Les membres du conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Bureau) majoritairement présents, se sont retrouvés hier lundi 12 septembre à 13 heures au cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, pour une séance de travail avec Maurice Bandaman. Le ministre avait reçu depuis le jeudi dernier, la proposition du conseil présidé par Abo Kadjo Fodjo de nommer (confirmer) au poste de directeur général du Burida, Assiélou Florent Michel – directeur général par intérim. Assiélou, confirmé par le conseil, était appelé en principe à terminer le mandat restant de dix (10) mois des administrateurs. Cette décision prise par les membres du conseil d’administration du Burida qui devait être entérinée par le ministre de tutelle par un décret, a été motivée le jeudi 8 septembre par certains manquements du cabinet de recrutement Global Search. Ainsi le conseil qui s’est réuni le jeudi dernier, a constaté que «le cabinet Global Search n’était plus crédible». Parce que les noms qui devaient être proposés? devant rester confidentiels avant que le conseil d’administration ne prenne connaissance, ont été ébruités dans la presse. C’est donc, après avoir dénoncé la crédibilité du cabinet de recrutement, que le conseil d’administration a pris sur lui, de proposer la nomination de Assiélou Florent Michel, DG par intérim. En recevant, hier lundi, les administrateurs du Burida, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, leur a fait savoir qu’il ne pouvait prendre en compte la proposition de nomination (confirmation) de Assiélou Florent. En réponse, selon nos sources, le ministre a dit à ses convives qu’il prenait la décision de nommer ‘’dans les heures qui suivent, un directeur général’’. Sans toutefois leur dire de qui il pourrait s’agir. De l’avis d’un administrateur, cette décision du ministre risque de créer un dysfonctionnement entre la direction générale et le conseil d’administration. Au sortir de la séance de travail, l’administrateur Ahmed Souaney avait annoncé sa démission. «Je tire les conséquences que je n’ai plus de raison d’être dans un tel conseil d’administration. Je décide donc de démissionner», a-t-il dit, avant que nous ne recevions un communiqué du ministère décidant de la mise en congé du conseil d’administration et de la révocation de Assiélou Michel Florent. Pour Ahmed Souaney, s’il est clair que la direction générale est arrivée au terme de 90 jours pour désigner un nouveau directeur général, les textes du décret 2008-357 du 20 novembre 2008 portant réforme du Burida restent ‘’muets’’ dans le cas où le conseil d’administration constate que le rapport du cabinet est rejeté par lui. «Nous n’avons pas fait quelque chose d’illégal ! Nous avons agi parce qu’il y avait une insuffisance dans le texte. En la matière, nous avons pris une proposition. En lieu et place d’une contre proposition, on (Ndlr ; le ministre) nous impose un autre directeur général», a-t-il critiqué. Joint pour avoir son avis sur la nomination de Mme Vieira, Ahmed Souaney a soutenu : «Nous tirons les conséquences de cette nomination car, tous nous savons les antécédents de Mme Vieira au Burida».
Koné Saydoo
Ce que dit l’article 67
Au titre VI du décret relatif aux dispositions transitoires et diverses, l’article 67 mentionne:
En cas de circonstance entraînant le dysfonctionnement partiel ou total des organes du Burida, il appartiendra au ministre en charge de la Culture de prendre par arrêté des mesures fonctionnelles et provisoires en vue de la sauvegarde de l`organisme.
Koné Saydoo
Ce que dit l’article 67
Au titre VI du décret relatif aux dispositions transitoires et diverses, l’article 67 mentionne:
En cas de circonstance entraînant le dysfonctionnement partiel ou total des organes du Burida, il appartiendra au ministre en charge de la Culture de prendre par arrêté des mesures fonctionnelles et provisoires en vue de la sauvegarde de l`organisme.