Sans doute emmerdées par le recours contre les candidatures de Bictogo
Salif et Anzouan Kacou, la commission de recours et la commission électorale
indépendante convoquent d’urgence, ce matin, les trois listes pour échanger.
Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Se trame-t-il quelque chose
au siège de la Fédération ivoirienne de football ? Simples interrogations.
Selon les dispositions de la Fédération ivoirienne de football liées à l’élection
présidentielle du 10 septembre, c’est aujourd’hui que doit démarrer la
campagne. Mais pour que ce soit possible, il faut bien qu’on sache qui va
faire campagne. Parlant bien sûr des candidats. Si la commission électorale
indépendante a validé les trois dossiers de candidature de Salif Bictogo, Sidy
Diallo et Anzouan Kacou, celle chargée des recours ne s’est pas encore décidée
quant à la requête déposée sur sa table par le camp Diallo. Le candidat venu
de Djèkanou a déposé un recours contre ses deux concurrents depuis quelques
jours. Jusque-là, la commission de recours n’a pas encore tranché. L’équipe de
recours composée d’éminents hommes de droit notamment Me Cheickna Sylla,
Me Didier Zézé Marie et Me N’Gouin Claih, jusqu’à hier, n’avait pas encore
trouvé de solution au problème. Ou du moins la meilleure formule pour dire le
droit. D’où la réunion urgente convoquée ce matin au siège de la Fédération
ivoirienne de football. La commission de recours veut rencontrer les candidats
à 10 heures, quand la CEI les attend une heure après. Pourquoi convoque-t-on
les candidats ? Y a-t-il urgence ? Y a-t-il le feu en la demeure ? Apparemment.
Les deux commissions sont autonomes. La première a examiné les dossiers
des trois prétendants à la présidence de la FIF, elle n’a rien eu à redire sur
les contenues. La commission de recours saisie par le candidat Sidy Diallo
Augustin semble embêtée par la situation. Et pourtant, elle ne devait pas l’être.
On ne lui demande rien d’autre que de dire le droit. Sans parti pris. Si les pièces
qui accompagnent les dossiers des « candidats mis en cause » ne sont pas les
bonnes, la commission doit prendre ses responsabilités. Et faire ce pourquoi
elle est là : dire le droit.
La commission de recours joue sa crédibilité
Pour la première fois en Côte d’Ivoire, la Fédération ivoirienne de football
s’est attaché les services d’une commission électorale indépendante(CEI)
pour organiser une élection. Avec elle, la commission de recours. Deux
structures indépendantes qui ont la lourde tâche d’organiser l’élection du 10
septembre. Les deux entités n’ont pas le droit de se louper. Elles ont tout à
perdre. De façon historique, leur responsabilité est engagée dans l’avenir du
football ivoirien. Tous ceux qui composent ces structures vont prendre date
avec l’histoire du football en Côte d’Ivoire. En mal ou en bien. De la bonne
ou mauvaise décision qu’elles prendront dépendra le futur de la balle ronde
chez nous. Au moins pour les quatre années à venir. Mais c’est la commission
de recours qui fait l’actualité. Elle a, entre ses mains, deux dossiers chauds
bouillants. Brûlants. Vont-ils recaler les candidatures de Salif Bictogo et
Anzouan Kacou ou vont-ils leur permettre d’aller à la compétition ? Toute la
Côte d’Ivoire sportive regarde Me Didier Zézé et son équipe. Ils ont la journée
d’aujourd’hui pour trancher. A moins qu’ils décident autrement.
Tibet Kipré
Salif et Anzouan Kacou, la commission de recours et la commission électorale
indépendante convoquent d’urgence, ce matin, les trois listes pour échanger.
Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Se trame-t-il quelque chose
au siège de la Fédération ivoirienne de football ? Simples interrogations.
Selon les dispositions de la Fédération ivoirienne de football liées à l’élection
présidentielle du 10 septembre, c’est aujourd’hui que doit démarrer la
campagne. Mais pour que ce soit possible, il faut bien qu’on sache qui va
faire campagne. Parlant bien sûr des candidats. Si la commission électorale
indépendante a validé les trois dossiers de candidature de Salif Bictogo, Sidy
Diallo et Anzouan Kacou, celle chargée des recours ne s’est pas encore décidée
quant à la requête déposée sur sa table par le camp Diallo. Le candidat venu
de Djèkanou a déposé un recours contre ses deux concurrents depuis quelques
jours. Jusque-là, la commission de recours n’a pas encore tranché. L’équipe de
recours composée d’éminents hommes de droit notamment Me Cheickna Sylla,
Me Didier Zézé Marie et Me N’Gouin Claih, jusqu’à hier, n’avait pas encore
trouvé de solution au problème. Ou du moins la meilleure formule pour dire le
droit. D’où la réunion urgente convoquée ce matin au siège de la Fédération
ivoirienne de football. La commission de recours veut rencontrer les candidats
à 10 heures, quand la CEI les attend une heure après. Pourquoi convoque-t-on
les candidats ? Y a-t-il urgence ? Y a-t-il le feu en la demeure ? Apparemment.
Les deux commissions sont autonomes. La première a examiné les dossiers
des trois prétendants à la présidence de la FIF, elle n’a rien eu à redire sur
les contenues. La commission de recours saisie par le candidat Sidy Diallo
Augustin semble embêtée par la situation. Et pourtant, elle ne devait pas l’être.
On ne lui demande rien d’autre que de dire le droit. Sans parti pris. Si les pièces
qui accompagnent les dossiers des « candidats mis en cause » ne sont pas les
bonnes, la commission doit prendre ses responsabilités. Et faire ce pourquoi
elle est là : dire le droit.
La commission de recours joue sa crédibilité
Pour la première fois en Côte d’Ivoire, la Fédération ivoirienne de football
s’est attaché les services d’une commission électorale indépendante(CEI)
pour organiser une élection. Avec elle, la commission de recours. Deux
structures indépendantes qui ont la lourde tâche d’organiser l’élection du 10
septembre. Les deux entités n’ont pas le droit de se louper. Elles ont tout à
perdre. De façon historique, leur responsabilité est engagée dans l’avenir du
football ivoirien. Tous ceux qui composent ces structures vont prendre date
avec l’histoire du football en Côte d’Ivoire. En mal ou en bien. De la bonne
ou mauvaise décision qu’elles prendront dépendra le futur de la balle ronde
chez nous. Au moins pour les quatre années à venir. Mais c’est la commission
de recours qui fait l’actualité. Elle a, entre ses mains, deux dossiers chauds
bouillants. Brûlants. Vont-ils recaler les candidatures de Salif Bictogo et
Anzouan Kacou ou vont-ils leur permettre d’aller à la compétition ? Toute la
Côte d’Ivoire sportive regarde Me Didier Zézé et son équipe. Ils ont la journée
d’aujourd’hui pour trancher. A moins qu’ils décident autrement.
Tibet Kipré