Abidjan, Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Young-Jin Choi, achève officiellement son mandat de quatre ans à la tête de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ce mercredi.
Avant de quitter définitivement Abidjan, le chef de l’ONUCI s’est félicité d’avoir servi le peuple ivoirien, malgré les difficultés auxquelles ses collaborateurs et lui ont eu à faire face dans le cadre de la crise postélectorale.
Une crise postélectorale survenue à la suite de la certification par le Représentant spécial de Ban Ki-moon des résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) donnant vainqueur le candidat Alassane Ouattara alors que le Conseil constitutionnel proclamait la réélection du président sortant Laurent Gbagbo, aux lendemains du second tour de la présidentielle du 28 novembre, a officiellement 3.000 morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels sans oublier les milliers de déplacés internes et réfugiés dans les pays limitrophes, rappelle-t-on.
"Je crois que s’il n’y avait pas de certification onusienne, il pourrait y avoir des confusions encore. Entre ce qui a été proclamé par la Commission électorale indépendante et ce qui a été proclamé par le Conseil constitutionnel", a déclaré M. Choi dans son interview accordée à Radio France internationale (RFI).
Selon Choi, le président Ouattara a été le véritable vainqueur avec une marge de 8% sur son adversaire, Laurent Gbagbo, qu’il a rencontré deux fois à Korhogo où il est assigné en résidence surveillée depuis le 13 avril.
Pour le chef de l’ONUCI, les droits de l’ex-président ivoirien sont respectés à en croire son médecin privé qui n’a pas nié la "bonne santé" de son patient quand il lui a demandé s’il se portait bien.
Avant son départ de la tête de l’ONUCI, Young-Jin Choi estime que la relance économique est le défi le plus difficile à relever par les nouvelles autorités ivoiriennes, se félicitant de "l’excellent équilibre" dans la nomination des chefs militaires dans la nouvelle armée.
"Quand vous voyez la nomination des chefs de services, le 7 juillet, et les cadres, le 4 août, vous réalisez qu’il y a un excellent équilibre entre l’armée du nord et l’armée du sud. Ce qui s’annonce bien pour la réconciliation nationale", a-t-il affirmé, révélant qu’il va prendre un peu de repos dans son pays natal, la Corée du sud, en attendant la publication de son livre intitulé "J’y suis, j’y reste".
Choi est remplacé à la tête de l’ONUCI par le néerlandais Albert Gerard Koenders, rappelle-t-on.
(AIP)
Avant de quitter définitivement Abidjan, le chef de l’ONUCI s’est félicité d’avoir servi le peuple ivoirien, malgré les difficultés auxquelles ses collaborateurs et lui ont eu à faire face dans le cadre de la crise postélectorale.
Une crise postélectorale survenue à la suite de la certification par le Représentant spécial de Ban Ki-moon des résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) donnant vainqueur le candidat Alassane Ouattara alors que le Conseil constitutionnel proclamait la réélection du président sortant Laurent Gbagbo, aux lendemains du second tour de la présidentielle du 28 novembre, a officiellement 3.000 morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels sans oublier les milliers de déplacés internes et réfugiés dans les pays limitrophes, rappelle-t-on.
"Je crois que s’il n’y avait pas de certification onusienne, il pourrait y avoir des confusions encore. Entre ce qui a été proclamé par la Commission électorale indépendante et ce qui a été proclamé par le Conseil constitutionnel", a déclaré M. Choi dans son interview accordée à Radio France internationale (RFI).
Selon Choi, le président Ouattara a été le véritable vainqueur avec une marge de 8% sur son adversaire, Laurent Gbagbo, qu’il a rencontré deux fois à Korhogo où il est assigné en résidence surveillée depuis le 13 avril.
Pour le chef de l’ONUCI, les droits de l’ex-président ivoirien sont respectés à en croire son médecin privé qui n’a pas nié la "bonne santé" de son patient quand il lui a demandé s’il se portait bien.
Avant son départ de la tête de l’ONUCI, Young-Jin Choi estime que la relance économique est le défi le plus difficile à relever par les nouvelles autorités ivoiriennes, se félicitant de "l’excellent équilibre" dans la nomination des chefs militaires dans la nouvelle armée.
"Quand vous voyez la nomination des chefs de services, le 7 juillet, et les cadres, le 4 août, vous réalisez qu’il y a un excellent équilibre entre l’armée du nord et l’armée du sud. Ce qui s’annonce bien pour la réconciliation nationale", a-t-il affirmé, révélant qu’il va prendre un peu de repos dans son pays natal, la Corée du sud, en attendant la publication de son livre intitulé "J’y suis, j’y reste".
Choi est remplacé à la tête de l’ONUCI par le néerlandais Albert Gerard Koenders, rappelle-t-on.
(AIP)