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Politique Publié le mercredi 7 septembre 2011 | Nord-Sud

Cheikh Boikary Fofana, 2è vice-président : «Nous réussirons, inch’Allah»

«Il s’agissait d’une prise de contact, de la présentation de l’ordonnance qui a créé la commission. Nous avons écouté le président de la commission qui nous a donné les grandes lignes de cette ordonnance et les prochaines étapes à suivre et, nous pensons que pour le moment nous suivons attentivement ce calendrier et nous allons nous mettre au travail, inch’ Allah. Nous mesurons l’ampleur de notre tâche. Et, j’espère que nous réussirons avec l’aide de Dieu ».

Aboulaye Koné,
représentant du Nord :
«Les Ivoiriens
doivent se parler»
Je remercie monsieur le président de la République qui nous a fait confiance en nous nommant membre de cette commission dialogue, vérité et reconciliation. C’est une mission dont nous sommes chargés. La mission est importante et chacun de nous s’est engagé à la réussir. Nous ferons tout pour la réussir dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. Comme l’a dit le président Charles Konan Banny, nous voulons que la Côte d’Ivoire redevienne véritablement un pays de paix, un pays de fraternité qui implique le progrès. Il faut que les Ivoiriens se parlent ; il faut que les Ivoiriens dialoguent; il faut que les Ivoiriens se fassent confiance. Que ces Ivoiriens acceptent de vivre ensemble, dans l’intérêt supérieur de nos populations. En tout cas, nous adhérons tous à cela et nous allons demander qu’effectivement, le moment venu ce message ne soit pas seulement au niveau d‘Abidjan, mais dans toute la Côte d’ Ivoire.

Odette Kouamé, représentante du Centre : « Le pays a besoin de retrouver tous ses enfants »
« C’est une lourde tâche que le président de la République vient de confier à cette équipe de 11 membres, comme une belle équipe de football. C’est un sentiment de satisfaction aussi parce que je sais que ce pays a besoin de retrouver tous ses enfants, de retrouver tous ses habitants, afin que la Côte d’Ivoire puisse rebâtir et reconquérir son lustre d’antan. Donc, je me mets à la disposition du pays et je ferai ce que le pays me demande ».

Me Françoise Kaudjhis Offoumou représentante de l’Est : «Chaque Ivoirien doit se sentir concerné»
« Le président Charles Konan Banny nous a fait comprendre la tâche ; la tâche qui est comme un sacerdoce que nous allons accomplir au sein de cette commission et nous avons donc à saisir les cœurs des Ivoiriens, à les approcher pour instaurer un dialogue équitable, de manière à ce que ceux qui ont pu être violateurs des droits humains puissent se reconnaître comme tels, se repentir, demander pardon à la République, c’est-à-dire aux uns et autres. La tâche est noble et je suis heureuse de participer à cette mission-là. Pour cela, je voudrais exprimer toute ma gratitude, d’abord au président Charles Konan Banny et au président de la République. Je compte donner du meilleur de moi-même pour contribuer à relever tous les défis pour pouvoir parvenir à la paix durable et à la cohésion sociale. Les Ivoiriens sont fatigués. Chacun veut la paix. Et, chacun doit y contribuer. Chaque Ivoirien doit se sentir concerné par le processus de réconciliation et apporter le meilleur de lui-même pour qu’il puisse aboutir ».

Djégué Kane Diallo, représentante Cedeao : «Nous verrons le bout du tunnel»
«La commission est maintenant une réalité. Nous sommes-là pour bien mener cette mission. C’est la preuve qu’il y a eu un grand changement en Côte d’Ivoire et que l’injustice n’existe plus. Nous sommes-là pour parler et pour demander pardon à tous ceux qui ont été vexés, à tous ceux qui ont perdu leurs biens lors de cette crise. Et, je pense qu’ensemble, nous verrons le bout du tunnel ».
Propos recueillis par B.K.I.
Coll STC (stagiaire)
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