Les deux émissaires de la Fifa, Prosper Abega et Primo Corvaro, sont repartis satisfaits après avoir supervisé l’élection à la Fif samedi à la Caistab. Avant son départ, Primo Corvaro explique comment la Fifa a vécu le retrait de Jacques Anouma.
Peut-on savoir les motivations de la Fifa à venir superviser les élections en Côte d’Ivoire?
Cela fait partie d’une activité traditionnelle, nous ne supervisons pas toutes les élections, mais la majorité est supervisée par la Fifa pour s’assurer que les élections se déroulent selon les règles établies, concernant la Côte d’Ivoire particulièrement, nous sommes arrivés parce que la Fédération va fonctionner avec une nouvelle équipe. On va donc prendre langue avec cette nouvelle équipe, échanger avec elle, faire sa connaissance. Il y a un partenariat indispensable entre la Fifa et les fédérations nationales pour expliquer les différents programmes qu’elle propose aux associations.
Quelles remarques avez-vous faites, comment avez-vous trouvé ces élections ?
Tout s’est bien déroulé, dans la transparence surtout. C’est une grande satisfaction. J’ai été marqué par le fair-play qui a prévalu. Bictogo a reconnu sa défaite et s’est dit prêt à travailler avec Sidy. Je pars avec une très bonne impression de la Côte d’Ivoire. Je vais le noter dans le procès verbal que je vais remettre au président Blatter. C’est une occasion pour féliciter la commission électorale indépendante qui a assumé son rôle avec beaucoup de professionnalisme.
Comment la Côte d’Ivoire est-elle vue du côté de la Fifa ?
Nous nous occupons de toutes les associations du football, il n’y a pas d’attention particulière sur la Côte d’Ivoire, mais nous savons à quel point la Côte d’Ivoire a produit des joueurs exceptionnels et va continuer à le faire. Nous souhaitons que ce potentiel atteigne son maximum. C’est une évidence parce qu’on aime le football et vous avez des joueurs et des futurs joueurs extraordinaires. Et on a du plaisir à les voir jouer.
Comment la Fifa a vécu le départ d’Anouma, lui-même membre de l’institution?
Nous en prenons note. Cela affectera plus la Côte d’Ivoire, sinon il continuera à assumer ses responsabilités internationales en étant membre du comité exécutif de la Caf et du comité exécutif de la Fifa. La collaboration à ce niveau va continuer et elle se fera ressentir en Côte d’Ivoire.
Anouma qui n’a plus de mandat de la Côte d’Ivoire à la FIFA? Cela ne l’affaibli pas quelque part au sein du comité exécutif ?
Non, du tout. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, on prend acte de son départ de la Fédération. Mais nous nous réjouissons de savoir qu’il va continuer au niveau de ces instances internationales.
La FIFA ne veut pas d’ingérence politique surtout dans le football. A quel moment intervient-elle exactement?
À tous les niveaux. Il y a un aspect préventif et un aspect réactif. Quand nous sommes arrivés par exemple, nous avons rencontré le ministre des sports. Nous avons expliqué comment la FIFA souhaite collaborer avec les autorités et quelles relations nous souhaitons avoir avec elles. Il est indispensable qu’il y ait une bonne collaboration entre les autorités qui investissent énormément dans le football comme la Fifa. Il faut donc une harmonie pour maximiser les investissements des uns et des autres.
Réalisé par Tibet Kipré
Peut-on savoir les motivations de la Fifa à venir superviser les élections en Côte d’Ivoire?
Cela fait partie d’une activité traditionnelle, nous ne supervisons pas toutes les élections, mais la majorité est supervisée par la Fifa pour s’assurer que les élections se déroulent selon les règles établies, concernant la Côte d’Ivoire particulièrement, nous sommes arrivés parce que la Fédération va fonctionner avec une nouvelle équipe. On va donc prendre langue avec cette nouvelle équipe, échanger avec elle, faire sa connaissance. Il y a un partenariat indispensable entre la Fifa et les fédérations nationales pour expliquer les différents programmes qu’elle propose aux associations.
Quelles remarques avez-vous faites, comment avez-vous trouvé ces élections ?
Tout s’est bien déroulé, dans la transparence surtout. C’est une grande satisfaction. J’ai été marqué par le fair-play qui a prévalu. Bictogo a reconnu sa défaite et s’est dit prêt à travailler avec Sidy. Je pars avec une très bonne impression de la Côte d’Ivoire. Je vais le noter dans le procès verbal que je vais remettre au président Blatter. C’est une occasion pour féliciter la commission électorale indépendante qui a assumé son rôle avec beaucoup de professionnalisme.
Comment la Côte d’Ivoire est-elle vue du côté de la Fifa ?
Nous nous occupons de toutes les associations du football, il n’y a pas d’attention particulière sur la Côte d’Ivoire, mais nous savons à quel point la Côte d’Ivoire a produit des joueurs exceptionnels et va continuer à le faire. Nous souhaitons que ce potentiel atteigne son maximum. C’est une évidence parce qu’on aime le football et vous avez des joueurs et des futurs joueurs extraordinaires. Et on a du plaisir à les voir jouer.
Comment la Fifa a vécu le départ d’Anouma, lui-même membre de l’institution?
Nous en prenons note. Cela affectera plus la Côte d’Ivoire, sinon il continuera à assumer ses responsabilités internationales en étant membre du comité exécutif de la Caf et du comité exécutif de la Fifa. La collaboration à ce niveau va continuer et elle se fera ressentir en Côte d’Ivoire.
Anouma qui n’a plus de mandat de la Côte d’Ivoire à la FIFA? Cela ne l’affaibli pas quelque part au sein du comité exécutif ?
Non, du tout. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, on prend acte de son départ de la Fédération. Mais nous nous réjouissons de savoir qu’il va continuer au niveau de ces instances internationales.
La FIFA ne veut pas d’ingérence politique surtout dans le football. A quel moment intervient-elle exactement?
À tous les niveaux. Il y a un aspect préventif et un aspect réactif. Quand nous sommes arrivés par exemple, nous avons rencontré le ministre des sports. Nous avons expliqué comment la FIFA souhaite collaborer avec les autorités et quelles relations nous souhaitons avoir avec elles. Il est indispensable qu’il y ait une bonne collaboration entre les autorités qui investissent énormément dans le football comme la Fifa. Il faut donc une harmonie pour maximiser les investissements des uns et des autres.
Réalisé par Tibet Kipré