Scandale dans une entreprise : Un Dg tente de violer sa stagiaire

Dominique Strauss-Kahn, alias DSK, l'ex-patron du Fonds monétaire international (Fmi) aurait-il fait des émules en Côte d'Ivoire ? On répondrait par l’affirmative, si l'on s'en tient à cette affaire de tentative de viol. L'affaire se passe à Abidjan, à Marcory Zone 3, dans un cabinet réputé pour son sérieux et appartenant à des Français. (Des compatriotes à DSK). Nous tairons pour l'heure les détails. C'est dans cette boîte que Melle AYL, exerçant comme agent comptable en stage, en vue d'acquérir un perfectionnement de sa formation, a été, selon ses déclarations, "victime de coups et blessures volontaires, suivis de tentative de viol" par PLM, Dg dudit cabinet, de nationalité française, pour avoir refusé de satisfaire les besoins sexuels de son patron. Conséquence : la victime, selon un examen médical effectué dans un centre médical à la Riviera Palmeraie (Cocody) et dûment signé par le médecin, le 05 août dernier, souffre de "céphalée, de cervicale et de douleurs costales". Tout a commencé le matin du 03 août. AYL s'est rendue au travail comme à son habitude. La jeune stagiaire s'est vu réclamer une convention de stage. Chose qu'elle a trouvée curieuse car, précise-t-telle, "on n’a demandé cela à aucun des autres stagiaires". Pourquoi elle ? "Il n'y a rien à comprendre, lui fait savoir le patron. Si tu avais accepté, nous n'en serions pas là". La jeune stagiaire réalise qu'elle paie le prix de son refus à "aller avec son patron" Mais pire, son patron tente d'user la force. PLM lui déchire les lacets du dessous qu'elle portait ce jour-là, son veston et tente de l'intimider. Et menace de faire appel à la police si la jeune fille ne sort pas de son bureau. Minimisant la menace, AYL décide d'attendre que la police vienne la chercher dans l'état dans lequel le Dg, PLM, l'a mise. Mais la police ne viendra jamais. C'est plutôt le DAAF du cabinet, une dame qui la convainc de quitter le bureau de PLM, et de garder le secret avec la promesse de régler l'accident à l'amiable en attendant le retour du propriétaire du cabinet, prévu pour le jeudi 11 août dernier. Une proposition qui irrite la stagiaire. Elle porte alors plainte, le 04 août dernier, enregistrée OP no 293 / PU-4, à 11h O7mn, au commissariat du 11è arrondissement.
Ayant donc eu vent de la démarche de sa victime, l'homme prend sur lui d'organiser sa fuite. Il ne répond pas à la première convocation. Le lendemain 05 août, la victime se confie au Commissariat de police du 31è arrondissement, zone 4 Pergola. Convoqué le Dg se fait représenter par son avocat. Pendant ce temps, il fait une réservation et compte regagner la France à bord de la compagnie française en vue d'échapper à cette "sale affaire". Mais, c'était méconnaître la victime qui ne démord pas. La brigade de gendarmerie nationale de l'aéroport est saisie du plan de PLM. Un "soit transmis" du Parquet est saisi pour permettre de mettre le grappin sur l'agresseur au cas où il se présenterait à l'aéroport. La police criminelle est informée à son tour, le mardi 09 août dernier, et l'affaire enregistrée sous le dossier numéro 2043. C'est ce même jour que le concerné débarque à l'aéroport. Il est aussitôt prié de regagner son domicile. Mais curieusement, des éléments de la police criminelle qui se sont rendus chez lui le mercredi 12 août dernier pour le convoquer dans leurs locaux au Plateau, pour son audition, ont été surpris de constater que l'homme n'est plus à son domicile. Au moment où nous mettions sous presse, les tentatives de le joindre pour avoir sa version des faits restent vaines. Cependant, de source policière, on nous apprend qu'un avis de recherche sera lancé contre lui, si le Dg PLM ne se présentait pas, hier, à la police criminelle. Affaire à suivre.
D B