Après la défaite de la liste Bictogo qu’il avait parrainée à la faveur de l’élection du nouveau président de la Fif, Me Roger Ouégnin, le Pca de l’Asec Mimosas était, tout naturellement déçu. Toutefois, faisant preuve de fair-play après cette épreuve, il a reconnu la vérité des urnes. « La démocratie c’est la chose la plus simple : le respect de la victoire de l’autre et le respect du choix de la majorité. C’est tout », a-t-il souligné l’air grave. Face aux micros de la presse nationale et internationale, Me Roger s’est montré digne nonobstant la douleur de cet échec qui l’étreignait visiblement. «Il ne faut pas non plus penser que c’est extraordinaire. C’est comme ça la vie, avec des victoires et des échecs. On est forcément déçu quand on enregistre une défaite», a poursuivi le parrain de la liste Bictogo. Pour lui, nonobstant ce revers inopiné, il n’y a pas lieu de se laisser gagner par l’abattement. «Il ne s’agit surtout pas se décourager. Les défaites, j’en ai connues plusieurs. On retient surtout les victoires mais les défaites on les subit», a ajouté le patron de l’Asec Mimosas. Selon le vainqueur de la Ligue des champions 1998, «il ne faut jamais dire : on a perdu, tout est fini. Il faut continuer à se battre. Et l’essentiel, c’est qu’il faut que le football ivoirien en sorte grandi». Ce qui importe, à entendre le dirigeant, n’est rien d’autre que «le football ivoirien qui doit rayonner en Afrique et dans le monde. C’est ça la chose la plus importante». Car, a-t-il terminé, «les individus ne comptent pas, c’est la Côte d’Ivoire qui compte».
E. Djabia
E. Djabia
