Dans la nuit d’avant-hier, un affrontement entre Frci et les populations de Cocody-Blockhauss a fait un blessé par balle et un véhicule de troupe calciné.
Un blessé par balle, un véhicule Frci incendié
Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 septembre, aux environs de 2 h du matin, une rixe a opposé la jeunesse du village Ebrié de Cocody-Blockhauss à trois éléments des Frci que sont : Sékou, ‘‘Gnagamisso’’et ‘‘l’homme au couteau’’. Cette altercation musclée qui a opposé les deux parties a fait un blessé par balle. Il s’agit du jeune Gomond Aké Pierre Léonce dit ‘‘Awôlô’’. Le véhicule de type 4X4 des Frci est également parti en fumée. Selon les témoignages recueillis sur place, l’affrontement entre les soldats et les jeunes du village est parti d’un fait banal. Tous installés en galantes compagnie dans le maquis « Terminus », l’alcool coule profusément sur les tables. Les soldats des Frci en tenues militaires, Kalachnikov en mains, rivalisent d’ardeur avec les jeunes du village présents dans le bar. Soudain, Sékou, élément Frci bien connu de Blockauss parce qu’ayant été bijoutier dans le village, avant de rejoindre les Frci, interpelle le jeune Gomond Pierre et ses amis sur l’énorme vacarme qu’ils font. Ces derniers n’accordent aucun crédit aux injonctions du ‘‘chef Sékou’’. Les choses commencent d’abord par une violente altercation verbale, avant de passer à la vitesse supérieure. Sékou, ‘‘ Gnagamisso’’ et ‘‘ l’homme au couteau’’ arment. Une balle part. Gomond Aké Pierre est atteint à la cuisse gauche. L’os fracturé sur le coup. Il s’écroule, baignant dans son sang. Toute cette scène, en présence de la mère de Gomond, alertée par les autres jeunes du village, qui ne cessait d’implorer en vain la pitié de « son fils » Sékou pour ne pas qu’il tire sur « son frère Awôlô ». Des coups de feu retentissent en l’air. Très rapidement, une horde de jeunes de la localité alertée envahie les soldats qui trouvent leur salut grâce à la rapidité de leurs jambes. A défaut d’avoir mis le grappin sur le franc tireur, Sékou, les jeunes du village calcinent entièrement le véhicule laissé sur place par les trois éléments des Frci. Dans les minutes qui ont suivi, un renfort descend sur le village. Des tirs partent de partout et ramènent le calme. Le lendemain, (Ndlr : hier) une délégation Frci s’est rendue sur les lieux et a mis la main sur ces trois éléments indélicats connus comme des durs de la pègre abidjanaise et qui ont enfilé le treillis à la faveur de la crise postélectorale. Les soldats indélicats ont été désarmés et déshabillés par les supérieurs hiérarchiques qui se sont rendus ensuite chez le chef du village aux fins de baisser la tension. Hier après-midi, à notre passage à Blockauss, la tension avait baissé. Mais les villageois continuaient de fulminer contre Sékou, un ancien jeune du village devenu Frci qui a visiblement décidé de régler ses comptes.
s.w
Un blessé par balle, un véhicule Frci incendié
Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 septembre, aux environs de 2 h du matin, une rixe a opposé la jeunesse du village Ebrié de Cocody-Blockhauss à trois éléments des Frci que sont : Sékou, ‘‘Gnagamisso’’et ‘‘l’homme au couteau’’. Cette altercation musclée qui a opposé les deux parties a fait un blessé par balle. Il s’agit du jeune Gomond Aké Pierre Léonce dit ‘‘Awôlô’’. Le véhicule de type 4X4 des Frci est également parti en fumée. Selon les témoignages recueillis sur place, l’affrontement entre les soldats et les jeunes du village est parti d’un fait banal. Tous installés en galantes compagnie dans le maquis « Terminus », l’alcool coule profusément sur les tables. Les soldats des Frci en tenues militaires, Kalachnikov en mains, rivalisent d’ardeur avec les jeunes du village présents dans le bar. Soudain, Sékou, élément Frci bien connu de Blockauss parce qu’ayant été bijoutier dans le village, avant de rejoindre les Frci, interpelle le jeune Gomond Pierre et ses amis sur l’énorme vacarme qu’ils font. Ces derniers n’accordent aucun crédit aux injonctions du ‘‘chef Sékou’’. Les choses commencent d’abord par une violente altercation verbale, avant de passer à la vitesse supérieure. Sékou, ‘‘ Gnagamisso’’ et ‘‘ l’homme au couteau’’ arment. Une balle part. Gomond Aké Pierre est atteint à la cuisse gauche. L’os fracturé sur le coup. Il s’écroule, baignant dans son sang. Toute cette scène, en présence de la mère de Gomond, alertée par les autres jeunes du village, qui ne cessait d’implorer en vain la pitié de « son fils » Sékou pour ne pas qu’il tire sur « son frère Awôlô ». Des coups de feu retentissent en l’air. Très rapidement, une horde de jeunes de la localité alertée envahie les soldats qui trouvent leur salut grâce à la rapidité de leurs jambes. A défaut d’avoir mis le grappin sur le franc tireur, Sékou, les jeunes du village calcinent entièrement le véhicule laissé sur place par les trois éléments des Frci. Dans les minutes qui ont suivi, un renfort descend sur le village. Des tirs partent de partout et ramènent le calme. Le lendemain, (Ndlr : hier) une délégation Frci s’est rendue sur les lieux et a mis la main sur ces trois éléments indélicats connus comme des durs de la pègre abidjanaise et qui ont enfilé le treillis à la faveur de la crise postélectorale. Les soldats indélicats ont été désarmés et déshabillés par les supérieurs hiérarchiques qui se sont rendus ensuite chez le chef du village aux fins de baisser la tension. Hier après-midi, à notre passage à Blockauss, la tension avait baissé. Mais les villageois continuaient de fulminer contre Sékou, un ancien jeune du village devenu Frci qui a visiblement décidé de régler ses comptes.
s.w