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Sport Publié le jeudi 11 août 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Sports mécaniques / Scission de la FISAM, Sérieux bras de fer entre le ministre Philippe Légré et Kady Engelbert

© L’intelligent d’Abidjan Par Nathan KONE
Bonne gouvernance: le séminaire gouvernemental a pris fin
Mercredi 6 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara a mis fin aux travaux du séminaire qui a regroupé tous les membres du gouvernement. Photo: Philippe Légré, Ministre des Sports et Loisirs
Le ministre des Sports et Loisirs, Légré Philippe a donné l’autorisation de scinder la Fédération Ivoirienne de Sports Auto et Moto (FISAM) en deux fédérations. Une fédération s’occupant spécialement du sport automobile et l’autre du sport motocycle. Engageant ainsi ouvertement le bras de fer avec la nouvelle présidente de la FISAM, Kady Engelbert, dont la réélection n’est pas reconnue par le ministère de tutelle. Le ministre qui, à travers cette décision, veut mettre fin à l’anarchie et aux palabres au sein de cette fédération, entend permettre à la fédération Moto d’acquérir son autonomie, comme à l’international. «À l’international, il y a deux fédérations. La Fédération Internationale de Sport Auto et la Fédération Internationale de Moto. C’est en Côte d’Ivoire, dit-on, qu’il y a une fédération qui cumule les deux. Et les palabres n’en finissent pas. Il y a tout une anarchie au sein de cette FISAM. En ce qui me concerne, cette FISAM n’existe plus. Parce qu’il est question en Côte d’Ivoire d’agir comme à l’international. J’ai donné l’autorisation à la Fédération Ivoirienne de Moto de mener ses propres activités et à la Fédération Ivoirienne de Sports Auto d’en faire autant », a déclaré le ministre Légré Philippe. Une décision qui ne rencontre pas l’assentiment de Kady Englebert. Jointe au téléphone, la présidente de la FISAM dit s’en remettre à la justice ivoirienne, qui s’était prononcée en sa faveur par le passé. Mieux, s’il devrait avoir une telle scission, il revenait à l’assemblée générale de prendre cette décision et non le ministre des Sports et Loisirs. «Je ne réponds pas. Cette affaire ne concerne que le ministre. Je ne réponds pas puisque le tribunal d’Abidjan, à la Cour de cassation, s’est prononcé sur cette question en notre faveur. Le ministre n’avons pas scindé la fédération en deux puisque nous n’a pas reçu l’information. Les clubs n’ont pas eu d’information à ce sujet. Pour prendre une telle décision, la sagesse aurait voulu que le ministre nous appelle, nous qui dirigeons le sport automobiles et moto pour mieux comprendre. Mais le ministre ne peut pas décider de lui-même sans tenir compte de l’avis de la fédération. Sans consulter les acteurs. Et puis, c’est l’assemblée générale qui décidera. C’est l’assemblée générale qui est souveraine. Devant la cour d’appel, nous avons gagné le procès, devant la Cour Suprême, nous avons aussi gagné le procès» a-t-elle déclaré. Avant de s’interroger sur la décision du ministre. « La première question que nous nous posons, est de savoir si le ministre peut casser une décision du tribunal. La deuxième interrogation, est de savoir si le ministre peut remettre en cause une décision du tribunal ainsi qu’une décision de l’assemblée générale qui ait décidé de quelque chose. Et la troisième question est de savoir si le ministre est au-dessus de la loi. Pour nous c’est un débat qui est clos dès l’instant où le tribunal a tranché».
K.Ange
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