La saison 2012-2013 est lancée. D`un club à l`autre, les objectifs divergent. Pour l`Africa, c`est le titre ou rien. Parole de Koné Cheick Oumar, PCA du club Vert et rouge, qui s`est ouvert au magazine LE MATCH en exclusivité. Bien assis dans son fauteuil après des soubresauts maîtrisés avec classe, l`homme déroule son plan d`actions pour 2013 et égratigne les va-t-en guerre. Il s`insurge en outre contre la gratuité des stades en Ligue1 et met la FIF en garde contre l`échec des Eléphants à la prochaine CAN.
Vous avez organisé une projection du match contre l`Asec chez vous à domicile, au profit des Membres Associés Mobilisés. Quel sens revêt pour vous une telle initiative?
A ma connaissance, c`était la première fois qu`un derby Asec-Africa se disputait en ouverture du championnat. J`avais très mal au cœur de voir ce match se dérouler à huis clos. Je suis intervenu auprès du Ministère et de la Fédération pour qu`il soit ouvert aux supporters, en vain. Ce qui me restait à faire, en tant que capitaine des Membres Associés, c`était d`être parmi eux. Afin qu`ils ne sentent pas la tristesse de suivre ce match à la télé. Je les ai donc réunis autour de moi pour créer l`ambiance du stade. Il fallait que j`enlève la tristesse et la monotonie dans le cœur des Membres Associés.
Vous l`ont-ils bien rendu? Est-ce que la mobilisation était à la hauteur de vos attentes?
Absolument! La cour a refusé du monde. Nous avions prévu 300 personnes. En fin de compte, on a été débordés. Il n`y avait plus de chaises. Mais, comme c`est le football, on s`est entendus. Il y en a qui étaient dans les escaliers, certains sur le gazon, d`autres assis deux par deux sur une chaise. Mais, ensemble, il y avait à manger pour tout le monde. Le reste de la viande de la Tabaski était encore là. On a tué deux moutons qui ont servi à faire des brochettes et du "choukouya" (viande braisée: ndlr). C`était une belle ambiance agrémentée par l`ouverture du score par notre équipe. C`était même mieux que si on était au stade.
Au-delà du score de parité (2-2) qui a sanctionné cette rencontre, la production de l`équipe vous a-t-elle donné de l`espoir pour la suite de la saison?
Je dirai que l`équipe m`a montré qu`elle en a encore dans le ventre. Au regard de ce derby, je sens que les joueurs se préparent très bien et que dans quelques semaines, ils seront imbattables. Je prends tout le monde à témoin, l`Africa ne sera battue par aucune équipe cette saison.
A vous entendre, on peut dire qu`après la non qualification en Superdivision la saison dernière, avec tout ce qu`on sait, le seul résultat qui compte pour l`Africa désormais, c`est le titre?
Pour moi, cette saison, c`est le titre. Ce n`est pas une affaire de deuxième place ou encore de place d`Africains. Cette position appartient à ceux qui ne se font pas confiance. L`Africa est le champion naturel de la Côte d`Ivoire. Certes, on nous a enlevé notre titre par des problèmes de papiers bizarres et des histoires montées de toutes pièces. Mais, sur le rectangle vert, nous restons champions. Et nous sommes dans cette dynamique. On nous a enlevé le titre sur papier, nous allons le récupérer. Bien plus, le titre de champion de Côte d`Ivoire n`est plus à discuter. Notre objectif, c`est d`être de bons ambassadeurs de la Côte d`Ivoire à l`extérieur. C`est-à-dire gagner la Ligue des champions. C`est cela ma préoccupation. Si mes joueurs et les encadreurs pensent que leur préoccupation c`est le titre, qu`ils me le disent, on va se séparer. Le titre, ce n`est pas mon problème. On est champions et on le restera. On se fait respecter en Côte d`Ivoire. Ensuite, on va défendre le drapeau ivoirien à l`extérieur.
Vous voulez donc donner l`image de l`Aigle fort qui règne ici comme ailleurs, n`est-ce pas?
C`est clair. L`Aigle doit voler très haut et couvrir l`Afrique. Quand vous regardez l`Aigle, c`est la carte de l`Afrique. L`Africa est très connu en Afrique. J`étais à Libreville et au Caire, je l`ai constaté. Il faut que la Côte d`Ivoire montre qu`au-delà de l`équipe nationale, le football ivoirien en club est aussi fort et reflète le niveau que nous occupons sur le plan international.
Après le "Défi oyé" dans l`ouest, vous aviez annoncé le "Surso`oyé" pour le 28 octobre dernier. Finalement, l`événement n`a plus eu lieu. Que prévoyez-vous en lieu et place, pour sonner la mobilisation des Membres Associés au cours de cette saison?
Merci de me donner l`occasion de parler du "Surso`". Vous voulez dire pourquoi l`événement du "Surso" n`a pas eu lieu. C`est simple. Il y a eu trop de coïncidences de dates, notamment la Supercoupe à Yamoussoukro (27 octobre) et l`ouverture du championnat (le 02 novembre). C`est clair que si nous voulions forcer, on nous aurait taxés de vouloir boycotter la Fédération. Ensuite, nous entrons dans le championnat, il n`y a pas assez de temps pour organiser des manifestations. On a donc décidé d`attendre une période plus propice pour faire la manifestation du "Surso". Sinon, le "Surso" lui-même n`est pas figé. Pour nous, cette saison 2012-2013 est placée sous le signe du sursaut Oyé. Ce sursaut doit se sentir à tous les niveaux: dans les résultats du club, dans la discipline, dans la mobilisation des supporters, dans les réalisations... Que cette année, l`Africa prenne un nouveau départ. Je veux qu`on dise que l`Africa a changé, positivement s`entend. Lire l’intégralité de cette interview dans le magazine LE MATCH disponible dans les kiosques à journaux et en librairie.
Vous avez organisé une projection du match contre l`Asec chez vous à domicile, au profit des Membres Associés Mobilisés. Quel sens revêt pour vous une telle initiative?
A ma connaissance, c`était la première fois qu`un derby Asec-Africa se disputait en ouverture du championnat. J`avais très mal au cœur de voir ce match se dérouler à huis clos. Je suis intervenu auprès du Ministère et de la Fédération pour qu`il soit ouvert aux supporters, en vain. Ce qui me restait à faire, en tant que capitaine des Membres Associés, c`était d`être parmi eux. Afin qu`ils ne sentent pas la tristesse de suivre ce match à la télé. Je les ai donc réunis autour de moi pour créer l`ambiance du stade. Il fallait que j`enlève la tristesse et la monotonie dans le cœur des Membres Associés.
Vous l`ont-ils bien rendu? Est-ce que la mobilisation était à la hauteur de vos attentes?
Absolument! La cour a refusé du monde. Nous avions prévu 300 personnes. En fin de compte, on a été débordés. Il n`y avait plus de chaises. Mais, comme c`est le football, on s`est entendus. Il y en a qui étaient dans les escaliers, certains sur le gazon, d`autres assis deux par deux sur une chaise. Mais, ensemble, il y avait à manger pour tout le monde. Le reste de la viande de la Tabaski était encore là. On a tué deux moutons qui ont servi à faire des brochettes et du "choukouya" (viande braisée: ndlr). C`était une belle ambiance agrémentée par l`ouverture du score par notre équipe. C`était même mieux que si on était au stade.
Au-delà du score de parité (2-2) qui a sanctionné cette rencontre, la production de l`équipe vous a-t-elle donné de l`espoir pour la suite de la saison?
Je dirai que l`équipe m`a montré qu`elle en a encore dans le ventre. Au regard de ce derby, je sens que les joueurs se préparent très bien et que dans quelques semaines, ils seront imbattables. Je prends tout le monde à témoin, l`Africa ne sera battue par aucune équipe cette saison.
A vous entendre, on peut dire qu`après la non qualification en Superdivision la saison dernière, avec tout ce qu`on sait, le seul résultat qui compte pour l`Africa désormais, c`est le titre?
Pour moi, cette saison, c`est le titre. Ce n`est pas une affaire de deuxième place ou encore de place d`Africains. Cette position appartient à ceux qui ne se font pas confiance. L`Africa est le champion naturel de la Côte d`Ivoire. Certes, on nous a enlevé notre titre par des problèmes de papiers bizarres et des histoires montées de toutes pièces. Mais, sur le rectangle vert, nous restons champions. Et nous sommes dans cette dynamique. On nous a enlevé le titre sur papier, nous allons le récupérer. Bien plus, le titre de champion de Côte d`Ivoire n`est plus à discuter. Notre objectif, c`est d`être de bons ambassadeurs de la Côte d`Ivoire à l`extérieur. C`est-à-dire gagner la Ligue des champions. C`est cela ma préoccupation. Si mes joueurs et les encadreurs pensent que leur préoccupation c`est le titre, qu`ils me le disent, on va se séparer. Le titre, ce n`est pas mon problème. On est champions et on le restera. On se fait respecter en Côte d`Ivoire. Ensuite, on va défendre le drapeau ivoirien à l`extérieur.
Vous voulez donc donner l`image de l`Aigle fort qui règne ici comme ailleurs, n`est-ce pas?
C`est clair. L`Aigle doit voler très haut et couvrir l`Afrique. Quand vous regardez l`Aigle, c`est la carte de l`Afrique. L`Africa est très connu en Afrique. J`étais à Libreville et au Caire, je l`ai constaté. Il faut que la Côte d`Ivoire montre qu`au-delà de l`équipe nationale, le football ivoirien en club est aussi fort et reflète le niveau que nous occupons sur le plan international.
Après le "Défi oyé" dans l`ouest, vous aviez annoncé le "Surso`oyé" pour le 28 octobre dernier. Finalement, l`événement n`a plus eu lieu. Que prévoyez-vous en lieu et place, pour sonner la mobilisation des Membres Associés au cours de cette saison?
Merci de me donner l`occasion de parler du "Surso`". Vous voulez dire pourquoi l`événement du "Surso" n`a pas eu lieu. C`est simple. Il y a eu trop de coïncidences de dates, notamment la Supercoupe à Yamoussoukro (27 octobre) et l`ouverture du championnat (le 02 novembre). C`est clair que si nous voulions forcer, on nous aurait taxés de vouloir boycotter la Fédération. Ensuite, nous entrons dans le championnat, il n`y a pas assez de temps pour organiser des manifestations. On a donc décidé d`attendre une période plus propice pour faire la manifestation du "Surso". Sinon, le "Surso" lui-même n`est pas figé. Pour nous, cette saison 2012-2013 est placée sous le signe du sursaut Oyé. Ce sursaut doit se sentir à tous les niveaux: dans les résultats du club, dans la discipline, dans la mobilisation des supporters, dans les réalisations... Que cette année, l`Africa prenne un nouveau départ. Je veux qu`on dise que l`Africa a changé, positivement s`entend. Lire l’intégralité de cette interview dans le magazine LE MATCH disponible dans les kiosques à journaux et en librairie.