Au nombre d’un peu plus de 300, les femmes de la cité du Fromager dans leurs diversités, ont exprimé de vive voix à Charles Konan Banny, président de la commission « dialogue, vérité et réconciliation, » leur soutien indéfectible pour aller à la paix. « Nous sommes ici pour exprimer de vive voix que tu peux et tu dois compter sur nous pour la réussite de la mission que le président de la République t’a confiée. » C’est en ces termes, que la présidente du Collectif des associations de femmes de la région du Fromager, Zadi Clémentine, a traduit la volonté de toutes ses sœurs à d’abord reconnaître Alassane Ouattara comme le chef suprême de l’Etat de Côte d’Ivoire. Et aussi leur volonté d’aller à la réconciliation. Emboîtant ainsi, les pas aux chefs traditionnels qui dès la nomination de Charles Konan Banny au poste de la commission « dialogue, vérité et réconciliation, » se sont précipités à Yamoussoukro le mois dernier pour marquer leur soutien. Pour ces femmes, dit la présidente, les élections étaient censées apporter la paix. Malheureusement, le pays n’a pas été épargné et les Ivoiriens ont vécu et souffert des atrocités engendrées par cette grave crise. Elles affirment être pionnières et moteurs turbo du dialogue, vérité et réconciliation. Elles souhaitent, par ailleurs, que le président Alassane Ouattara et le gouvernement restent attentifs aux cris du cœur des femmes en les aidant à mettre en place des structures d’encadrement, financement de leurs activités.
En réponse à leur requête, le président de la commission « dialogue vérité et réconciliation, » a sans état d’âme déclaré : « Il y a un temps de querelle, un temps de pardon et de réconciliation. Et ce temps est arrivé. » Pour lui, les femmes que Gagnoa ont bien compris. Tous doivent reconnaître, aujourd’hui, que le temps est venu de tourner la page. Mais avant révèle-t-il, il faut reconnaître la faute, se repentir. « Ainsi Dieu nous pardonnera », a-t-il dit. A l’en croire, la réconciliation doit commencer par Gagnoa. Et pour cause, l’ex-président est un fis de cette région. Pour lui, l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo doit se prononcer sur la réconciliation afin d’accélérer le processus. Avant de demander à chacun d’être le messager de la réconciliation auprès de ses proches. Selon Charles Banny, il reconnaît que cette mission est certes difficile, mais elle n’est pas impossible. C’est la raison qui l’a amené à l’accepter. C’est pourquoi, il a demandé à tous de se confier à Dieu pour que la Côte retrouve la paix avec les filles et fils dans une totale union. Il a chargé la délégation des femmes de prêcher la paix dans toute la région du Fromager.
Jacquelin Mintoh
En réponse à leur requête, le président de la commission « dialogue vérité et réconciliation, » a sans état d’âme déclaré : « Il y a un temps de querelle, un temps de pardon et de réconciliation. Et ce temps est arrivé. » Pour lui, les femmes que Gagnoa ont bien compris. Tous doivent reconnaître, aujourd’hui, que le temps est venu de tourner la page. Mais avant révèle-t-il, il faut reconnaître la faute, se repentir. « Ainsi Dieu nous pardonnera », a-t-il dit. A l’en croire, la réconciliation doit commencer par Gagnoa. Et pour cause, l’ex-président est un fis de cette région. Pour lui, l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo doit se prononcer sur la réconciliation afin d’accélérer le processus. Avant de demander à chacun d’être le messager de la réconciliation auprès de ses proches. Selon Charles Banny, il reconnaît que cette mission est certes difficile, mais elle n’est pas impossible. C’est la raison qui l’a amené à l’accepter. C’est pourquoi, il a demandé à tous de se confier à Dieu pour que la Côte retrouve la paix avec les filles et fils dans une totale union. Il a chargé la délégation des femmes de prêcher la paix dans toute la région du Fromager.
Jacquelin Mintoh
