Coup de théâtre, hier, à la Fif ! Du moins pour la liste Sidy Diallo qui a perdu la bataille des textes. En effet, sa liste croyait dur comme fer que son recours en annulation contre les candidatures de Salif Bictogo et Anzouan allait faire boom. Malheureusement, la Commission électorale de la Fif a rejeté sa requête en conformité avec les textes fédéraux (statuts) et électoraux (code). Car ladite requête a été déposée hors délai à savoir le 6 août 2011 au lieu du 4 août 2011. Lisant le délibéré de la commission, l'avocate de service, Me Didier Marie Laurence Zézé, a dit simplement le droit. "Attendu qu'en l'espèce, la décision d'éligibilité de Messieurs Bictogo Salif et Sidy Diallo Augustin a été portée à leur connaissance par courrier daté du 04 août 2011 par le secrétaire général de la Fif… le dépôt par Sidy Diallo de sa requête d'invalidation de la candidature de Monsieur Bictogo Salif et de sa liste le 12 août 2011, est manifestement hors délai, ce, en violation de l'article 10.1 du code électoral de la Fif, qui prévoit un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception de la décision de la commission électorale, pour le dépôt des recours ; qu'il y a lieu en conséquence de déclarer Monsieur Sidy Diallo, irrecevable en son recours", explique l'Avocate. Le cas d'Anzouan Kacou s'inscrivant dans la même logique du temps, Me Marie Laurence Zézé n'a pas jugé bon de lire le délibéré le concernant. C'est donc une bataille que la liste conduite par Sidy Diallo perd. Cependant, le porte-parole du jour, Pierre Gondo, s'est appesanti sur le fond de la question, rejetant du reste la forme. Or en droit, le fond et la forme vont de pair.
Marc Koffi
Marc Koffi
