C’est à la date du 8 septembre prochain que le nom du nouveau directeur du Burida devrait être connu. Assiélou Michel Florent assurait l’intérim (depuis le 16 juin) pour une période maximum de 90 jours, selon les dispositions du texte (décret n° 2008 du 20 novembre 2008) portant réforme du Burida. Le conseil d’administration présidé par Fodjo Kadjo Abo qui a recommandé auprès du cabinet Global Search, un appel d’offres à candidature, attend encore les résultats. Si de l’avis d’un observateur de la scène culturelle, ledit cabinet «joue de sa crédibilité», des confidences se font déjà sur le rapport final de Global Search. Des voix annoncent Marcel Youpeh, grand favori pour diriger le Burida quand Assiélou Florent – candidat à sa propre succession – se verrait dans un fauteuil de directeur général adjoint (DGA). Du côté de la direction générale du Burida, ce sont d’autres noms qu’on leur fait entendre. Dans le trio final, il s’agit de Mme Diomandé Victorine, Aka Apollinaire, Mme Bah Ahmadou. Exit le DG intérimaire. Selon ce qui a été rapporté à un des conseillers de Assiélou Florent, «on aurait même appelé le ministre (Ndlr ; Maurice Bandaman) pour avoir peut-être son onction». Sur le sujet, le sérieux de Global Search est mis en doute par les proches de Assiélou Florent. «Le cabinet en question n’est pas sérieux ! Parce que des noms circulent déjà avec une grande probabilité d’être retenus», déplore un proche du DG par intérim.
De l’implication de Maurice Bandaman !
Joint hier au téléphone, Dembélé Fausseni le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie précise que «nulle part il n’est inscrit dans la procédure» que le rapport final de Global Search devait être acheminé au ministère. «Quand le cabinet finit, il envoie son rapport au conseil d’administration. Aucun rapport n’a été reçu par le ministère de la Culture. Le ministre n’a aucun candidat», fait-il entendre. Et d’ajouter que le candidat qui doit être choisi doit avoir le profil à la tâche.
Dans l’attente de l’audition depuis lundi … Assiélou, DGA ?
Alors qu’il devait être auditionné depuis le lundi 5 septembre dernier par Global Search, Assiélou Florent a attendu en vain. Jusqu’au moment où nous bouclions hier. Selon certaines indiscrétions, le cabinet aurait «bouclé» son travail. Comment l’équipe du DG intérimaire commente-t-elle le statut de DGA qui est sur certaines lèvres ?
«Assiélou ne sait rien de tout ça et est dans l’attente de son audition avec Global Search. Dans l’organigramme, il n’en a même pas encore été question. Tout ça, c’est au conseil d’administration de valider ! Il n’y a pas encore eu de conseil d’administration. Et, le conseil n’a encore réceptionné quoi que ce soit. Et déjà on sort des noms, on fait des nominations. Nous tombons tous des nues !», a fait savoir le directeur de l’information et de la communication, Yves Kané. Cependant, c’est au nouveau DG qu’il reviendra de faire de Assiélou son DGA (s’il le veut). Car précise l’article 43, «sur proposition du directeur général, le Conseil d'administration adopte l'organigramme du Burida». Dans la mesure donc où le conseil d’administration du Burida n’a validé aucun document, les conclusions du cabinet qui se font entendre, si elles sont justes, ne sont pas faites «dans les règles de l’art», soutient-on, au Burida.
Koné Saydoo
De l’implication de Maurice Bandaman !
Joint hier au téléphone, Dembélé Fausseni le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie précise que «nulle part il n’est inscrit dans la procédure» que le rapport final de Global Search devait être acheminé au ministère. «Quand le cabinet finit, il envoie son rapport au conseil d’administration. Aucun rapport n’a été reçu par le ministère de la Culture. Le ministre n’a aucun candidat», fait-il entendre. Et d’ajouter que le candidat qui doit être choisi doit avoir le profil à la tâche.
Dans l’attente de l’audition depuis lundi … Assiélou, DGA ?
Alors qu’il devait être auditionné depuis le lundi 5 septembre dernier par Global Search, Assiélou Florent a attendu en vain. Jusqu’au moment où nous bouclions hier. Selon certaines indiscrétions, le cabinet aurait «bouclé» son travail. Comment l’équipe du DG intérimaire commente-t-elle le statut de DGA qui est sur certaines lèvres ?
«Assiélou ne sait rien de tout ça et est dans l’attente de son audition avec Global Search. Dans l’organigramme, il n’en a même pas encore été question. Tout ça, c’est au conseil d’administration de valider ! Il n’y a pas encore eu de conseil d’administration. Et, le conseil n’a encore réceptionné quoi que ce soit. Et déjà on sort des noms, on fait des nominations. Nous tombons tous des nues !», a fait savoir le directeur de l’information et de la communication, Yves Kané. Cependant, c’est au nouveau DG qu’il reviendra de faire de Assiélou son DGA (s’il le veut). Car précise l’article 43, «sur proposition du directeur général, le Conseil d'administration adopte l'organigramme du Burida». Dans la mesure donc où le conseil d’administration du Burida n’a validé aucun document, les conclusions du cabinet qui se font entendre, si elles sont justes, ne sont pas faites «dans les règles de l’art», soutient-on, au Burida.
Koné Saydoo
