Cette fois, Me Roger Ouégnin, le président de l’Asec, a parié sur le mauvais cheval. Samedi à la Caistab, il avait le masque. Lui, le faiseur de roi, n’a pu faire de Salif Bictogo, le président du Stella et président d’une prétendue Conférence des présidents, le roi de la Fédération ivoirienne de football. Il avait révélé le dimanche 4 septembre dernier, en pleine campagne, qu’il avait été très décisif au cours des différentes élections à la Fif ces 20 dernières années. Et qu’il n’a jamais perdu ce genre de bataille. Si Dieng Ousseynou et Jacques Anouma ont occupé le fauteuil de président, c’était grâce à lui. Et que Salif Bictogo, son candidat, celui des clubs allait triompher le 10 septembre. Mais les urnes ont parlé. Le vrai choix des clubs, c’est Sidy Diallo. Nous l’avons à plusieurs reprises répété dans ces colonnes, qu’il n’y avait ni candidat des clubs, ni candidat du pouvoir. Cette thèse était de la poudre aux yeux, pour tromper des clubs et l’opinion publique. Un groupe de présidents avait voulu faire main basse sur la gestion de la Fif contre la volonté de la majorité des clubs. Me Roger Ouégnin doit comprendre que les temps et les mentalités ont changé. Et qu’il y a une nouvelle race de dirigeants qui a vu le jour. Il doit vite redescendre de son nuage et faire preuve de beaucoup d’humilité.
Choilio Diomandé
Choilio Diomandé
