La justice ivoirienne se dévoile dans toute sa laideur sous Ouattara qui ne cesse pourtant de proclamer une justice pour tous. Mais telle qu’elle s’applique actuellement sous nos yeux, la justice donne de la nausée. Parce qu’elle est tout sauf une justice.
On en est à 536 personnes auditionnées pour crimes de sang. Pour ce qui est de l’enlèvement, de la séquestration et l’assassinat de M. Yves Lambelin et ses compagnons, la justice d’Alassane Ouattara est à 17 inculpations dont les dernières sont celles d’un lieutenant, un adjudant chef, un sergent chef et un certain Cyriaq, tous éléments de la Garde républicaine et d’un sergent du Groupement des Sapeurs pompiers militaires. Quant au dossier relatif à l’enlèvement, séquestration et assassinat du colonel-major à la retraite, Dosso Adama, les arrestations continuent. Selon le pouvoir, cet illustre disparu est un parent d’Alassane Dramane Ouattara.
Donc, on comprend bien que de tous les Ivoiriens tombés dans la crise armée qui a
endeuillé de nombreuses familles, seule la mort du parent du chef de l’Etat retient l’attention de la justice. Qui fait par conséquent des pieds et des mains pour faire payer ceux qui ont tué le sieur Dosso Adama. La justice donne le sentiment dans cette affaire d’extraire la mort du colonel-major, parent de Ouattara, pour en faire le plus grand sujet d’enquête. Or ils sont des milliers d’Ivoiriens qui ont été massacrés dans la crise armée que vit le pays depuis septembre 2002. On peut citer le cas du célèbre musicien Marcellin Yacé, tué froidement alors qu’il rentrait de son studio. Il est tombé sous les balles des rebelles qui ont envahi Abidjan dans la nuit du 18 septembre 2002. Et les tueurs de l’artiste Marcellin Yacé, en remontant la chaîne de commandement de la rébellion, sont Issiaka Ouattara dit Wattao, Tuo Fozié, Koné Messamba, Chérif Ousmane, Koné Zakaria, Ibrahim Coulibaly dit IB et leurs troupes.
Ceux-là, à part feu IB, sont aujourd’hui nourris et blanchis par Alassane Ouattara. Ce sont les mêmes qui, en remontant toujours la chaîne, ont ôté la vie au ministre d’Etat Boga Doudou. Ce sont les mêmes qui sont encore revenus à la charge pour tuer
Désiré Tagro le 11 avril 2011. A Duékoué, Tabou, Sassandra, Méagui, Soubré et Yopougon, les Frci qui ont combattu et défendent encore Ouattara ont perpétré de nombreux crimes et continuent de le faire. Pour ces morts, Ouattara ne cesse de dire
que des enquêtes seront ouvertes pour arrêter les coupables. Mais, on ne voit pas ces fameuses enquêtes venir. A Abobo, Pk 18, Anonkoua Kouté et Anyama, le commando invisible dirigé par IB a fait de nombreuses victimes au nom d’Alassane Ouattara. Mais aucun de ces tueurs n’est inquiété. Comme pour se moquer des parents de ces victimes, Ouattara embrasse leurs bourreaux et vit avec eux le parfait amour. Pourquoi donc pour ces mêmes crimes de sang, on arrête des gens dont la culpabilité est difficile à établir ? Qui était là quand Yves Lambelin et ses compagnons ont été enlevés pour annoncer, tambour battant, que ces ravisseurs se trouvent dans le camp Gbagbo ? Quel jour le pouvoir mettra-t-il la main sur les éléments des Frci qui ont tué le Français, enseignant à Yamoussoukro ?
La justice veut sévir contre ceux qui ont commis des crimes de sang. Alors, que Ouattara et sa justice commencent par les meurtriers de Marcellin Yacé et étendent les poursuites sur Lakota, Bonon, Sinfra, Issia, Duékoué, Toulépleu, Bangolo, Zoukougbeu, Anonkoua-Kouté, Abobo, Anyama et partout où les rebelles, les com’zone devenus Frci, ont semé la mort.
Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr
On en est à 536 personnes auditionnées pour crimes de sang. Pour ce qui est de l’enlèvement, de la séquestration et l’assassinat de M. Yves Lambelin et ses compagnons, la justice d’Alassane Ouattara est à 17 inculpations dont les dernières sont celles d’un lieutenant, un adjudant chef, un sergent chef et un certain Cyriaq, tous éléments de la Garde républicaine et d’un sergent du Groupement des Sapeurs pompiers militaires. Quant au dossier relatif à l’enlèvement, séquestration et assassinat du colonel-major à la retraite, Dosso Adama, les arrestations continuent. Selon le pouvoir, cet illustre disparu est un parent d’Alassane Dramane Ouattara.
Donc, on comprend bien que de tous les Ivoiriens tombés dans la crise armée qui a
endeuillé de nombreuses familles, seule la mort du parent du chef de l’Etat retient l’attention de la justice. Qui fait par conséquent des pieds et des mains pour faire payer ceux qui ont tué le sieur Dosso Adama. La justice donne le sentiment dans cette affaire d’extraire la mort du colonel-major, parent de Ouattara, pour en faire le plus grand sujet d’enquête. Or ils sont des milliers d’Ivoiriens qui ont été massacrés dans la crise armée que vit le pays depuis septembre 2002. On peut citer le cas du célèbre musicien Marcellin Yacé, tué froidement alors qu’il rentrait de son studio. Il est tombé sous les balles des rebelles qui ont envahi Abidjan dans la nuit du 18 septembre 2002. Et les tueurs de l’artiste Marcellin Yacé, en remontant la chaîne de commandement de la rébellion, sont Issiaka Ouattara dit Wattao, Tuo Fozié, Koné Messamba, Chérif Ousmane, Koné Zakaria, Ibrahim Coulibaly dit IB et leurs troupes.
Ceux-là, à part feu IB, sont aujourd’hui nourris et blanchis par Alassane Ouattara. Ce sont les mêmes qui, en remontant toujours la chaîne, ont ôté la vie au ministre d’Etat Boga Doudou. Ce sont les mêmes qui sont encore revenus à la charge pour tuer
Désiré Tagro le 11 avril 2011. A Duékoué, Tabou, Sassandra, Méagui, Soubré et Yopougon, les Frci qui ont combattu et défendent encore Ouattara ont perpétré de nombreux crimes et continuent de le faire. Pour ces morts, Ouattara ne cesse de dire
que des enquêtes seront ouvertes pour arrêter les coupables. Mais, on ne voit pas ces fameuses enquêtes venir. A Abobo, Pk 18, Anonkoua Kouté et Anyama, le commando invisible dirigé par IB a fait de nombreuses victimes au nom d’Alassane Ouattara. Mais aucun de ces tueurs n’est inquiété. Comme pour se moquer des parents de ces victimes, Ouattara embrasse leurs bourreaux et vit avec eux le parfait amour. Pourquoi donc pour ces mêmes crimes de sang, on arrête des gens dont la culpabilité est difficile à établir ? Qui était là quand Yves Lambelin et ses compagnons ont été enlevés pour annoncer, tambour battant, que ces ravisseurs se trouvent dans le camp Gbagbo ? Quel jour le pouvoir mettra-t-il la main sur les éléments des Frci qui ont tué le Français, enseignant à Yamoussoukro ?
La justice veut sévir contre ceux qui ont commis des crimes de sang. Alors, que Ouattara et sa justice commencent par les meurtriers de Marcellin Yacé et étendent les poursuites sur Lakota, Bonon, Sinfra, Issia, Duékoué, Toulépleu, Bangolo, Zoukougbeu, Anonkoua-Kouté, Abobo, Anyama et partout où les rebelles, les com’zone devenus Frci, ont semé la mort.
Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr