Le groupe ‘’Silence des mosquées’’ est revenu à Abidjan avec le même enthousiasme. Et, le public au parfum de ses prouesses musicales le lui a bien rendu. Au fait, la salle Anoumabo du temple de Treichville était-elle silencieuse comme une mosquée, vendredi? Pas du tout.
L’ambiance de la salle Anoumabo du Palais de la culture de Treichville, vendredi, n’avait rien à voir avec la quiétude et le calme religieux d’une mosquée. Mais, ces deux lieux, bien que littéralement opposés, ont eu le même besoin lors de la 5e édition du concert-hommage à la femme donné par le groupe de cantiques religieux musulmans, Silence des mosquées. A savoir, chanter la gloire d’Allah. Et, ce qui s’est passé avec le groupe était loin du silence même si la religiosité était prépondérante. Sous les doigts magiques de Mansour, les douces mélodies de guitare qui accompagnaient les chants de Kader, d’Aziz et d’Ali, ont convaincu la salle Anoumabo pleine comme un œuf, qu’il fallait donner de la voix. Les répliques de la quasi-totalité du répertoire des jeunes français (Wa Soubhanallah, Les compagnons, Le cœur vaillant, Vieux, Les pierres de Gaza, Que Dieu soit loué, le temps des adieux…) ont traduit l’harmonie entre un public chaud et des chanteurs épatants. « Femmes d’Abidjan que la paix d’Allah soit sur vous ; aimées de Dieu, sa lumière nous unit », chantaient en chœur aussi bien le groupe que la foule. Un hommage qui atteindra son paroxysme avec une composition hommage à l’épouse du prophète Mohammad, Khadija. « Khadija, plume de tendresse. Elle ne manque pas de délicatesse, Khadija la princesse », des phrases qui ont soulagé ces nombreuses épouses, filles, nièces, tantes ou sœurs qui, durant tout le mois de ramadan ont écourté leur sommeil ou ont déployé une grande énergie pour permettre aux hommes de bien pratiquer le jeûne. Seulement, le groupe n’est pas limité à cet engagement auprès de la femme maîtresse du foyer. Les membres sont aussi au cœur de tous les combats touchant des musulmans à travers le monde. Bosnie (Cri de Bosnie), Gaza (Aziz a été emprisonné à Tel-Aviv au mois de juillet lors d’une manifestation pro-palestinienne). «Plus de 1.400 morts, 300 femmes, 400 enfants», ont-ils rappelé avant d’admettre que «les pierres de l’intifada sont les prières de Gaza». Queen Assabia, artiste-chanteuse de nationalité ghanéenne vivant aux Etats-Unis, convertie à l’islam et son frère ont chanté en duo avec les chantres. Plusieurs intermèdes ont permis à Sana Koné, la nouvelle coqueluche de la musique musulmane en Côte d’Ivoire et les envolées lyriques de Bakri Diabaté de donner du tonus à la salle. La marraine de l’évènement, la Première dame Dominique Ouattara, représentée par Bakary Konaté, a offert un million de FCFA aux organisateurs. Cette fête qui était à sa 5e édition a été organisée par la radio confessionnelle musulmane Al-Bayane soutenue par l’entreprise de téléphonie mobile Orange.
Sanou A.
L’ambiance de la salle Anoumabo du Palais de la culture de Treichville, vendredi, n’avait rien à voir avec la quiétude et le calme religieux d’une mosquée. Mais, ces deux lieux, bien que littéralement opposés, ont eu le même besoin lors de la 5e édition du concert-hommage à la femme donné par le groupe de cantiques religieux musulmans, Silence des mosquées. A savoir, chanter la gloire d’Allah. Et, ce qui s’est passé avec le groupe était loin du silence même si la religiosité était prépondérante. Sous les doigts magiques de Mansour, les douces mélodies de guitare qui accompagnaient les chants de Kader, d’Aziz et d’Ali, ont convaincu la salle Anoumabo pleine comme un œuf, qu’il fallait donner de la voix. Les répliques de la quasi-totalité du répertoire des jeunes français (Wa Soubhanallah, Les compagnons, Le cœur vaillant, Vieux, Les pierres de Gaza, Que Dieu soit loué, le temps des adieux…) ont traduit l’harmonie entre un public chaud et des chanteurs épatants. « Femmes d’Abidjan que la paix d’Allah soit sur vous ; aimées de Dieu, sa lumière nous unit », chantaient en chœur aussi bien le groupe que la foule. Un hommage qui atteindra son paroxysme avec une composition hommage à l’épouse du prophète Mohammad, Khadija. « Khadija, plume de tendresse. Elle ne manque pas de délicatesse, Khadija la princesse », des phrases qui ont soulagé ces nombreuses épouses, filles, nièces, tantes ou sœurs qui, durant tout le mois de ramadan ont écourté leur sommeil ou ont déployé une grande énergie pour permettre aux hommes de bien pratiquer le jeûne. Seulement, le groupe n’est pas limité à cet engagement auprès de la femme maîtresse du foyer. Les membres sont aussi au cœur de tous les combats touchant des musulmans à travers le monde. Bosnie (Cri de Bosnie), Gaza (Aziz a été emprisonné à Tel-Aviv au mois de juillet lors d’une manifestation pro-palestinienne). «Plus de 1.400 morts, 300 femmes, 400 enfants», ont-ils rappelé avant d’admettre que «les pierres de l’intifada sont les prières de Gaza». Queen Assabia, artiste-chanteuse de nationalité ghanéenne vivant aux Etats-Unis, convertie à l’islam et son frère ont chanté en duo avec les chantres. Plusieurs intermèdes ont permis à Sana Koné, la nouvelle coqueluche de la musique musulmane en Côte d’Ivoire et les envolées lyriques de Bakri Diabaté de donner du tonus à la salle. La marraine de l’évènement, la Première dame Dominique Ouattara, représentée par Bakary Konaté, a offert un million de FCFA aux organisateurs. Cette fête qui était à sa 5e édition a été organisée par la radio confessionnelle musulmane Al-Bayane soutenue par l’entreprise de téléphonie mobile Orange.
Sanou A.
