Invitée de la rentrée culturelle du Palais de la culture, la chanteuse béninoise, Raminatou Sambiéni (Ramou), entend apporter sa contribution au processus de réconciliation nationale.
Le Patriote : Comment pourrait-on vous présenter au public de la Côte d’Ivoire dont vous foulez le sol pour la première fois ?
Ramous : Je suis artiste béninoise, je fais de la musique acoustique. C’est vrai que ça me frustre un peu le cœur de venir après tous les dégâts qu’il y a eu dans le pays, mais, par la grâce de Dieu, je constate que tout est en train de rentrer dans l’ordre. Je suis en Côte d’Ivoire dans le cadre du concert de la rentrée culturelle du Palais de la culture prévue le 30 août prochain. Mais aussi, je suis là pour soutenir la Côte d’Ivoire qui a traversé des moments difficiles, sans oublier que je suis là pour annoncer le grand concert live des 10 ans de carrière de Barbara Kanam qui aura lieu le 12 novembre prochain ici.
LP : En juillet 2010, vous avez sorti un album "Irè Nikan" (Toi seul) qui a été une réussite. Après un tel succès, quels sont les projets qui vous viennent à l’esprit ?
RS : C’est mon premier album. J’y véhicule des messages de paix, mais surtout d’amour divin. C’est une musique accessible à tous: chrétiens, musulmans, profanes… Il y a un peu de tout dans l’album, c’est cela qui a, sans doute, épaté le jury de "Bénin Music Awards" pour me décerner le prix du " Meilleur album moderne d’inspiration traditionnelle 2010". J’envisage, à long terme, une grande collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Bénin sur le plan musical. Personnellement, la musique est un don que j’ai extériorisé juste après le rappel à Dieu de ma mère et voilà où ça m’a conduit. Mais, n’empêche, J’apprends des aînés ivoiriens: Dobet Gnahoré, Alpha Blondy, Barbara Kanam et des compatriotes Zeinab, Neil Oliver, Sagbohan Daniel. Je m’inspire de leurs succès pour m’améliorer.
LP : Comment trouvez-vous la Côte d’Ivoire ?
RS : Quand j’étais au Bénin, on me disait "c’est du boucan", j’ai entendu parler de "la Rue princesse"... Mais, je constate qu’avec la crise tout cela a diminué! Une chose est claire, l’accueil est chaleureux, les mets (la sauce graine) sont succulents. Je suis contente d’être ici. Un dernier détail : que ceux qui s’adonnent à la piraterie se trouvent un boulot qui les passionne afin qu’ils permettent aux artistes de vivre de leur art.
Par Jean- Antoine Doudou
Le Patriote : Comment pourrait-on vous présenter au public de la Côte d’Ivoire dont vous foulez le sol pour la première fois ?
Ramous : Je suis artiste béninoise, je fais de la musique acoustique. C’est vrai que ça me frustre un peu le cœur de venir après tous les dégâts qu’il y a eu dans le pays, mais, par la grâce de Dieu, je constate que tout est en train de rentrer dans l’ordre. Je suis en Côte d’Ivoire dans le cadre du concert de la rentrée culturelle du Palais de la culture prévue le 30 août prochain. Mais aussi, je suis là pour soutenir la Côte d’Ivoire qui a traversé des moments difficiles, sans oublier que je suis là pour annoncer le grand concert live des 10 ans de carrière de Barbara Kanam qui aura lieu le 12 novembre prochain ici.
LP : En juillet 2010, vous avez sorti un album "Irè Nikan" (Toi seul) qui a été une réussite. Après un tel succès, quels sont les projets qui vous viennent à l’esprit ?
RS : C’est mon premier album. J’y véhicule des messages de paix, mais surtout d’amour divin. C’est une musique accessible à tous: chrétiens, musulmans, profanes… Il y a un peu de tout dans l’album, c’est cela qui a, sans doute, épaté le jury de "Bénin Music Awards" pour me décerner le prix du " Meilleur album moderne d’inspiration traditionnelle 2010". J’envisage, à long terme, une grande collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Bénin sur le plan musical. Personnellement, la musique est un don que j’ai extériorisé juste après le rappel à Dieu de ma mère et voilà où ça m’a conduit. Mais, n’empêche, J’apprends des aînés ivoiriens: Dobet Gnahoré, Alpha Blondy, Barbara Kanam et des compatriotes Zeinab, Neil Oliver, Sagbohan Daniel. Je m’inspire de leurs succès pour m’améliorer.
LP : Comment trouvez-vous la Côte d’Ivoire ?
RS : Quand j’étais au Bénin, on me disait "c’est du boucan", j’ai entendu parler de "la Rue princesse"... Mais, je constate qu’avec la crise tout cela a diminué! Une chose est claire, l’accueil est chaleureux, les mets (la sauce graine) sont succulents. Je suis contente d’être ici. Un dernier détail : que ceux qui s’adonnent à la piraterie se trouvent un boulot qui les passionne afin qu’ils permettent aux artistes de vivre de leur art.
Par Jean- Antoine Doudou
