En raison des multiples crises, et aussi du délaissement des sites touristiques qui jadis faisaient la particularité du pays d’Houphouët-Boigny, la destination Côte d’Ivoire n’est plus prisée. Le constat est d’autant plus alarmant que les réceptifs hôteliers sont en piteux état sur l’ensemble du territoire national. Il y a donc urgence. Et les nouvelles autorités du pays font de la relance touristique une priorité. Le ministre en charge du Tourisme, Charles Aké Achimon, pour permettre à la Côte d’Ivoire de relever le défi ambitieux d’atteindre 500 000 touristes à l’horizon 2015, était avec ses plus proches collaborateurs récemment à Paris. Il a décliné les axes principaux de sa politique touristique : « Notre politique ambitieuse de développement du tourisme reposera sur trois axes : la création de dix à quinze nouveaux réceptifs hôteliers de niveau international répartis sur nos plus beaux sites, la baisse du prix du transport aérien et la mise en place d’un dispositif efficace de commercialisation de la destination Côte d’Ivoire dans le cadre d’un partenariat Etat-secteur privé. Nous cherchons à faire venir des touristes du monde entier sur les créneaux haut de gamme et intermédiaire et sur lesquels nous pouvons être plus compétitifs que sur celui du tourisme de masse. L’accueil devra être parfait dans toutes ses dimensions ».
Renforcer le partenariat public-privé
Le retour de la Côte d’Ivoire au rang des pays à fortes potentialités touristiques passe par la rigueur et la transparence dans la gestion des infrastructures existantes et la construction de nouveaux réceptifs hôteliers. L’Etat, sur ce plan, voit la nécessité de composer avec le secteur privé. La question était au centre d’une rencontre que le ministre Atchimon a eue avec Jean Olias, le promoteur des Suites Hotels. Il ressort de ces échanges le souhait de l’Etat ivoirien de céder l’exploitation des établissements à participation financière publique aux grandes enseignes : « Il s’agit de confier la gestion des établissements d’hébergement et de restauration à une structure privée pour un meilleur rendement de l’activité. A travers cette session, l’Etat entend renforcer la notoriété des établissements d’hébergement et de restauration grâce à la renommée de l’enseigne, améliorer le taux d’occupation de ces établissements, former et professionnaliser le personnel, assurer la maintenance de ces établissements et renforcer leurs capacités opérationnelles», a indiqué le ministre.
Les établissements concernés
L’obligation de résultat, principe cher au gouvernement Soro, impose que certains établissements soient confiés aux privés pour une amélioration des rendements. Il s’agit des hôtels de l’ancienne Société ivoirienne d’exploitation touristique et hôtelière (Sietho) qui n’ont pu faire l’objet de privatisation, l’hôtel Hambol de Katiola, l’hôtel Zanzan de Bondoukou, l’hôtel Carrefour de Séguéla, l’hôtel Renaissance de Dimbokro, les hôtels gérés par la société des Palaces de Cocody (Spdc) et ceux gérés par la Société de développement touristique de la Région des Lacs.
Hans Konan
Hanskonan2@yahoo.fr
Renforcer le partenariat public-privé
Le retour de la Côte d’Ivoire au rang des pays à fortes potentialités touristiques passe par la rigueur et la transparence dans la gestion des infrastructures existantes et la construction de nouveaux réceptifs hôteliers. L’Etat, sur ce plan, voit la nécessité de composer avec le secteur privé. La question était au centre d’une rencontre que le ministre Atchimon a eue avec Jean Olias, le promoteur des Suites Hotels. Il ressort de ces échanges le souhait de l’Etat ivoirien de céder l’exploitation des établissements à participation financière publique aux grandes enseignes : « Il s’agit de confier la gestion des établissements d’hébergement et de restauration à une structure privée pour un meilleur rendement de l’activité. A travers cette session, l’Etat entend renforcer la notoriété des établissements d’hébergement et de restauration grâce à la renommée de l’enseigne, améliorer le taux d’occupation de ces établissements, former et professionnaliser le personnel, assurer la maintenance de ces établissements et renforcer leurs capacités opérationnelles», a indiqué le ministre.
Les établissements concernés
L’obligation de résultat, principe cher au gouvernement Soro, impose que certains établissements soient confiés aux privés pour une amélioration des rendements. Il s’agit des hôtels de l’ancienne Société ivoirienne d’exploitation touristique et hôtelière (Sietho) qui n’ont pu faire l’objet de privatisation, l’hôtel Hambol de Katiola, l’hôtel Zanzan de Bondoukou, l’hôtel Carrefour de Séguéla, l’hôtel Renaissance de Dimbokro, les hôtels gérés par la société des Palaces de Cocody (Spdc) et ceux gérés par la Société de développement touristique de la Région des Lacs.
Hans Konan
Hanskonan2@yahoo.fr