A mesure que les années passent, le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, comme le bon vin, se bonifie et gagne en notoriété. Cette 21e édition qui a vu la distinction d’une association argentine "Les grands-mères de la place de mai" illustre très bien que ce prix instauré en 1989 par l’Unesco en la mémoire du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne a amorcé un nouveau virage qui lui ouvre la voie vers les sommets. 21 éditions, 21 ans, c’est l’âge de l’accession à la pleine maturité du prix Houphouët-Boigny.
Tout ou presque a été particulier au cours de cette 21e édition du prix Houphouët. L’évènement déjà de classe mondiale a pris des galons supplémentaires.
En effet, au cours de la cérémonie qui vient de se dérouler au siège de l’Unesco à Paris place de Fontenoy, l’on a d’abord noté une mobilisation sans précédent des Ivoiriens. A commencer par le président Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et tous leurs alliés du Rhdp. Presque toutes les figures fortes du gouvernement Soro étaient à Paris avec les présidents de toutes les institutions de la République, des députés, des ambassadeurs ivoiriens en poste à l’étranger. Que dire des militants du Rhdp de l’Hexagone et d’Europe ? Sinon qu’ils ont été en première ligne dans cet élan de mobilisation et de solidarité. Ils étaient venus si nombreux que, ne pouvant contenir dans l’enceinte de l’auditorium de l’Unesco, les responsables du comité d’organisation du prix se sont vu obliger de les installer dans des salles annexes et de fixer des écrans géants pour leur permettre de suivre l’évènement. Mais mercredi dernier, il n’y avait pas que les Ivoiriens, les Africains sont venus en nombre honorer Houphouët-Boigny. En témoigne la présence distinguée des chefs d’Etat Abdoulaye Wade, Abdel Aziz Mohamed (Mauritanie), Blaise Compoaré du Faso, de plusieurs premiers ministres, de présidents d’institution nationale ou d’organisations internationales. Autour de ce parterre de personnalités, il y avait la France, des ambassadeurs d’autres pays européens mais aussi la présidente de la République d’Argentine Christina Fernandez qui s’est déplacée avec une importante délégation et près de 40 journalistes et hommes de médias qui ont assuré la retransmission en direct de la cérémonie dans ce pays phare de l’Amérique Latine.
Regain d’intérêt
Le regain d’intérêt pour le prix Houphouët a été bien ressenti dans les discours lors de cette cérémonie inoubliable. L’on peut relever d’abord les échanges de compliments et la grande complicité entre les présidents Bédié et Ouattara qui ont été mis en relief lors de leur allocution respective. Le gardien et protecteur du prix a salué le travail du président Ouattara à la tête du pays d’Houphouët, "Un haut cadre pétri de compétence et d’expérience" qui, selon lui, réussira. Alassane Ouattara que Bédié a appelé affectueusement ADO. En retour, le président de la République, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, a dit toute sa joie de participer à la remise de ce prix avant de renvoyer l’ascenseur à son "aîné" le président Bédié. Le prix Houphouët gagne en notoriété, il est de plus en plus connu aux quatre coins du monde. Mercredi, il y avait environ 200 journalistes venus de partout pour couvrir cet évènement au siège de l’Unesco. Selon le secrétaire exécutif, Alioune Traoré, 7 lauréats du prix ont déjà été nobelisés. Toute chose qui faisait la fierté de l’association des Grands-mères de la place de mai et de la présidente de la République d’Argentine Christina Fernandez. Houphouët a été honoré, l’Argentine honorée, la paix et les droits de l’homme célébrés et magnifiés au siège de l’Unesco, le plus grand carrefour des civilisations du monde. Dix-huit ans que le père fondateur nous a quittés mais l’on peut dire avec fierté que son héritage politique et philosophique reste encore vivace dans les esprits et dans les cœurs.
Akwaba Saint Clair
Envoyé spécial à Paris
Tout ou presque a été particulier au cours de cette 21e édition du prix Houphouët. L’évènement déjà de classe mondiale a pris des galons supplémentaires.
En effet, au cours de la cérémonie qui vient de se dérouler au siège de l’Unesco à Paris place de Fontenoy, l’on a d’abord noté une mobilisation sans précédent des Ivoiriens. A commencer par le président Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et tous leurs alliés du Rhdp. Presque toutes les figures fortes du gouvernement Soro étaient à Paris avec les présidents de toutes les institutions de la République, des députés, des ambassadeurs ivoiriens en poste à l’étranger. Que dire des militants du Rhdp de l’Hexagone et d’Europe ? Sinon qu’ils ont été en première ligne dans cet élan de mobilisation et de solidarité. Ils étaient venus si nombreux que, ne pouvant contenir dans l’enceinte de l’auditorium de l’Unesco, les responsables du comité d’organisation du prix se sont vu obliger de les installer dans des salles annexes et de fixer des écrans géants pour leur permettre de suivre l’évènement. Mais mercredi dernier, il n’y avait pas que les Ivoiriens, les Africains sont venus en nombre honorer Houphouët-Boigny. En témoigne la présence distinguée des chefs d’Etat Abdoulaye Wade, Abdel Aziz Mohamed (Mauritanie), Blaise Compoaré du Faso, de plusieurs premiers ministres, de présidents d’institution nationale ou d’organisations internationales. Autour de ce parterre de personnalités, il y avait la France, des ambassadeurs d’autres pays européens mais aussi la présidente de la République d’Argentine Christina Fernandez qui s’est déplacée avec une importante délégation et près de 40 journalistes et hommes de médias qui ont assuré la retransmission en direct de la cérémonie dans ce pays phare de l’Amérique Latine.
Regain d’intérêt
Le regain d’intérêt pour le prix Houphouët a été bien ressenti dans les discours lors de cette cérémonie inoubliable. L’on peut relever d’abord les échanges de compliments et la grande complicité entre les présidents Bédié et Ouattara qui ont été mis en relief lors de leur allocution respective. Le gardien et protecteur du prix a salué le travail du président Ouattara à la tête du pays d’Houphouët, "Un haut cadre pétri de compétence et d’expérience" qui, selon lui, réussira. Alassane Ouattara que Bédié a appelé affectueusement ADO. En retour, le président de la République, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, a dit toute sa joie de participer à la remise de ce prix avant de renvoyer l’ascenseur à son "aîné" le président Bédié. Le prix Houphouët gagne en notoriété, il est de plus en plus connu aux quatre coins du monde. Mercredi, il y avait environ 200 journalistes venus de partout pour couvrir cet évènement au siège de l’Unesco. Selon le secrétaire exécutif, Alioune Traoré, 7 lauréats du prix ont déjà été nobelisés. Toute chose qui faisait la fierté de l’association des Grands-mères de la place de mai et de la présidente de la République d’Argentine Christina Fernandez. Houphouët a été honoré, l’Argentine honorée, la paix et les droits de l’homme célébrés et magnifiés au siège de l’Unesco, le plus grand carrefour des civilisations du monde. Dix-huit ans que le père fondateur nous a quittés mais l’on peut dire avec fierté que son héritage politique et philosophique reste encore vivace dans les esprits et dans les cœurs.
Akwaba Saint Clair
Envoyé spécial à Paris
