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Sport Publié le mardi 20 septembre 2011 | Le Temps

Sébastien Desabre (Directeur technique de l’Asec Mimosas) : «Nous avons manqué de solidité et de maturité»

© Le Temps Par Prisca
Football / tour préliminaire Ligue des Champions : Asec Mimosas de Côte d`Ivoire bat Asc Snim Casando de Mauritanie : 7-0
Dimanche 30 janvier 2011. Abidjan. Stade Robert Champroux, de Marcory. Photo :
Eliminé en Coupe de la Confédération en phase de poule dimanche dernier nonobstant sa victoire 1-0 face à Interclube, Sébastien Desabre, le coach de l’Asec évoque ses regrets, dans cet entretien d’après match, et estime que tout n’est pas perdu pour autant malgré l’immaturité de ses joueurs.

L’Asec est éliminé malgré sa victoire 1-0 face à InterClube. Quels commentaires faites-vous ?

Le commentaire que je fais sur cette victoire, c’est qu’elle nous laisse encore plus de regrets. On reçoit le premier de notre poule en faisant un match moyen, parce que pour moi mes joueurs ont fait une bonne première mi-temps avant de faire une seconde moins bien.

On a fait tourner l’équipe et surtout en défense où trois joueurs, le gardien titulaire y compris, ont changé de poste ou étaient absents. Ce qui fait qu’on n’a pas trop tremblé derrière…Cette victoire nous laisse des regrets. C’est dans la gestion des matches à l’extérieur qu’on a perdu des points. Nous avions été souvent supérieurs à nos adversaires en des moments difficiles. Nous n’avons pas l’expérience de la maturité pour ramener quelque chose de l’extérieur. C’est dommage. Maintenant je ne vais pas oublier le travail que les joueurs ont abattu depuis le début de la préparation qui, comme vous le savez, a été difficile pour nous avec des matches en Ligue des Champions… Nous sortons de la compétition avec deux victoires, un match nul et trois défaites. Nous aurions voulu aller jusqu’en demi-finale. Je sais ce qu’ont fait les joueurs et je tiens à les féliciter.

Le match contre le Club Africain de Tunis lors de la première journée de la compétition au stade Robert Champroux n’était-il pas celui qu’il ne fallait pas perdre ?

Mathématiquement, si on rajoute deux points…parce que je ne connais pas le résultat contre le Club Africain qui a laissé des points à Kaduna. Et même si c’était le cas, ça n’aurait pas suffit. Il fallait gagner tous les matches chez nous dans notre poule. Il fallait aller chercher des points à l’extérieur. C’est sûr que si nous avions eu les trois points de la première journée, ça allait tourner autrement. Quand vous vous déplacez en compétition extérieure avec des joueurs moins expérimentés et dans des stades très compliqués, il y a un niveau émotionnel à gérer. Certains joueurs ne sont pas encore capables de gérer cela.

Pensez-vous que votre équipe avait le niveau pour disputer une coupe africaine cette saison ?

Je pense qu’aujourd’hui il nous manque beaucoup de choses qui pourraient nous permettre de gagner la Ligue des Champions. Beaucoup de choses qui pouvaient nous permettre d’aller loin nous ont manqué. Il nous manque de l’expérience et de la maturité. Et la solidité sur certains facteurs de jeu. Mais il faut dire que nous avons beaucoup de qualités. Mes joueurs démontrent qu’ils ont énormément de qualités. Ils démontrent qu’ils sont de très bons joueurs. Il nous manque deux ou trois joueurs qui pourront cadrer et gérer ces temps faibles de matches. Mais on y travaille et je sais qu’on y parviendra l’année prochaine. Ces petits manques ne sont pas énormes. On attaque une compétition sans deux attaquants, Kayodé et Bakayoko sur les deux premiers matches de la phase de poule, c’est un trou.

Nous avons constaté et nous allons faire le nécessaire en championnat pour repartir l’année prochaine.

Vous avez été éliminés en Ligue des Champions puis en Coupe de la Confédération maintenant. Pensez-vous que c’est une saison ratée pour vous ?

L’Asec Mimosas jouait sur trois tableaux. Mais rappelez-vous dans quelles conditions nous sommes allés jouer contre le Raja de Casablanca…On ne s’était entraîné que pendant dix jours. Et nous menions 1-0 là-bas jusque dans les arrêts de jeu… La saison n’est pas ratée.

Je pense que nous faisons une bonne saison qui est bien lancée parce qu’elle n’est pas terminée. Nous avons fait une avancée. Aujourd’hui, ce sont des bases qui sont jetées.

Nous continuons de travailler pour apporter de la solidité à cette équipe et avoir des joueurs dignes des ambitions du club.

Votre promotion à la tête de l’Asec est-elle la récompense du travail bien fait ?

Le travail bien fait doit être total pour répondre aux ambitions des dirigeants. Le principal, c’est d’essayer de faire le maximum. A la demande du président, j’ai répondu présent au poste de Directeur technique. C’est vrai qu’il y a des choses à faire. L’Asec n’est pas la meilleure équipe d’Afrique aujourd’hui. Mais elle a vraiment le potentiel pour le devenir. Et quand je vois des joueurs qui ont beaucoup de talents et qui donnent tout sur un terrain, c’est très encourageant et motivant pour moi de pouvoir répondre à un challenge comme celui-là… Moi qui connais les conditions de travail en Europe, je peux vous dire que le président Roger Ouégnin n’a rien à envier à celles de l’Europe.

Propos recueillis par Eugène Djabia
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