Récemment, 112 véhicules minicars ont été remis aux transporteurs, par le ministre du Transport, Gaoussou Touré. Alors que l’on parle d’assainissement du parc auto, c’est peut-être le moment de songer à des fourrières dignes de ce vent de révolution qui souffle sur le monde du transport. La fourrière de Yopougon Gesco que nous avons visitée ressemble à un vieux champ abandonné. Seule indication, la pancarte avec l’inscription « fourrière » qui montre quelques vieilles épaves de véhicules. Aucune barrière de protection, pas de check-point… A l’entrée, seul un petit bureau fait office d’administration. A l’intérieur, des agents de la Société abidjanaise de dépannage (Soad) qui s’ennuient à mourir. Moïse Koffi Yao, le chef, informe que les véhicules en fourrière n’arrivent plus dans ce parc. Les quelques carcasses que nous avons vues sont des voitures qu’ils ont dépannées. La fourrière du district d’Abidjan, qui se trouve à l’Indénié, a été rasée par l’eau. Des bureaux entiers ont été emportés par l’eau de ruissellement. M. Anzian, le vigile, nous montre des véhicules vieux d’une dizaine d’années, abandonnés dans la brousse. C’est tout ce qui reste de ce dépôt. Le parc de Koumassi, lui, se meurt à petit feu.
R.T
R.T