Le président par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI, opposition) est monté au créneau le samedi 03 mars, pour exiger la réouverture des universités publiques, fermées depuis avril 2011 pour réhabilitation. «Nous allons paralyser l’école jusqu’à satisfaction de nos attentes, qui se résument en la réouverture des universités», a menacé Koua Justin, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au siège du Congrès national de résistance pour la démocratie (CNRD), à Cocody. Entouré de responsables de structures d’étudiants d’universités et de grandes écoles, le président intérimaire de la JFPI a annoncé que plusieurs actions d’envergure sont en vue dans les jours à venir, pour «mettre la pression sur le gouvernement à l’effet d’obtenir la reprise des cours incessamment». Selon le leader de la jeunesse du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, «la question de la réouverture des universités est une de nos priorités». C’est pourquoi, Koua Justin a fait savoir que la JFPI ne laissera aucun répit au chef de l’Etat et au gouvernement, jusqu’à ce que les revendications des étudiants soient satisfaites. «Nous ne pouvons pas être complices de la mort de l’éducation et de l’instruction en Côte d’Ivoire. Nous mènerons le combat jusqu’au bout. Aucun étudiant n’a intérêt à reculer pour ne pas trahir les générations à venir», a-t-il sonné la mobilisation. «Le moment de l’action est proche, et la JFPI va aborder dorénavant avec courage la question de la réouverture des universités», a martelé Koua Justin. D’ailleurs, joignant l’acte à la parole, le président par intérim de la JPFI et des leaders de mouvements estudiantins ont annoncé qu’ils tiendront le jeudi prochain, 08 mars, «un sit-in devant la présidence de la République, au Plateau». Le gouvernement a annoncé, lors de son dernier conseil des ministres le 29 février, la réouverture des universités publiques de Côte d’Ivoire en septembre prochain.
A. A.
A. A.