Il n’y a plus de clubs ivoiriens en Coupes africaines. L’Asec mimosas, qui tentait de sauver l’honneur ne dépassera pas la phase de poules de la Coupe de la Confédération. La faute à qui ?
C’est seulement au petit matin (2 heures) que la délégation de l’Asec est rentrée de son expédition tunisienne, après une longue escale au Maroc. Défaite (0-1), dimanche à Tunis par le Club africain dans le cadre de la 5è journée de la phase de poule, l’Asec mimosas est mathématiquement éliminée de la compétition. Même en cas de succès contre InterClube, lors de la dernière journée, dimanche à Abidjan, elle restera à quai. « Dans notre poule, il nous faut battre tous nos adversaires à domicile et aller faire un résultat à l’extérieur pour être qualifiés… », expliquait après le tirage au sort, le vice-président du club, Francis Ouégnin, plein d’optimisme. Mais dans les faits, les choses ne se sont guère déroulées comme souhaité. L’Asec a d’abord calé (1-1), au Stade Robert Champroux, devant le Club africain avant d’aller baisser pavillon en Angola contre l’InterClube (0-1), puis au Nigeria face à Kaduna United (1-2). Au passage, l’Asec avait obtenu sa seule victoire, jusque-là, lors de sa confrontation avec Kaduna United (2-1) au Stade Houphouet-Boigny. Conséquence, les jaune et noir ne totalisent que 4 points-2 en cinq matches. Voilà pour les chiffres. Sur le terrain, l’effectif de Sébastien Desabre a souvent présenté une copie sale. Un jeu indigent et dépourvu de redoutables buteurs (Bakayoko, Brefo, Kayodé, Boua Davy restent tendres pour la haute compétition). Une équipe manquant cruellement de véritables leaders ; Zagbayou Hughes, Koné Bakary, Okou Zahui, Diomandé Hamed Hervé ou encore Koffi Gauthier n’ont que leur vaillance. Quant à l’entraîneur, il découvre les réalités du football africain. Avouons-le, cet Asec-là n’est pas taillée pour les joutes africaines. Et pour redevenir l’ogre qu’elle a été dans un passé récent et espérer reconquérir l’Afrique, l’équipe chère à Me Roger Ouégnin devra sortir le chéquier et s’offrir des perles. Des vraies.
Guy-Florentin Yaméogo
C’est seulement au petit matin (2 heures) que la délégation de l’Asec est rentrée de son expédition tunisienne, après une longue escale au Maroc. Défaite (0-1), dimanche à Tunis par le Club africain dans le cadre de la 5è journée de la phase de poule, l’Asec mimosas est mathématiquement éliminée de la compétition. Même en cas de succès contre InterClube, lors de la dernière journée, dimanche à Abidjan, elle restera à quai. « Dans notre poule, il nous faut battre tous nos adversaires à domicile et aller faire un résultat à l’extérieur pour être qualifiés… », expliquait après le tirage au sort, le vice-président du club, Francis Ouégnin, plein d’optimisme. Mais dans les faits, les choses ne se sont guère déroulées comme souhaité. L’Asec a d’abord calé (1-1), au Stade Robert Champroux, devant le Club africain avant d’aller baisser pavillon en Angola contre l’InterClube (0-1), puis au Nigeria face à Kaduna United (1-2). Au passage, l’Asec avait obtenu sa seule victoire, jusque-là, lors de sa confrontation avec Kaduna United (2-1) au Stade Houphouet-Boigny. Conséquence, les jaune et noir ne totalisent que 4 points-2 en cinq matches. Voilà pour les chiffres. Sur le terrain, l’effectif de Sébastien Desabre a souvent présenté une copie sale. Un jeu indigent et dépourvu de redoutables buteurs (Bakayoko, Brefo, Kayodé, Boua Davy restent tendres pour la haute compétition). Une équipe manquant cruellement de véritables leaders ; Zagbayou Hughes, Koné Bakary, Okou Zahui, Diomandé Hamed Hervé ou encore Koffi Gauthier n’ont que leur vaillance. Quant à l’entraîneur, il découvre les réalités du football africain. Avouons-le, cet Asec-là n’est pas taillée pour les joutes africaines. Et pour redevenir l’ogre qu’elle a été dans un passé récent et espérer reconquérir l’Afrique, l’équipe chère à Me Roger Ouégnin devra sortir le chéquier et s’offrir des perles. Des vraies.
Guy-Florentin Yaméogo
