La campagne pour les élections à la FIF ouvre demain. Les candidats sont en ordre de bataille. Le consensus, les moyens financiers, les raisons d’une candidature, Diaby Caucoh Souleymane, membre du staff de Salif Bictogo, répond à ces préoccupations.
A 24h de l’ouverture de la campagne pour les élections à la FIF, la liste Salif Bictogo est-elle prête?
La liste Salif Bictogo est celle des hommes du football donc nous sommes sereins. Nous avons la majorité des clubs avec nous et nous continuons à parler et à imprimer le langage des dirigeants du football local et international. Nous insistons cependant sur le football national car nous connaissons ses problèmes. Le changement que nous souhaitons dans la continuité de ce que Jacques Anouma a fait, ne peut se faire que par nous. La campagne n’est pas encore ouverte, mais nous travaillons dans la sérénité. Au moment opportun, chacun viendra proposer ce qu’il a l’intention de faire pour le football ivoirien. Nous sommes prêts car nous n’avons pas attendu le lancement de la campagne pour travailler. Nous sommes au quotidien du football et toutes nos discussions tournent autour de son avenir, de son avancement. Quelqu’un d’autre ne viendra pas faire notre bonheur à notre place. Il n’y aura pas de grande campagne. Au-delà des grands discours, nous savons les problèmes du football ivoirien et ce dont il a besoin pour guérir.
Vous dites avoir beaucoup de clubs avec vous pour cette élection. Ne pensez-vous pas trop aller vite en besogne ?
Nous n’allons pas voter contre nous-mêmes. Nous avons plutôt une base électorale composée de présidents de clubs, c’est-à-dire des votants, raison pour laquelle nos adversaires cherchent à pêcher chez nous. Nous n’avons pas la quasi-totalité des clubs mais nous estimons en avoir la majorité. Nous espérons qu’ils vont parler le même langage que nous parlons pour le bonheur du football national. Ceux qui ne sont pas avec nous doivent raisonner dans le sens du bonheur du football. Nous pensons que la vérité se trouve de notre côté. C’est une élection ouverte et démocratique que nous avons souhaitée. Le changement attendu par les présidents de clubs ne peut se réaliser sans eux.
Pour l’élection du 10 septembre, il est de plus en plus question de consensus des trois listes. Où en êtes-vous exactement ?
Voici trois semaines qu’on est sur la question. Nous avions voulu accompagner le président Jacques Anouma qui a fait de grandes choses pour le football ivoirien. Mais il a décidé de se retirer pour des raisons qui lui sont propres. Voici ce qui explique notre candidature. Nous voulons continuer à régler les questions du football. Pour le consensus, Sidy Diallo veut qu’on se retire contre quelques hypothétiques postes de conseillers. Ce que nous avons refusé. Pour nous, c’est n’est pas la mer qui va vers la rivière mais le contraire. Nous ne sommes pas fermés aux négociations. Il n’est pas question d’accepter le consensus comme il le veut. C’est sur ces questions que nous n’avons pas pu nous entendre. Nous irons aux élections de manière loyale, le meilleur gagnera. Nous voulons apporter une autre touche à la gestion du football ivoirien dont les grands sillons ont été tracés par Jacques Anouma. Nous allons élargir ces boulevards. Nous continuons de discuter avec Anzouan et son équipe. Nous nous connaissons tous, il y a 176 votants. Si le consensus n’est pas trouvé, nous irons en rangs dispersés.
Aller aux élections en rangs dispersés ne va-t-il pas décimer le football ivoirien à l’arrivée ?
Ce n’est pas mon avis, tout va dépendre de la campagne. Pour notre part, nous prévoyons une campagne civilisée, responsable. Nous nous rencontrons presque tous les week-ends avec les présidents de clubs lors des matches. Nous sommes habitués à jouer de manière loyale. Le consensus a échoué parce que les autres n’ont pas voulu faire de concession. Chacun ira avec ses armes mais nous souhaitons beaucoup de modération.
Une campagne demande beaucoup d’argent. De quels moyens disposez-vous pour mener à bien cette campagne de deux semaines ?
Nous sommes en campagne depuis 20 ans, car le football c’est notre quotidien. En face, certaines ont la même passion, mais ne vivent pas le quotidien du foot comme nous. Vous pouvez venir claquer des millions en deux semaines pour une campagne si vous n’êtes pas du milieu. Nous avons appris à gérer ces questions dans nos différents clubs avec des moyens propres. Nous ne sommes pas des hommes d’affaire du football, mais de vrais acteurs du foot. Les moyens financiers ne feront pas défaut pour cette campagne. Nous avons les moyens. On entend dire que les présidents de clubs ne peuvent gérer le football, mais nous n’avons pas pour profession le football. Nous avons nos affaires. Les gens ont l’impression que la campagne c’est pour seulement distribuer du sucre et de l’argent. Ce n’est pas cela, il faut plutôt axer sur ce qu’on faire pour le changement football. Et appuyer l’œuvre d’Anouma. Nous avons voté un budget conséquent de campagne. Nous n’allons pas demander à des multinationales de nous aider.
Il se raconte que l’argent pourrait faire la différence à la dernière minute ?
Ceux qui pensent cela infantilisent les présidents de club. Il y a une disposition de la Fifa interdit la circulation anarchique de l’argent, la tentative de corruption car cela n’honore pas le football. Ces attitudes traduisent le manque de respect, le mépris qu’on a pour les présidents de clubs. On pense qu’un président de club est le monsieur à qui il faut donner, tous les quatre ans, un ou deux millions pour qu’il vote pour un candidat. Les présidents ont évolué, cette donne n’est plus valable.
Réalisé par Tibet Kipré
A 24h de l’ouverture de la campagne pour les élections à la FIF, la liste Salif Bictogo est-elle prête?
La liste Salif Bictogo est celle des hommes du football donc nous sommes sereins. Nous avons la majorité des clubs avec nous et nous continuons à parler et à imprimer le langage des dirigeants du football local et international. Nous insistons cependant sur le football national car nous connaissons ses problèmes. Le changement que nous souhaitons dans la continuité de ce que Jacques Anouma a fait, ne peut se faire que par nous. La campagne n’est pas encore ouverte, mais nous travaillons dans la sérénité. Au moment opportun, chacun viendra proposer ce qu’il a l’intention de faire pour le football ivoirien. Nous sommes prêts car nous n’avons pas attendu le lancement de la campagne pour travailler. Nous sommes au quotidien du football et toutes nos discussions tournent autour de son avenir, de son avancement. Quelqu’un d’autre ne viendra pas faire notre bonheur à notre place. Il n’y aura pas de grande campagne. Au-delà des grands discours, nous savons les problèmes du football ivoirien et ce dont il a besoin pour guérir.
Vous dites avoir beaucoup de clubs avec vous pour cette élection. Ne pensez-vous pas trop aller vite en besogne ?
Nous n’allons pas voter contre nous-mêmes. Nous avons plutôt une base électorale composée de présidents de clubs, c’est-à-dire des votants, raison pour laquelle nos adversaires cherchent à pêcher chez nous. Nous n’avons pas la quasi-totalité des clubs mais nous estimons en avoir la majorité. Nous espérons qu’ils vont parler le même langage que nous parlons pour le bonheur du football national. Ceux qui ne sont pas avec nous doivent raisonner dans le sens du bonheur du football. Nous pensons que la vérité se trouve de notre côté. C’est une élection ouverte et démocratique que nous avons souhaitée. Le changement attendu par les présidents de clubs ne peut se réaliser sans eux.
Pour l’élection du 10 septembre, il est de plus en plus question de consensus des trois listes. Où en êtes-vous exactement ?
Voici trois semaines qu’on est sur la question. Nous avions voulu accompagner le président Jacques Anouma qui a fait de grandes choses pour le football ivoirien. Mais il a décidé de se retirer pour des raisons qui lui sont propres. Voici ce qui explique notre candidature. Nous voulons continuer à régler les questions du football. Pour le consensus, Sidy Diallo veut qu’on se retire contre quelques hypothétiques postes de conseillers. Ce que nous avons refusé. Pour nous, c’est n’est pas la mer qui va vers la rivière mais le contraire. Nous ne sommes pas fermés aux négociations. Il n’est pas question d’accepter le consensus comme il le veut. C’est sur ces questions que nous n’avons pas pu nous entendre. Nous irons aux élections de manière loyale, le meilleur gagnera. Nous voulons apporter une autre touche à la gestion du football ivoirien dont les grands sillons ont été tracés par Jacques Anouma. Nous allons élargir ces boulevards. Nous continuons de discuter avec Anzouan et son équipe. Nous nous connaissons tous, il y a 176 votants. Si le consensus n’est pas trouvé, nous irons en rangs dispersés.
Aller aux élections en rangs dispersés ne va-t-il pas décimer le football ivoirien à l’arrivée ?
Ce n’est pas mon avis, tout va dépendre de la campagne. Pour notre part, nous prévoyons une campagne civilisée, responsable. Nous nous rencontrons presque tous les week-ends avec les présidents de clubs lors des matches. Nous sommes habitués à jouer de manière loyale. Le consensus a échoué parce que les autres n’ont pas voulu faire de concession. Chacun ira avec ses armes mais nous souhaitons beaucoup de modération.
Une campagne demande beaucoup d’argent. De quels moyens disposez-vous pour mener à bien cette campagne de deux semaines ?
Nous sommes en campagne depuis 20 ans, car le football c’est notre quotidien. En face, certaines ont la même passion, mais ne vivent pas le quotidien du foot comme nous. Vous pouvez venir claquer des millions en deux semaines pour une campagne si vous n’êtes pas du milieu. Nous avons appris à gérer ces questions dans nos différents clubs avec des moyens propres. Nous ne sommes pas des hommes d’affaire du football, mais de vrais acteurs du foot. Les moyens financiers ne feront pas défaut pour cette campagne. Nous avons les moyens. On entend dire que les présidents de clubs ne peuvent gérer le football, mais nous n’avons pas pour profession le football. Nous avons nos affaires. Les gens ont l’impression que la campagne c’est pour seulement distribuer du sucre et de l’argent. Ce n’est pas cela, il faut plutôt axer sur ce qu’on faire pour le changement football. Et appuyer l’œuvre d’Anouma. Nous avons voté un budget conséquent de campagne. Nous n’allons pas demander à des multinationales de nous aider.
Il se raconte que l’argent pourrait faire la différence à la dernière minute ?
Ceux qui pensent cela infantilisent les présidents de club. Il y a une disposition de la Fifa interdit la circulation anarchique de l’argent, la tentative de corruption car cela n’honore pas le football. Ces attitudes traduisent le manque de respect, le mépris qu’on a pour les présidents de clubs. On pense qu’un président de club est le monsieur à qui il faut donner, tous les quatre ans, un ou deux millions pour qu’il vote pour un candidat. Les présidents ont évolué, cette donne n’est plus valable.
Réalisé par Tibet Kipré