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Politique Publié le mardi 16 août 2011 | Le Patriote

Yamoussoukro / Charles Konan Banny répond au FPI : “Pas de préalable à la réconciliation, elle s’impose”

© Le Patriote Par Prisca
Réunion de crise du Pdci-Rda sous haute tension: Le Bureau politique dit non à un congrès extraordinaire et à une nouvelle candidature à la présidentielle
Mercredi 14 juillet 2010. Abidjan, Maison du parti, à Cocody. La réunion du Bureau politique se tient sous très haute tension. Photo: au 1er plan, le premier ministre Charles Konan Banny
Or donc, les militants du FPI aimaient vivre en paix ! Au Fédéral FPI de Yamoussoukro, Koffi Konan Joachim, qui demandait au président de la Commission « dialogue, vérité et réconciliation » de veiller à ce que les poursuites judiciaires ne soient pas perçues comme le prolongement de la lutte armée, que la justice soit équitable pour tous les Ivoiriens et non seulement aux militants FPI et LMP,Charles Konan Banny a donné la réponse du berger à la bergère. « Il n’y a pas de préalable à la réconciliation. Elle s’impose à tous. La réconciliation ne sera pas synonyme d’impunité», a-t-il tranché. Ces échanges ont eu lieu le dimanche 14 août au siège du RHDP de Yamoussoukro au cours de la cérémonie de soutien des populations au président de ladite commission. Cette cérémonie, organisée à l’initiative d’un fils de la région, 5ième vice-gouverneur du district, Ettien Koffi Octave, a rassemblé plus de 6.000 personnes composées selon les estimations à 90% de femmes. Représentées dans toutes leurs composantes, les femmes ont une fois démontré que la réconciliation passe nécessairement par elles. Les deux temps forts de cette rencontre ont été l’intervention du fédéral FPI, Koffi Konan Joachim et celle du président de la commission. Au nom du secrétaire général Miaka Ouréto et des militants de son parti, le fédéral de la cité des Lacs a d’abord indiqué que le FPI et la LMP s’inscrivent dans la droite ligne de la réconciliation nationale. C’est d’ailleurs pourquoi, du haut de la tribune, il les appelle à aller à la réconciliation. Car, selon lui, on ne peut ni négocier, ni bâtir quelque chose de solide dans l’adversité.. Dans le même temps, il pose un préalable comme à l’habitude des dirigeants FPI. « Que la justice soit équitable à tous et que la poursuite judiciaire des militants et cadres FPI, LMP, ne soient pas perçues comme le prolongement de la lutte armée, afin d’éviter de cristalliser les positions et durcir les cœurs », a-t-il plaidé. Prenant la praole à sa suite, Charles Konan Banny a tenu à dire que personne n’arrivera à le décourager dans sa mission. Parce qu’il est tout d’abord, disciple d’Houphouët-Boigny en matière recherche de la paix. Il a rappelé aux uns et aux autres que la seule alternative à la réconciliation, c’est la division, la guerre. C’est pourquoi, pour lui, la réconciliation s’impose à tous. « Si Yamoussoukro ne s’inscrit pas dans la réconciliation, c’est que les filles et fils auront trahi Félix Houphouët-Boigny, apôtre de la paix », a-t-il martelé. Mais il a tenu à préciser que le pardon et la réconciliation ne seront pas synonyme d’impunité. « Aujourd’hui, il s’agit de mettre fin aux mensonges pour ouvrir la page de la réconciliation. Et pour la réaliser, on aura besoin de tout un chacun dans sa spécificité », a-t-il soutenu. A ses yeux, la réconciliation se fera dans le voisinage immédiat. Aux filles et fils de Yamoussoukro, Charles Konan Banny a rappelé que s’il y a honneur, l’honneur rejaillira sur tous. S’il y a responsabilité, tous les fils et filles doivent s’engager. Aux femmes de Yamoussoukro, il a indiqué qu’elles sont au diapason de toutes les femmes de Côte d’Ivoire. Car, selon lui, la réconciliation est tout d’abord féminine.
Jacquelin Mintoh, Correspondant
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