Sa Majesté Désiré Amon Tanoé (1er vice-président de la Commission)
Le premier vice-président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est diplomate de carrière. Il a servi, notamment, au Nigeria sous Félix Houphouët-Boigny. Après une riche carrière dans la diplomatie, l’ancien ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Nigeria est revenu au pays, plus précisément chez lui à Grand-Bassam pour occuper le trône des N’Zima Kotoko qui était vacant. Depuis plus de sept ans qu’il gère la cour royale des N’Zima de Grand-Bassam, Nanan Désiré Amon Tanoé s’est démarqué des autres têtes couronnées du pays par sa franchise et surtout par sa recherche constante de la vérité dans la grave crise qui a secoué la Côte d’Ivoire.
Cheick Boikary Fofana (2eme vice-président de la Commission)
Le deuxième vice-président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est un ancien banquier. Il a été directeur des Ressources humaines de la Société ivoirienne de Banque (SIB) Depuis 2000, l’actuel président du Conseil supérieur des Imams s’était fait remarquer par ses prêches assez critiques sur la gestion de la transition militaire. Ce qui lui a valu de nombreuses inimitiés qui l’ont poussé à s’exiler aux Etats-Unis d’Amérique. Revenu en Côte d’Ivoire en août 2006, l’imam principal de la mosquée d’Aghien a été intronisé un an plus tard par ses pairs pour occuper le prestigieux poste de président du Conseil des Imams de Côte d’Ivoire. Depuis qu’il est à ce poste, le Cheick Boikary Fofana a toujours joué la carte de la justice et de l’apaisement. Même au plus fort de la crise post-électorale où plusieurs de ses collègues imams ont été assassinés par des hommes en armes à la solde de Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, c’est cet homme qui est le numéro trois de la Commission chargée de réconcilier les Ivoiriens.
Monseigneur Siméon Ahouanan (Troisième vice-président de la Commission))
Le troisième vice-président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est connu par les Ivoiriens pour son franc-parler. Mgr Siméon Ahouana est l’un des rares prélats ivoiriens qui a toujours tenu le langage de vérité aux hommes politiques dans les moments difficiles qu’a connus la Côte d’Ivoire. Ancien curé de la paroisse Notre Dame d’Assomption de Koumassi, Mgr Ahouanan est devenu par la suite, Evêque de Yamoussoukro. C’est à ce poste qu’il s’est fait remarquer par les Ivoiriens en 2000 en demandant publiquement au général Robert Guéi de ne pas se présenter à l’élection présidentielle afin d’éviter à la Côte d’Ivoire, une crise plus grave que le coup d’Etat de décembre 1999. Malheureusement, il n’a pas été entendu. Depuis le déclenchement de la crise en septembre 2002, Mgr Ahouana a toujours prôné aux acteurs politiques le chemin de la vérité et le dialogue. Nommé plus tard archevêque métropolitain de Bouaké, l’ancien évêque de la capitale politique est resté constant dans son discours. Au plus fort de la crise post-électorale, il a été l’un des rares hommes de Dieu à avoir dénoncé la forfaiture de Laurent Gbagbo et ses camarades et la pseudo-fraude électorale qui a eu lieu à Bouaké que faisait courir le camp LMP. Avec un tel défenseur inconditionnel de la vérité, il ne serait pas exagéré d’avancer que le président de la Commission est bien entouré.
Odette Kouamé N’Guessan (Membre)
Mme Odette Kouamé n’Guessan n’est pas une inconnue des Ivoiriens d’un certain âge. Cadre de l’administration ivoirienne, elle a été d’abord ministre de l’Enseignement préscolaire, puis ministre de l’Education nationale au début des années 1990 sous Félix Houphouët-Boigny. Après une longue période de silence, elle revient au devant de la scène en tant que membre de la CDVR représentant la région du Centre dont elle est originaire.
Me Françoise Offoumou Khaudjiss (Membre)
Cette avocate de carrière, s’est surtout faite remarquer par son action en faveur des droits de l’Homme et surtout pour son combat pour la reconnaissance des droits de la femme au sein de la société civile. Me Offoumou Khaudjiss a été de tous les combats au cours de ces dernières années pour la défense des plus faibles et des plus démunis à travers son ONG et l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, c’est un nouveau défi qui se présente devant cette fervente chrétienne qui compare sa nouvelle mission à un sacerdoce. Me Offoumou représente l’Est de la Côte d’Ivoire dans cette commission.
Abdoulaye Koné (Membre)
Le ministre Abdoulaye Koné n’est pas non plus un inconnu pour ceux qui ont connu la Côte d’Ivoire des années 80-90. Car Abdoulaye Koné a été pendant longtemps ministre de l’Economie et des Finances du président Félix Houphouët-Boigny. Il est d’ailleurs l’un des rares ministres à être demeuré longtemps à ce poste. Tellement le président Houphouët-Boigny appréciait sa discrétion et son efficacité. C’est à ce grand serviteur de l’Etat, natif de Tengrela que le président de la République, sur proposition du président de la CDVR, a confié la lourde tâche de représenter le Nord.
Séry Bailly (Membre)
Le Pr. Séry Bailly est une éminence grise du monde universitaire en Côte d’ivoire. A la faculté d’anglais où il professe, il fait figure de référence. Le Pr. Séry Bailly a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sous le président Laurent Gbagbo. Membre influent du Front populaire ivoirien, le ministre Séry Bailly est connu pour être un modéré. C’est sans doute ce critère qui a poussé le président de la CDVR à porter son choix sur cet originaire de la région de Daloa pour représenter l’Ouest de la Côte d’ivoire dans la commission centrale.
Me Marie France Goffri (Membre)
Me Marie France Goffri est sans doute, l’un des membres le moins connu de la Commission. Avocate de carrière, elle est inscrite au barreau d’Abidjan. Elle est connue dans le milieu comme une brillante avocate qui ne joue pas avec les principes. Me Goffri a été cooptée par le président Banny pour représenter le Sud dans la Commission.
Djégué Kané Diallo (Membre)
C’est la vraie inconnue de la commission. Mme Djégué Kané Diallo a été choisie pour représenter les résidents africains en Côte d’Ivoire. Mme Kané Diallo est juriste de formation et de nationalité malienne.
Didier Drogba (Membre)
Sans doute, le plus connu des membres de la commission. Le capitaine des Eléphants n’est plus à présenter. Footballeur émérite, l’attaquant de Chelsea a été pour beaucoup dans le rôle de fédérateur des Eléphant durant la crise. Qui ne se souvient pas de l’appel pathétique à la paix et à l’entente de ce leader naturel aux Ivoiriens, après la qualification de la Côte d’ivoire à la coupe du monde de football pour la première fois de son histoire ? Ou encore du rôle qu’il a joué pour qu’en pleine crise soit joué le match Côte d’Ivoire-Madagascar au stade de la paix de Bouaké ? Compté parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le monde, c’est le contraire qui aurait étonné si le goaleador de l’équipe nationale de Côte d’ivoire ne figurait pas parmi les hommes et les femmes chargés de réconcilier les Ivoiriens. Il est tout à fait naturel que ce soit lui qui représente la diaspora ivoirienne dans cette commission.
Réalisée par
Jean-Claude Coulibaly
Le premier vice-président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est diplomate de carrière. Il a servi, notamment, au Nigeria sous Félix Houphouët-Boigny. Après une riche carrière dans la diplomatie, l’ancien ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Nigeria est revenu au pays, plus précisément chez lui à Grand-Bassam pour occuper le trône des N’Zima Kotoko qui était vacant. Depuis plus de sept ans qu’il gère la cour royale des N’Zima de Grand-Bassam, Nanan Désiré Amon Tanoé s’est démarqué des autres têtes couronnées du pays par sa franchise et surtout par sa recherche constante de la vérité dans la grave crise qui a secoué la Côte d’Ivoire.
Cheick Boikary Fofana (2eme vice-président de la Commission)
Le deuxième vice-président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est un ancien banquier. Il a été directeur des Ressources humaines de la Société ivoirienne de Banque (SIB) Depuis 2000, l’actuel président du Conseil supérieur des Imams s’était fait remarquer par ses prêches assez critiques sur la gestion de la transition militaire. Ce qui lui a valu de nombreuses inimitiés qui l’ont poussé à s’exiler aux Etats-Unis d’Amérique. Revenu en Côte d’Ivoire en août 2006, l’imam principal de la mosquée d’Aghien a été intronisé un an plus tard par ses pairs pour occuper le prestigieux poste de président du Conseil des Imams de Côte d’Ivoire. Depuis qu’il est à ce poste, le Cheick Boikary Fofana a toujours joué la carte de la justice et de l’apaisement. Même au plus fort de la crise post-électorale où plusieurs de ses collègues imams ont été assassinés par des hommes en armes à la solde de Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, c’est cet homme qui est le numéro trois de la Commission chargée de réconcilier les Ivoiriens.
Monseigneur Siméon Ahouanan (Troisième vice-président de la Commission))
Le troisième vice-président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation est connu par les Ivoiriens pour son franc-parler. Mgr Siméon Ahouana est l’un des rares prélats ivoiriens qui a toujours tenu le langage de vérité aux hommes politiques dans les moments difficiles qu’a connus la Côte d’Ivoire. Ancien curé de la paroisse Notre Dame d’Assomption de Koumassi, Mgr Ahouanan est devenu par la suite, Evêque de Yamoussoukro. C’est à ce poste qu’il s’est fait remarquer par les Ivoiriens en 2000 en demandant publiquement au général Robert Guéi de ne pas se présenter à l’élection présidentielle afin d’éviter à la Côte d’Ivoire, une crise plus grave que le coup d’Etat de décembre 1999. Malheureusement, il n’a pas été entendu. Depuis le déclenchement de la crise en septembre 2002, Mgr Ahouana a toujours prôné aux acteurs politiques le chemin de la vérité et le dialogue. Nommé plus tard archevêque métropolitain de Bouaké, l’ancien évêque de la capitale politique est resté constant dans son discours. Au plus fort de la crise post-électorale, il a été l’un des rares hommes de Dieu à avoir dénoncé la forfaiture de Laurent Gbagbo et ses camarades et la pseudo-fraude électorale qui a eu lieu à Bouaké que faisait courir le camp LMP. Avec un tel défenseur inconditionnel de la vérité, il ne serait pas exagéré d’avancer que le président de la Commission est bien entouré.
Odette Kouamé N’Guessan (Membre)
Mme Odette Kouamé n’Guessan n’est pas une inconnue des Ivoiriens d’un certain âge. Cadre de l’administration ivoirienne, elle a été d’abord ministre de l’Enseignement préscolaire, puis ministre de l’Education nationale au début des années 1990 sous Félix Houphouët-Boigny. Après une longue période de silence, elle revient au devant de la scène en tant que membre de la CDVR représentant la région du Centre dont elle est originaire.
Me Françoise Offoumou Khaudjiss (Membre)
Cette avocate de carrière, s’est surtout faite remarquer par son action en faveur des droits de l’Homme et surtout pour son combat pour la reconnaissance des droits de la femme au sein de la société civile. Me Offoumou Khaudjiss a été de tous les combats au cours de ces dernières années pour la défense des plus faibles et des plus démunis à travers son ONG et l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, c’est un nouveau défi qui se présente devant cette fervente chrétienne qui compare sa nouvelle mission à un sacerdoce. Me Offoumou représente l’Est de la Côte d’Ivoire dans cette commission.
Abdoulaye Koné (Membre)
Le ministre Abdoulaye Koné n’est pas non plus un inconnu pour ceux qui ont connu la Côte d’Ivoire des années 80-90. Car Abdoulaye Koné a été pendant longtemps ministre de l’Economie et des Finances du président Félix Houphouët-Boigny. Il est d’ailleurs l’un des rares ministres à être demeuré longtemps à ce poste. Tellement le président Houphouët-Boigny appréciait sa discrétion et son efficacité. C’est à ce grand serviteur de l’Etat, natif de Tengrela que le président de la République, sur proposition du président de la CDVR, a confié la lourde tâche de représenter le Nord.
Séry Bailly (Membre)
Le Pr. Séry Bailly est une éminence grise du monde universitaire en Côte d’ivoire. A la faculté d’anglais où il professe, il fait figure de référence. Le Pr. Séry Bailly a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sous le président Laurent Gbagbo. Membre influent du Front populaire ivoirien, le ministre Séry Bailly est connu pour être un modéré. C’est sans doute ce critère qui a poussé le président de la CDVR à porter son choix sur cet originaire de la région de Daloa pour représenter l’Ouest de la Côte d’ivoire dans la commission centrale.
Me Marie France Goffri (Membre)
Me Marie France Goffri est sans doute, l’un des membres le moins connu de la Commission. Avocate de carrière, elle est inscrite au barreau d’Abidjan. Elle est connue dans le milieu comme une brillante avocate qui ne joue pas avec les principes. Me Goffri a été cooptée par le président Banny pour représenter le Sud dans la Commission.
Djégué Kané Diallo (Membre)
C’est la vraie inconnue de la commission. Mme Djégué Kané Diallo a été choisie pour représenter les résidents africains en Côte d’Ivoire. Mme Kané Diallo est juriste de formation et de nationalité malienne.
Didier Drogba (Membre)
Sans doute, le plus connu des membres de la commission. Le capitaine des Eléphants n’est plus à présenter. Footballeur émérite, l’attaquant de Chelsea a été pour beaucoup dans le rôle de fédérateur des Eléphant durant la crise. Qui ne se souvient pas de l’appel pathétique à la paix et à l’entente de ce leader naturel aux Ivoiriens, après la qualification de la Côte d’ivoire à la coupe du monde de football pour la première fois de son histoire ? Ou encore du rôle qu’il a joué pour qu’en pleine crise soit joué le match Côte d’Ivoire-Madagascar au stade de la paix de Bouaké ? Compté parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le monde, c’est le contraire qui aurait étonné si le goaleador de l’équipe nationale de Côte d’ivoire ne figurait pas parmi les hommes et les femmes chargés de réconcilier les Ivoiriens. Il est tout à fait naturel que ce soit lui qui représente la diaspora ivoirienne dans cette commission.
Réalisée par
Jean-Claude Coulibaly
