Le chef de l’Etat a retrouvé ses bureaux, hier, 24h après la remise du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix au siège de l’Unesco à Paris. A sa descente d’avion, Alassane Ouattara s’est dit pressé de reprendre le travail.
Le président de la République est rentré hier de Paris où il est allé participer à la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. C’est un Alassane Ouattara pressé de reprendre le travail qui s’est adressé à la presse dans le salon d’honneur de l’aéroport. «Je suis content d’être de retour pour me remettre au travail », a-t-il affirmé. Le locataire du palais du Plateau n’a pas caché sa joie devant le succès de la manifestation qui a drainé du beau monde dans la capitale française. « C’était une très belle cérémonie. Surtout ce qui était à remarquer, c’était la présence de cinq chefs d’Etat en exercice dont la présidente d’Argentine, de trois anciens de chefs d’Etat, de deux Premiers ministres, de nombreux ministres représentant les pays voisins et le ministre d’Etat français de la Justice, chargé des questions de droits de l’homme », s’est réjoui le chef de l’exécutif ivoirien. Le choix du jury qui s’est porté sur une association de défense des droits de l’Homme est un signe encourageant pour le processus de réconciliation lancé sous ses auspices et marque une reconnaissance de l’action du premier président ivoirien. « Nous avons rendu hommage au président Houphouët-Boigny, le père fondateur de notre pays, pour ce qu’il nous a laissé comme héritage. Les interventions étaient également profondes puisqu’il s’agissait de parler de la paix et des droits de l’Homme », a soutenu le président Ouattara. Puis d’ajouter : « Le Prix, cette fois-ci, a été remis à l’association des grand-mères de la place de mai en Argentine. C’était poignant de voir la représentante de cette association révéler toutes les souffrances que des personnes ont vécues. Nous avons également indiqué que la Côte d’Ivoire a connu des souffrances et que nous étions en réconciliation et en approfondissement de la paix. Et que les Ivoiriens étaient unis pour aller à la paix ». Son déplacement sur les bords de la Seine en valait la peine en raison des contacts noués avec les décideurs français. « C’était un séjour qui m’a permis aussi de rencontrer de nombreuses personnalités au plan international et je me réjouis d’avoir fait ce déplacement», s’est félicité l’ancien Directeur général du Fmi. Pour son premier coup d’essai, Alassane Ouattara a « réveillé » le Prix Houphouët Boigny qui tombait aux oubliettes depuis un certain temps. Toute cette mobilisation autour de la récompense contribue à redorer le blason de la Côte d’Ivoire terni par plusieurs années de crise.
Nomel Essis
Le président de la République est rentré hier de Paris où il est allé participer à la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. C’est un Alassane Ouattara pressé de reprendre le travail qui s’est adressé à la presse dans le salon d’honneur de l’aéroport. «Je suis content d’être de retour pour me remettre au travail », a-t-il affirmé. Le locataire du palais du Plateau n’a pas caché sa joie devant le succès de la manifestation qui a drainé du beau monde dans la capitale française. « C’était une très belle cérémonie. Surtout ce qui était à remarquer, c’était la présence de cinq chefs d’Etat en exercice dont la présidente d’Argentine, de trois anciens de chefs d’Etat, de deux Premiers ministres, de nombreux ministres représentant les pays voisins et le ministre d’Etat français de la Justice, chargé des questions de droits de l’homme », s’est réjoui le chef de l’exécutif ivoirien. Le choix du jury qui s’est porté sur une association de défense des droits de l’Homme est un signe encourageant pour le processus de réconciliation lancé sous ses auspices et marque une reconnaissance de l’action du premier président ivoirien. « Nous avons rendu hommage au président Houphouët-Boigny, le père fondateur de notre pays, pour ce qu’il nous a laissé comme héritage. Les interventions étaient également profondes puisqu’il s’agissait de parler de la paix et des droits de l’Homme », a soutenu le président Ouattara. Puis d’ajouter : « Le Prix, cette fois-ci, a été remis à l’association des grand-mères de la place de mai en Argentine. C’était poignant de voir la représentante de cette association révéler toutes les souffrances que des personnes ont vécues. Nous avons également indiqué que la Côte d’Ivoire a connu des souffrances et que nous étions en réconciliation et en approfondissement de la paix. Et que les Ivoiriens étaient unis pour aller à la paix ». Son déplacement sur les bords de la Seine en valait la peine en raison des contacts noués avec les décideurs français. « C’était un séjour qui m’a permis aussi de rencontrer de nombreuses personnalités au plan international et je me réjouis d’avoir fait ce déplacement», s’est félicité l’ancien Directeur général du Fmi. Pour son premier coup d’essai, Alassane Ouattara a « réveillé » le Prix Houphouët Boigny qui tombait aux oubliettes depuis un certain temps. Toute cette mobilisation autour de la récompense contribue à redorer le blason de la Côte d’Ivoire terni par plusieurs années de crise.
Nomel Essis
