Catherine, employée de maison chez dame B. Fatim à la cité Ciad-Primo (M'Pouto), ne voudrait pas faire abstraction à la citation de Pierre Corneille disant : ''Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années''. Âgée à peine de 15 ans, elle exerce déjà ses talents dans le vol. Mardi 06 septembre dernier, elle a dérobé la somme de 150.000 F de sa patronne qu'elle a fourrés dans son sexe. Pour son malheur, elle a été prise après une fouille minutieuse de la maitresse des lieux. Mais comment cette gamine a pu s'emparer d'une somme aussi importante ? Son modus operandi a consisté à filer dame B. Fatim. Selon les informations en notre possession, Fatim qui a fait valoir ses droits à la retraite depuis trois mois, a entrepris des travaux de réhabilitation de sa maison. Pour payer ses ouvriers, elle s'est rendue en début d'après-midi à la banque pour faire une opération. Revenue de ses courses à 19 heures, dame B. Fatim a déposé momentanément son sac à main contenant la somme de 350.000 fcfa dans la chambre, le temps de faire le dispatching. C'est alors que son mobilophone a commencé à grésiller. Vu les difficultés de connexion dans la maison, elle est sortie de la chambre pour se retrouver à l'arrière-cour afin de mieux communiquer. Catherine qui suivait les moindres gestes de sa patronne, profite de ce moment d'inattention pour s'introduire dans la chambre principale. Du sac, elle soutire 15 billets de 10.000 fcfa, soit l'équivalent de 150.000 Fcfa qu'elle cache dans ses parties intimes. Mais ce forfait sera vite constaté par la maitresse des lieux, qui est venue reprendre son sac à main. ''Qui a touché à mon sac ?'' s'est écriée la dame, qui a constaté la perte d'une partie de la manne financière. ''Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi...'', a réagi penaud la gamine. Le doute n'est pas permis, le coupable ne peut être que Catherine. N'est-ce pas qu'elle était la seule à roder dans les parages toute à l'heure ! Soumise à un interrogatoire serré, elle reste campée sur sa position. S'ensuit une fouille corporelle qui ne produit rien. Quand dame Fatim pousse plus loin la curiosité, c'est pour découvrir des coupures rangées dans le sexe de la servante. Alertés, des éléments des Frci sont venus appréhender la petite voleuse pour la conduire à leur base. Aux dernières nouvelles, dame Fatim a dit ne plus vouloir des services de Catherine chez elle.
G. DE GNAMIEN
G. DE GNAMIEN