En décidant d’inscrire les velléités de candidature des cadres des Forces nouvelles dans le cadre de l’alliance avec le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Guillaume Soro réaffirme son soutien au président Alassane Ouattara.
La bataille des partisans d’Alassane Ouattara n’aura pas lieu ! N’en déplaise aux oiseaux de mauvais augures. Après Innocent Anaky Kobena qui a soutenu, mardi dernier, au terme d’un tête-à-tête avec le chef de l’Etat, qu’il n’y a pas de péril en la demeure au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), c’est au tour des Forces nouvelles de se mettre en ordre de bataille derrière Alassane Ouattara. L’importance que Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, attache à ce soutien au président nouvellement élu, se lit dans sa démarche. Sans tergiverser, dès l’ouverture du conclave qui les a réunis pour deux jours, à Bouaké, leur fief, le Premier ministre a clairement indiqué à ses hommes que ceux qui ont des ambitions électoralistes, doivent se joindre à la grande famille Rhdp, pour donner une majorité confortable à Alassane Ouattara à l’hémicycle. « Pourquoi meubler le paysage politique déjà surchargé ? Nous sommes un mouvement, pas un parti. Nous sommes en alliance avec le Rhdp. Alors, ne nous divisons pas, car l’union fait la force. Restons avec nos aînés Bédié, Ouattara, Mabri, Anaky, Gnamien Konan. Soyons unis ! », a tranché le secrétaire général des FN, à l’ouverture de leur conclave. Exit donc les candidatures sous la bannière FN, comme l’espéraient certainement plusieurs cadres de l’ex-rébellion. Fin de rêve aussi pour ceux qui attendaient de voir les Forces nouvelles se déchirer et s’embrouiller avec les caciques du Rhdp, au sujet des législatives ou des municipales. Ce qu’il convient de retenir dans la démarche de Guillaume Soro et de ses hommes, c’est la dynamique qu’ils veulent impulser à la coalition dite houphouétiste. Les élections locales étant perçues comme un test pour la cohésion, le soutien des Forces nouvelles devrait contribuer à amener à un rééquilibrage des prétentions des uns et des autres. Mais, de prime abord, ce que notent les observateurs, c’est la constance du leader de l’ex-rébellion. Au terme des deux tours de l’élection présidentielle de 2010, M. Soro n’avait pas hésité à se ranger du côté du peuple qui avait porté son choix sur Alassane Ouattara. Dans le combat engagé contre ce peuple par l’usurpateur, Laurent Gbagbo, le Premier ministre a mis à contribution, l’aile militaire de son mouvement, les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). La part prise par les FaFn à la libération du pays n’est plus à démontrer puisque ce sont surtout elles qui ont capturé Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier. Toujours dans la logique de servir la nouvelle Côte d’Ivoire qui naît avec Alassane Ouattara, Guillaume Soro entend donc mettre également l’aile civile des FN à la disposition de M. Ouattara pour la reconstruction du pays et à la réconciliation de ses fils. En termes simples, après avoir installé au pouvoir le président démocratiquement élu, le secrétaire général tient à l’aider à gouverner. Reste seulement à taire les démons de la division à l’intérieur des groupements politiques qui forment le Rhdp pour donner une majorité plus que confortable à Alassane Ouattara.
Marc Dossa
La bataille des partisans d’Alassane Ouattara n’aura pas lieu ! N’en déplaise aux oiseaux de mauvais augures. Après Innocent Anaky Kobena qui a soutenu, mardi dernier, au terme d’un tête-à-tête avec le chef de l’Etat, qu’il n’y a pas de péril en la demeure au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), c’est au tour des Forces nouvelles de se mettre en ordre de bataille derrière Alassane Ouattara. L’importance que Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, attache à ce soutien au président nouvellement élu, se lit dans sa démarche. Sans tergiverser, dès l’ouverture du conclave qui les a réunis pour deux jours, à Bouaké, leur fief, le Premier ministre a clairement indiqué à ses hommes que ceux qui ont des ambitions électoralistes, doivent se joindre à la grande famille Rhdp, pour donner une majorité confortable à Alassane Ouattara à l’hémicycle. « Pourquoi meubler le paysage politique déjà surchargé ? Nous sommes un mouvement, pas un parti. Nous sommes en alliance avec le Rhdp. Alors, ne nous divisons pas, car l’union fait la force. Restons avec nos aînés Bédié, Ouattara, Mabri, Anaky, Gnamien Konan. Soyons unis ! », a tranché le secrétaire général des FN, à l’ouverture de leur conclave. Exit donc les candidatures sous la bannière FN, comme l’espéraient certainement plusieurs cadres de l’ex-rébellion. Fin de rêve aussi pour ceux qui attendaient de voir les Forces nouvelles se déchirer et s’embrouiller avec les caciques du Rhdp, au sujet des législatives ou des municipales. Ce qu’il convient de retenir dans la démarche de Guillaume Soro et de ses hommes, c’est la dynamique qu’ils veulent impulser à la coalition dite houphouétiste. Les élections locales étant perçues comme un test pour la cohésion, le soutien des Forces nouvelles devrait contribuer à amener à un rééquilibrage des prétentions des uns et des autres. Mais, de prime abord, ce que notent les observateurs, c’est la constance du leader de l’ex-rébellion. Au terme des deux tours de l’élection présidentielle de 2010, M. Soro n’avait pas hésité à se ranger du côté du peuple qui avait porté son choix sur Alassane Ouattara. Dans le combat engagé contre ce peuple par l’usurpateur, Laurent Gbagbo, le Premier ministre a mis à contribution, l’aile militaire de son mouvement, les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). La part prise par les FaFn à la libération du pays n’est plus à démontrer puisque ce sont surtout elles qui ont capturé Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier. Toujours dans la logique de servir la nouvelle Côte d’Ivoire qui naît avec Alassane Ouattara, Guillaume Soro entend donc mettre également l’aile civile des FN à la disposition de M. Ouattara pour la reconstruction du pays et à la réconciliation de ses fils. En termes simples, après avoir installé au pouvoir le président démocratiquement élu, le secrétaire général tient à l’aider à gouverner. Reste seulement à taire les démons de la division à l’intérieur des groupements politiques qui forment le Rhdp pour donner une majorité plus que confortable à Alassane Ouattara.
Marc Dossa
