Il y a eu un ‘’remplacement basket’’ à la prison de Boundiali où l’ancienne ministre, Jacqueline Oble, a pris la place de sa collègue, Danielle Boni Claverie.
L’étau de la justice ivoirienne vient de se resserrer davantage sur le Pr Jacqueline Oble, candidate malheureuse à la présidentielle de la fin de l’année 2010. De sources concordantes, l’ancienne garde des sceaux dans le gouvernement d’Alassane Ouattara de 1990 à 1993 a été formellement inculpée par le parquet d’Abidjan pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat, d’atteinte à l’autorité de l’Etat, usurpation de fonction…Conséquence de cette inculpation, cette brillante universitaire qui s’était rangée du côté de Laurent Gbagbo, dans l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2010, a été mise aux arrêts puis conduite à la prison de Boundiali. Elle y rejoint plusieurs cadres, membres du Front populaire ivoirien (Fpi) ou qui avaient décidé de prendre part au gouvernement illégal et illégitime formé par l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, le 4 décembre 2010. L’ancienne candidate indépendante y retrouve notamment, Marie-Gilbert Aké N’Gbo, le Premier ministre fantoche de Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, Adèle Dédi, Louis-Philippe Dacoury-Tabley, Ettien Amoikon ou encore Christine Adjobi. Comme eux, Jacqueline Oble avait intégré ce gouvernement où elle hérite du portefeuille de ministre de l’Education nationale. Pendant environ un mois, Jacqueline occupera même le poste de porte-parole de ce gouvernement conduit par Marie-Gilbert Aké N’Gbo, un universitaire comme elle. Mais, à la différence des 23 pensionnaires qu’elle retrouve à la prison de Boundiali, Jacqueline Oble n’a pas transité à l’hôtel la Pergola (Abidjan). Son inculpation survient trois mois après qu’elle a été entendue sur procès-verbal par Koné Mamadou, juge d’instruction au 3e cabinet du tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau. La seule pensionnaire de la prison de Boundiali qui manquera à l’appel au moment où arrive Jacqueline Oble, est l’ancienne ministre de l’Information d’Henri Konan Bédié, Akissi Danielle Boni Claverie. Toujours selon nos sources, la soi-disant ministre de la Famille et des Affaires sociales dans le gouvernement d’Aké N’Gbo, est désormais pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Pour rappel, l’ancienne journaliste à la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti), au deuxième jour de son arrivée à la prison de Boundiali, avait commencé à boycotter les repas qui lui étaient servis, évoquant notamment la qualité des mets, mais aussi des douleurs dorsolombaires. Ce serait d’ailleurs pour ce motif que Mme Boni Claverie aurait été admise à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie pour des soins. Elle a donc été transférée à la Maca, pour tenir sans doute compte de son état de santé.
Marc Dossa
L’étau de la justice ivoirienne vient de se resserrer davantage sur le Pr Jacqueline Oble, candidate malheureuse à la présidentielle de la fin de l’année 2010. De sources concordantes, l’ancienne garde des sceaux dans le gouvernement d’Alassane Ouattara de 1990 à 1993 a été formellement inculpée par le parquet d’Abidjan pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat, d’atteinte à l’autorité de l’Etat, usurpation de fonction…Conséquence de cette inculpation, cette brillante universitaire qui s’était rangée du côté de Laurent Gbagbo, dans l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2010, a été mise aux arrêts puis conduite à la prison de Boundiali. Elle y rejoint plusieurs cadres, membres du Front populaire ivoirien (Fpi) ou qui avaient décidé de prendre part au gouvernement illégal et illégitime formé par l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, le 4 décembre 2010. L’ancienne candidate indépendante y retrouve notamment, Marie-Gilbert Aké N’Gbo, le Premier ministre fantoche de Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, Adèle Dédi, Louis-Philippe Dacoury-Tabley, Ettien Amoikon ou encore Christine Adjobi. Comme eux, Jacqueline Oble avait intégré ce gouvernement où elle hérite du portefeuille de ministre de l’Education nationale. Pendant environ un mois, Jacqueline occupera même le poste de porte-parole de ce gouvernement conduit par Marie-Gilbert Aké N’Gbo, un universitaire comme elle. Mais, à la différence des 23 pensionnaires qu’elle retrouve à la prison de Boundiali, Jacqueline Oble n’a pas transité à l’hôtel la Pergola (Abidjan). Son inculpation survient trois mois après qu’elle a été entendue sur procès-verbal par Koné Mamadou, juge d’instruction au 3e cabinet du tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau. La seule pensionnaire de la prison de Boundiali qui manquera à l’appel au moment où arrive Jacqueline Oble, est l’ancienne ministre de l’Information d’Henri Konan Bédié, Akissi Danielle Boni Claverie. Toujours selon nos sources, la soi-disant ministre de la Famille et des Affaires sociales dans le gouvernement d’Aké N’Gbo, est désormais pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Pour rappel, l’ancienne journaliste à la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti), au deuxième jour de son arrivée à la prison de Boundiali, avait commencé à boycotter les repas qui lui étaient servis, évoquant notamment la qualité des mets, mais aussi des douleurs dorsolombaires. Ce serait d’ailleurs pour ce motif que Mme Boni Claverie aurait été admise à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie pour des soins. Elle a donc été transférée à la Maca, pour tenir sans doute compte de son état de santé.
Marc Dossa