Depuis le 18 juin 2012, le ministère de l’enseignement supérieur a initié via internet, un recensement des étudiants des différentes universités publiques, qui ont été contraints à l’année blanche depuis l’installation du nouveau régime. Cette initiative est censée permettre la facilitation de la réouverture des universités publiques et le début des cours.
Mais après une semaine, fort est de constater que ce mécanisme est très défaillant tant nombre d’étudiants connaissent d’énormes désagréments. En effet, la validation du recensement passe par un certain nombre d’étapes à respecter dont la dernière est l’établissement d’une fiche d’identification à imprimer. Les étudiants ayant établi cette fiche doivent recevoir un accusé de réception dans leur boite mail, correspondant à la validation de l’opération, à l’enregistrement définitif de l’étudiant. Malheureusement, pour la plupart des étudiants ce n’est pas le cas, ils n’ont reçu aucun accusé de réception alors ils s’interrogent sur leur sort, seront-ils compter parmi les étudiants publics réguliers, retourneront-ils à l’université? Aussi, la technique utilisée par le ministère de l’enseignement supérieur consiste dans le croisement des données apportées par les étudiants avec ceux existant dans leur base de données. Mais il apparaît que certains étudiants qui ont été régulièrement inscrits dans les différentes facultés ne figurent pas dans la base de données du ministère alors ils ne peuvent valablement se faire recenser. En plus, d’autres étudiants se sont vu ramener à deux années ou trois années en arrières par rapport à leur niveau réel et cela attise la colère de plus d’un. Au regard de ces faits montrant clairement les lacunes de cette opération initiée par le ministère, il apparaît évident que les autorités omettent que la crise postélectorale a emporté, parmi ses victimes les dossiers universitaires des étudiants, dossiers qui permettaient de les identifier. D’évidence, la question des universités est à prendre avec beaucoup de circonspection. Dans ce sens, il faut certainement penser à une alternative ou améliorer la technique de recensement des étudiants pour éviter de faire des frustrés, car si le pouvoir n’y prend garde, le laxisme avec lequel il traite les problèmes sociaux risque de contribuer à son déclin.
Mike Parrain
Mais après une semaine, fort est de constater que ce mécanisme est très défaillant tant nombre d’étudiants connaissent d’énormes désagréments. En effet, la validation du recensement passe par un certain nombre d’étapes à respecter dont la dernière est l’établissement d’une fiche d’identification à imprimer. Les étudiants ayant établi cette fiche doivent recevoir un accusé de réception dans leur boite mail, correspondant à la validation de l’opération, à l’enregistrement définitif de l’étudiant. Malheureusement, pour la plupart des étudiants ce n’est pas le cas, ils n’ont reçu aucun accusé de réception alors ils s’interrogent sur leur sort, seront-ils compter parmi les étudiants publics réguliers, retourneront-ils à l’université? Aussi, la technique utilisée par le ministère de l’enseignement supérieur consiste dans le croisement des données apportées par les étudiants avec ceux existant dans leur base de données. Mais il apparaît que certains étudiants qui ont été régulièrement inscrits dans les différentes facultés ne figurent pas dans la base de données du ministère alors ils ne peuvent valablement se faire recenser. En plus, d’autres étudiants se sont vu ramener à deux années ou trois années en arrières par rapport à leur niveau réel et cela attise la colère de plus d’un. Au regard de ces faits montrant clairement les lacunes de cette opération initiée par le ministère, il apparaît évident que les autorités omettent que la crise postélectorale a emporté, parmi ses victimes les dossiers universitaires des étudiants, dossiers qui permettaient de les identifier. D’évidence, la question des universités est à prendre avec beaucoup de circonspection. Dans ce sens, il faut certainement penser à une alternative ou améliorer la technique de recensement des étudiants pour éviter de faire des frustrés, car si le pouvoir n’y prend garde, le laxisme avec lequel il traite les problèmes sociaux risque de contribuer à son déclin.
Mike Parrain