Nommée Directrice général intérimaire du Burida, Mme Assa Anny Irène, épouse Vieira reçoit ce matin, des mains de son prédécesseur Florent Michel Assiélou, les attributions liées à ses nouvelles fonctions.
Sauf changement de dernière minute, c’est ce matin que Mme Assa Anny Irène, épouse Viera, Magistrate, spécialiste en Propriété intellectuelle de gestion des droits d’auteurs sera installée à la tête du Burida. Nommée le lundi 12 septembre Directrice générale intérimaire de l’organisme de gestion des droits d’auteurs, elle remplace à ce poste Florent Michel Assiélou qui a assuré les fonctions de Directeur général par intérim de la maison des artistes. Mme Assa Anny Vieira n’est pas une nouvelle venue dans la maison des artistes. Elle a déjà occupé, du 17 août 2002 au 15 mars 2006, le fauteuil de Directeur général, avant d’être remplacée le 23 mars de la même année par Cess Etienne nommé administrateur provisoire sous le magistère du ministre Mel Eg Théodore.
C’est en raison de «dysfonctionnements opérationnels» constatés entre le Bureau ivoirien des droits d’auteurs et le cabinet chargé de l’appel à candidatures pour trouver un nouveau directeur général que le ministre de la Culture et de la francophonie a décidé de démettre Florent Michel Assiélou et de «mettre en congé» le Conseil d’administration dirigé par Fodjo Abo. De fait, Bandaman Maurice a pris, le mercredi 8 juin, des mesures conservatoires, sur la base de l’article 67 du décret N°2008-357 du 20 novembre 2008, pour mettre fin au dysfonctionnement constaté tant au niveau du conseil d’administration qu’au niveau de la Direction Générale du Burida. Des mesures qui ont conduit à la désignation de Florent Michel Assiélou et Fodjo Abo en tant que Président du Conseil d’administration Directeur général intérimaire. Conformément à l’article 37 du même décret, le conseil d’administration disposait d’une période maximum de 90 jours pour la désignation d’un nouveau Directeur général par appel à candidature pour remettre la maison des artistes sur le chemin de la légalité. Alors que le mandat du Dg intérimaire expirait le jeudi 15 septembre, les services du ministère de la Culture constataient un dysfonctionnement opérationnel entre le Burida et le cabinet Global Search chargé de l’appel à candidature. Dans un courrier daté du 9 septembre, le conseil d’administration fait part de sa volonté de maintenir le Dg intérimaire jusqu’à la fin de son mandat. Une décision «illégale» qui a obligé le ministère de la Culture à se saisir de la question. Sur la base de l’article 67 du décret N°2008-357 du 20 novembre 2008, Bandaman Maurice a pris la décision de démettre Florent Michel Assiélou de ses fonctions et de congédier le Conseil. L’Assemblée générale du Burida est conviée, le samedi 15 octobre, à la salle Christian Lattier du palais de la culture de Treichville, à la séance de restitution de l’audit opérationnel, organisationnel, financier et juridique de l’organisme.
M’Bah Aboubakar
Sauf changement de dernière minute, c’est ce matin que Mme Assa Anny Irène, épouse Viera, Magistrate, spécialiste en Propriété intellectuelle de gestion des droits d’auteurs sera installée à la tête du Burida. Nommée le lundi 12 septembre Directrice générale intérimaire de l’organisme de gestion des droits d’auteurs, elle remplace à ce poste Florent Michel Assiélou qui a assuré les fonctions de Directeur général par intérim de la maison des artistes. Mme Assa Anny Vieira n’est pas une nouvelle venue dans la maison des artistes. Elle a déjà occupé, du 17 août 2002 au 15 mars 2006, le fauteuil de Directeur général, avant d’être remplacée le 23 mars de la même année par Cess Etienne nommé administrateur provisoire sous le magistère du ministre Mel Eg Théodore.
C’est en raison de «dysfonctionnements opérationnels» constatés entre le Bureau ivoirien des droits d’auteurs et le cabinet chargé de l’appel à candidatures pour trouver un nouveau directeur général que le ministre de la Culture et de la francophonie a décidé de démettre Florent Michel Assiélou et de «mettre en congé» le Conseil d’administration dirigé par Fodjo Abo. De fait, Bandaman Maurice a pris, le mercredi 8 juin, des mesures conservatoires, sur la base de l’article 67 du décret N°2008-357 du 20 novembre 2008, pour mettre fin au dysfonctionnement constaté tant au niveau du conseil d’administration qu’au niveau de la Direction Générale du Burida. Des mesures qui ont conduit à la désignation de Florent Michel Assiélou et Fodjo Abo en tant que Président du Conseil d’administration Directeur général intérimaire. Conformément à l’article 37 du même décret, le conseil d’administration disposait d’une période maximum de 90 jours pour la désignation d’un nouveau Directeur général par appel à candidature pour remettre la maison des artistes sur le chemin de la légalité. Alors que le mandat du Dg intérimaire expirait le jeudi 15 septembre, les services du ministère de la Culture constataient un dysfonctionnement opérationnel entre le Burida et le cabinet Global Search chargé de l’appel à candidature. Dans un courrier daté du 9 septembre, le conseil d’administration fait part de sa volonté de maintenir le Dg intérimaire jusqu’à la fin de son mandat. Une décision «illégale» qui a obligé le ministère de la Culture à se saisir de la question. Sur la base de l’article 67 du décret N°2008-357 du 20 novembre 2008, Bandaman Maurice a pris la décision de démettre Florent Michel Assiélou de ses fonctions et de congédier le Conseil. L’Assemblée générale du Burida est conviée, le samedi 15 octobre, à la salle Christian Lattier du palais de la culture de Treichville, à la séance de restitution de l’audit opérationnel, organisationnel, financier et juridique de l’organisme.
M’Bah Aboubakar
