Avant la prochaine rentrée universitaire, une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique visite en ce moment des infrastructures de ce département à l’intérieur du pays.
« C’est un principe fondamental. L’Unité régionale de l’enseignement supérieur (Ures) a pour vocation à devenir une université. Avec la volonté affichée du président de la République de prendre en main ces aspects de l’éducation, il faut fonder beaucoup d’espoir de voir l’Ures de Daloa devenir dans les jours à venir une université ». Ces propos ont été tenus lundi, à la fin d’une visite des lieux, par le professeur Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre Cissé Ibrahim Bacongo qui conduisait une délégation de 13 membres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. On le voit, l’Ures de Daloa, où sont enseignées les sciences naturelles, est en passe de devenir une université à part entière, avec plusieurs facultés. Situant l’objet de cette visite, le chef de délégation après un tour sur les lieux, a dit : « Après la crise post-électorale et avec la volonté du président de la République de reconstruire le pays dans son ensemble, et comme le ministère de l’Enseignement supérieur fait partie de cet ensemble, le ministre Cissé Bacongo a constitué cette délégation pour visiter les structures à Daloa, à Bouaké et à Korhogo, afin de faire l’état des lieux avant la réouverture de ces Ures.» A Daloa, les infrastructures n’ont pas subi assez de dommages. Le directeur, Gnakri Dago, a toutefois déploré la mort de deux de ses agents dont un conseiller d’orientation et un appariteur. Le corps- enseignant comprend 43 membres dont un professeur titulaire, 18 maîtres- assistants et 24 professeurs. Mais, M. Gnakri souhaite le renforcement du personnel administratif. Le professeur Germain Gouren, président de l’Université d’Abobo-Adjamé dont dépend l’ures de Daloa, a présenté aux envoyés du ministre, la possibilité de l’extension de l’Université dans d’autres villes du Haut- Sassandra. Ainsi, les sites de l’église adventiste de Vavoua, de l’école forestière de Bouaflé, du Collège Flora de Daloa et des bâtiments à côté du massif rocheux d’Issia ont été répertoriés. Kpokpa Blé Alexis, directeur du Centre régional des œuvres universitaires (Crou), créé en 1997, a fait savoir que pour la prochaine transformation de l’Ures en université, il faut renforcer les capacités d’accueil actuels qui sont de 472 lits pour 707 étudiants. Il a regretté l’état de délabrement avancé des cités universitaires où des grands travaux sont nécessaires avant la prochaine ouverture des universités. En attendant la construction d’une résidence, il a évoqué la possibilité de la location d’un espace qui pourrait porter le nombre de lits à 1.000. Il n’a pas omis le sérieux problème de la restauration. Le directeur de cabinet-adjoint a promis rendre compte au ministre. Il faut noter que 500 bacheliers de 2010 viennent s’ajouter aux 707 étudiants initialement inscrits dans l’établissement. D’autres nouveaux bacheliers pourraient y être affectés à l’issue de la session du bac en cours.
Bayo Fatim à Daloa
« C’est un principe fondamental. L’Unité régionale de l’enseignement supérieur (Ures) a pour vocation à devenir une université. Avec la volonté affichée du président de la République de prendre en main ces aspects de l’éducation, il faut fonder beaucoup d’espoir de voir l’Ures de Daloa devenir dans les jours à venir une université ». Ces propos ont été tenus lundi, à la fin d’une visite des lieux, par le professeur Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre Cissé Ibrahim Bacongo qui conduisait une délégation de 13 membres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. On le voit, l’Ures de Daloa, où sont enseignées les sciences naturelles, est en passe de devenir une université à part entière, avec plusieurs facultés. Situant l’objet de cette visite, le chef de délégation après un tour sur les lieux, a dit : « Après la crise post-électorale et avec la volonté du président de la République de reconstruire le pays dans son ensemble, et comme le ministère de l’Enseignement supérieur fait partie de cet ensemble, le ministre Cissé Bacongo a constitué cette délégation pour visiter les structures à Daloa, à Bouaké et à Korhogo, afin de faire l’état des lieux avant la réouverture de ces Ures.» A Daloa, les infrastructures n’ont pas subi assez de dommages. Le directeur, Gnakri Dago, a toutefois déploré la mort de deux de ses agents dont un conseiller d’orientation et un appariteur. Le corps- enseignant comprend 43 membres dont un professeur titulaire, 18 maîtres- assistants et 24 professeurs. Mais, M. Gnakri souhaite le renforcement du personnel administratif. Le professeur Germain Gouren, président de l’Université d’Abobo-Adjamé dont dépend l’ures de Daloa, a présenté aux envoyés du ministre, la possibilité de l’extension de l’Université dans d’autres villes du Haut- Sassandra. Ainsi, les sites de l’église adventiste de Vavoua, de l’école forestière de Bouaflé, du Collège Flora de Daloa et des bâtiments à côté du massif rocheux d’Issia ont été répertoriés. Kpokpa Blé Alexis, directeur du Centre régional des œuvres universitaires (Crou), créé en 1997, a fait savoir que pour la prochaine transformation de l’Ures en université, il faut renforcer les capacités d’accueil actuels qui sont de 472 lits pour 707 étudiants. Il a regretté l’état de délabrement avancé des cités universitaires où des grands travaux sont nécessaires avant la prochaine ouverture des universités. En attendant la construction d’une résidence, il a évoqué la possibilité de la location d’un espace qui pourrait porter le nombre de lits à 1.000. Il n’a pas omis le sérieux problème de la restauration. Le directeur de cabinet-adjoint a promis rendre compte au ministre. Il faut noter que 500 bacheliers de 2010 viennent s’ajouter aux 707 étudiants initialement inscrits dans l’établissement. D’autres nouveaux bacheliers pourraient y être affectés à l’issue de la session du bac en cours.
Bayo Fatim à Daloa