Le directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) tient compte des griefs et des plaintes de nombreux travailleurs. Il a engagé une réorganisation des postes de responsabilité.
Beaucoup de choses se grognaient à la maison de la télévision à Cocody. Et, Lazare Aka Sayé, directeur général, n’a pas voulu rester sourd aux murmures de nombreux agents. La dernière note de service affichée aussi bien aux sièges de la télévision que de la radio nationale, donne le ton : Lanciné Fofana, rédacteur en chef du journal télévisé, Maxime Zogbo, chef des éditions à la Tv et Didier Bléou, directeur des programmes à la radio, sont demis de leurs fonctions. Ces trois personnes avaient été nommées sous la direction de Pascal Brou Aka. Ces nominations avaient soulevé le courroux de nombreux agents. Selon eux, c’étaient des attributions de complaisance. « J’espère que c’est le début d’un nettoyage », a indiqué sous le sceau de l’anonymat, un travailleur de la maison bleue. Pour lui, l’ex-Dga de la Rti1 doit aller plus loin. « Il y a des employés dont les noms ont été cités dans des affaires de vols de matériels durant la crise, qui ont été promus. Pendant que leur innocence n’a pas été prouvée, ils ont été bombardés chef », se plaint-il. Au niveau de la direction, des chefs de service acquiescent de la tête cette décision et estiment qu’elle est la bienvenue. «Ce sont des hommes qu’on dirige et on ne peut pas rester inactif face à leurs griefs», reconnaît notre interlocuteur. Toutefois, il recommande que tout cela se fasse avec élégance. Car, argumente-t-il, «nous sommes amené à collaborer avec eux en tant que chef ou non ». Les plus caciques pensent que ces réformes qui ne concernent que trois personnes doivent s’accélérer. « On ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs », défendent-ils tout en étant certains que d’autres noms sont sur la liste du Dg. Seulement, ceux qui avaient pensé à un dégraissage truculent de la part d’Aka Sayé (112 chefs de services), doivent attendre encore. Car, les personnes démises ont été remplacées par d’autres. C’est-à-dire que l’organigramme jugé pléthorique n’a pas encore changé. Toute chose qui ne désespère pas des préposés qui estiment avoir été marginalisés. « Vous voyez que personne n’a crié haro », se conforte un autre agent. En attendant le retour de Rti2, un problème de recrutement anime les débats à la télé. Georges Taï Benson, Robert Levi Provincial (Roro) et Jésus Kouassi Yobouet sont annoncés comme les grandes recrues du retour de la deuxième chaîne. Un fait qui n’enchante pas tout le monde. « On veut du neuf et on recrute des vieux », râle un travailleur qui croit que le successeur de Pascal Brou Aka trouvera vite une solution à ces bombes qui, craint-il, risquent d’exploser.
Sanou A.
Beaucoup de choses se grognaient à la maison de la télévision à Cocody. Et, Lazare Aka Sayé, directeur général, n’a pas voulu rester sourd aux murmures de nombreux agents. La dernière note de service affichée aussi bien aux sièges de la télévision que de la radio nationale, donne le ton : Lanciné Fofana, rédacteur en chef du journal télévisé, Maxime Zogbo, chef des éditions à la Tv et Didier Bléou, directeur des programmes à la radio, sont demis de leurs fonctions. Ces trois personnes avaient été nommées sous la direction de Pascal Brou Aka. Ces nominations avaient soulevé le courroux de nombreux agents. Selon eux, c’étaient des attributions de complaisance. « J’espère que c’est le début d’un nettoyage », a indiqué sous le sceau de l’anonymat, un travailleur de la maison bleue. Pour lui, l’ex-Dga de la Rti1 doit aller plus loin. « Il y a des employés dont les noms ont été cités dans des affaires de vols de matériels durant la crise, qui ont été promus. Pendant que leur innocence n’a pas été prouvée, ils ont été bombardés chef », se plaint-il. Au niveau de la direction, des chefs de service acquiescent de la tête cette décision et estiment qu’elle est la bienvenue. «Ce sont des hommes qu’on dirige et on ne peut pas rester inactif face à leurs griefs», reconnaît notre interlocuteur. Toutefois, il recommande que tout cela se fasse avec élégance. Car, argumente-t-il, «nous sommes amené à collaborer avec eux en tant que chef ou non ». Les plus caciques pensent que ces réformes qui ne concernent que trois personnes doivent s’accélérer. « On ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs », défendent-ils tout en étant certains que d’autres noms sont sur la liste du Dg. Seulement, ceux qui avaient pensé à un dégraissage truculent de la part d’Aka Sayé (112 chefs de services), doivent attendre encore. Car, les personnes démises ont été remplacées par d’autres. C’est-à-dire que l’organigramme jugé pléthorique n’a pas encore changé. Toute chose qui ne désespère pas des préposés qui estiment avoir été marginalisés. « Vous voyez que personne n’a crié haro », se conforte un autre agent. En attendant le retour de Rti2, un problème de recrutement anime les débats à la télé. Georges Taï Benson, Robert Levi Provincial (Roro) et Jésus Kouassi Yobouet sont annoncés comme les grandes recrues du retour de la deuxième chaîne. Un fait qui n’enchante pas tout le monde. « On veut du neuf et on recrute des vieux », râle un travailleur qui croit que le successeur de Pascal Brou Aka trouvera vite une solution à ces bombes qui, craint-il, risquent d’exploser.
Sanou A.