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NTIC Publié le lundi 26 septembre 2011 |

NTIC : Economie et Piratage Informatique / Eviter la confusion sur le piratage de Logiciels en Afrique de l’Ouest et du Centre

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NTIC : un clavier informatique
Durant la dernière décennie, le taux de piratage de logiciels informatiques a grimpé en flèche, étant donné la popularité des réseaux sociaux, leur accès aisé, ainsi que les fichiers en ligne et autres moyens illégaux d'obtenir des produits pirates.
En tant qu’entreprise leader sur le marché informatique, Microsoft a la responsabilité de protéger ses clients contre les impacts négatifs du piratage informatique. Cela dit ; nous nous efforçons, dans nos logiciels, de développer et de mettre en œuvre des solutions technologiques favorables à une meilleure gestion de ces actifs stratégiques.
Selon des statistiques publiées l’année dernière par la BSA (Business Software Alliance), qui est l’organisme principal de l’industrie du logiciel et qui travaille dans 80 pays en vue de développer le marché du logiciel et de créer les conditions de l’innovation et de la croissance, le taux de piratage mondial des logiciels avait atteint plus de 42%, établissant les pertes à 59 milliards de dollars en valeur commerciale (presque le double du chiffre de 2003). En Afrique de l’Ouest et du Centre, près de 80% des logiciels déployés sur les Ordinateurs Personnels (PC) sont piratés, atteignant une valeur commerciale de plus de 13 milliards de Francs CFA.
Ces études récentes ayant montré que les pays en développement ont les plus forts taux de piratage, il semble logique de penser que le coût des logiciels et le peu de respect pour le concept de propriété intellectuelle sont les principaux moteurs du piratage. Pourtant, le rapport de la BSA montre un paradoxe étonnant: le soutien aux droits de propriété intellectuelle est plus fort dans les pays ayant des taux de piratage élevé. De plus, ces pays apprécient également que les logiciels sous licence sont plus sûrs et plus fiable que les logiciels piratés.
Lorsqu’ un pays prend des mesures destinées à réduire le piratage de logiciels, tout le monde en profite « déclare Serge Ntamack, Directeur de la Propriété Intellectuelle, Microsoft Afrique de l'Ouest et du Centre. Il continue en rappelant «qu’avec des possibilités d’emplois meilleures et plus nombreuses, un climat des affaires renforcé et sécurisé, et des contributions économiques accrues de la part d’un secteur informatique plus prospère, freiner le piratage de logiciels apporte des bénéfices tangibles pour les pouvoirs publics et l’économie locale.
Les taux élevés de piratage dans les pays en développement peuvent être largement attribués au fait que le public est insuffisamment informé ce qui constitue le piratage de logiciels. Chaque jour, nous recevons des plaintes des consommateurs ayant acheté des logiciels piratés, consciemment ou inconsciemment, à des prix réduits auprès de courtiers en ligne. Ce faisant, ils s’exposent aux dangers de programmes malveillants, de logiciels espions et de virus qui peuvent mener entre autres à un vol d'identité et a des perte de données informatiques sensibles.
Alberto Olympio, Président & CEO de Axxend Corporation, un partenaire Gold Microsoft – déclare pour sa part que «L’usage abusif d’œuvres intellectuelles comme les logiciels par exemple, notamment par le piratage et la contrefaçon, est de nature à exposer grandement, et en premier chef, les acheteurs à des risques majeurs de type sécuritaire ou de perte de donnée. Le préjudice potentiel est sévère. Par ailleurs, l’entreprise conceptrice ou propriétaire de produits piratés subit une dégradation de son image du fait de la distribution de produits de mauvaise qualité portant sa marque, ceci constitue un grave préjudice menaçant même sa pérennité.»

D'innombrables cas de piratage peuvent être liés à l'incertitude sur ce qui est illégal ou ne l’est pas quand il s'agit d'achat de logiciels. Par exemple, beaucoup de gens pensent que tant qu'ils achètent effectivement le logiciel, au lieu de le télécharger gratuitement, il est authentique. Ou encore, qu’une licence de logiciel acheté peut être utilisée sur plusieurs ordinateurs. Si on y ajoute des méthodes plus sophistiquées de fabrication et de vente illégale de logiciels, les consommateurs deviennent encore plus vulnérables à l'achat involontaire de logiciels contrefaits et s’exposent aux nombreux risques soulignés plus haut.
En somme, les logiciels contrefaits ne doivent pas d’être considérés comme une bonne affaire. Au vu des risques, les consommateurs doivent être conscients du fait que les logiciels «bon marché» et les logiciels contrefaits peuvent en fait être plus coûteux que les originaux sur le long terme.
Il est notable que le taux de piratage des logiciels est en déclin dans 51 des 111 pays l'année dernière, notamment dans certains pays émergents (y compris les pays Afrique de l’Ouest et du Centre). En rappel, au Cameroun, le taux de piratage a baissé de 2% en 4 ans. Nous sommes passés de 84% en 2006 à 82% en 2010. En Côte d'Ivoire, il a chuté de 82% à 79% sur la même période, et celui du Sénégal est aujourd’hui à 78% contre 81% précédemment. Cela démontre que les investissements consentis et l'impact des efforts anti-piratage et de mise en conformité entrepris par les éditeurs, les gouvernements et la BSA commencent à porter des fruits.
Pour la BSA, l’avantage économique de la réduction du piratage de logiciels est clair : pour chaque baisse du taux de piratage de logiciel de 10 points pendant quatre ans, l’on créerait 142 milliards de dollars de nouvelles activités économiques, 500.000 nouveaux emplois de haute technologie et cela générerait environ 32 milliards de nouvelles recettes fiscales.
Alors, que peut-on faire pour changer cela et encourager un changement plus rapide dans le comportement? Malheureusement, il n'existe pas de solution miracle. Nous croyons que la réponse réside dans une combinaison d'efforts: éducation des consommateurs sur les risques associés aux logiciels pirates, application stricte des lois anti-contrefaçon, assurance que les logiciels sont proposés à un prix raisonnable afin que tous puissent bénéficier des logiciels originaux.


Source : Le Grang Mag
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