L’Etat ivoirien a organisé, vendredi, en l’honneur de Young Jin Choi, un dîner d’adieu, à Ivotel, au Plateau. Cela a été l’occasion pour le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies de s’exprimer sur ses 4 ans passés à la tête de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). « C’est le moment pour moi de partir. L’Onu et moi sommes fiers d’être au service du peuple ivoirien dans sa chevauchée historique, héroïque. Une nouvelle page est ouverte. (…). Je pars avec un sentiment d’accomplissement », a soutenu Young Jin Choi. Au nom du président de la République, Alassane Ouattara, le ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan qui présidait la cérémonie, a déclaré : « depuis votre arrivée en Côte d’Ivoire, le 19 octobre 2007, votre courage, votre sincérité et votre abnégation à servir la cause humanitaire et à défendre la démocratie et la justice, ont servi de terreau fertile à la paix que connaît désormais notre pays. Ce dîner revêt, à n’en point douter, une manière de vous témoigner notre profonde gratitude pour la qualité de la mission que vous avez su merveilleusement accomplir dans notre pays et qui a permis de redonner à nos vaillantes populations, l’espoir de rebâtir une Côte d’Ivoire forte et réconciliée avec elle-même».
Pour symboliser cette gratitude, le gouvernement ivoirien a offert en souvenir, à Choi, un tableau de dimensions 100 cm x 130 cm, intitulé “Le combattant infatigable’’. Œuvre réalisée par le meilleur plasticien 2010 du Burida, Fiko. “Le combattant infatigable» est une toile dominée par le bleu et une couleur voisine du grenat, avec un collage de petits morceaux de pagne, du Kita, du Bogolan, du Tapa et du pagne baoulé. Selon l’auteur, le bleu traduit la douceur, le calme, la sérénité tandis que les morceaux de pagnes font ressortir la diversité culturelle ivoirienne. « On peut aussi déceler un homme. Oui un vrai homme ! Avec une canne à l’épaule, une gourde à la main, en course pour la recherche de la paix. Cet homme est certainement le pèlerin qui voyage à travers le monde, avec pour un seul but, la paix. Les petits points multicolores en bleu, blanc, rouge, violet, noir, etc, et les perles, représentent les hommes et les femmes du monde entier. Ces populations ont le regard porté sur le pèlerin de la paix. Les taches rouges sont les sacrifices qui sont souvent consenties par elles pour parvenir à la paix. Nul doute qu’il s’agit-là du portrait d’un ambassadeur de la paix dans n’importe quelle partie du monde », a expliqué Fiko, l’auteur du “Combattant infatigable. Le départ de Choi est prévu à la fin de ce mois d’août. Il sera remplacé par le Néerlandais, Albert Gérard Koenders.
Anne-Marie Eba
Pour symboliser cette gratitude, le gouvernement ivoirien a offert en souvenir, à Choi, un tableau de dimensions 100 cm x 130 cm, intitulé “Le combattant infatigable’’. Œuvre réalisée par le meilleur plasticien 2010 du Burida, Fiko. “Le combattant infatigable» est une toile dominée par le bleu et une couleur voisine du grenat, avec un collage de petits morceaux de pagne, du Kita, du Bogolan, du Tapa et du pagne baoulé. Selon l’auteur, le bleu traduit la douceur, le calme, la sérénité tandis que les morceaux de pagnes font ressortir la diversité culturelle ivoirienne. « On peut aussi déceler un homme. Oui un vrai homme ! Avec une canne à l’épaule, une gourde à la main, en course pour la recherche de la paix. Cet homme est certainement le pèlerin qui voyage à travers le monde, avec pour un seul but, la paix. Les petits points multicolores en bleu, blanc, rouge, violet, noir, etc, et les perles, représentent les hommes et les femmes du monde entier. Ces populations ont le regard porté sur le pèlerin de la paix. Les taches rouges sont les sacrifices qui sont souvent consenties par elles pour parvenir à la paix. Nul doute qu’il s’agit-là du portrait d’un ambassadeur de la paix dans n’importe quelle partie du monde », a expliqué Fiko, l’auteur du “Combattant infatigable. Le départ de Choi est prévu à la fin de ce mois d’août. Il sera remplacé par le Néerlandais, Albert Gérard Koenders.
Anne-Marie Eba