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Politique Publié le mardi 27 septembre 2011 | Soir Info

Invité à l’installation de la Commission de Banny : Koulibaly Mamadou : « Je n’irai pas à Yamoussoukro » / La colère du président de l’Assemblée nationale

© Soir Info
Front populaire ivoirien (FPI) : le président Mamadou Koulibaly annonce sa démission
Lundi 11 juillet 2011. Abidjan. Le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly claque la porte
Koulibaly Mamadou ne sera pas à l’investiture de Charles Konan Banny et de sa Commission Dialogue-vérité-réconciliation. Pas que le président de l’Assemblée nationale n’ait pas été invité- il a reçu une lettre d’invitation en bonne et due forme- mais le leader politique se demande bien « à quel titre » il sera à la fondation Félix Houphouët-Boigny ce mercredi. « Je n’irai pas à Yamoussoukro. Je ne souhaite pas me retrouver dans cette ville à errer dans les couloirs, sans fauteuil », a dit Koulibaly Mamadou que nous interrogions, hier, sur sa participation à l’installation de la Commission DVR. Si le chef du Parlement a été invité, il observe une espèce de « contradiction » dans les agissements des nouvelles autorités de sorte qu’« un jour, l’Assemblée nationale existe et son président est appelé à participer à l’investiture du chef de l’Etat, un autre jour, le mandat de l’Assemblée nationale cesse d’exister, avec tout ce que cela implique ». Deux cas sont probablement révélateurs du flou qui est entretenu au sommet. Premier cas. Alors que le ministre de l’Information lui adresse une lettre lui demandant de désigner son représentant au sein du Conseil d’administration de la Rti et que Koulibaly Mamadou s’exécute, son mandataire est royalement ignoré lors de la réunion du Conseil qui suit. Il lui est signifié qu’il ne pouvait pas siéger et qu’une nouvelle Assemblée devait être mise en place. Deuxième cas. Invité par le ministère des Affaires sociales à désigner un représentant au sein du Conseil d’administration de la Cgrae, Koulibaly Mamadou, à nouveau, s’exécute. Sauf qu’à la toute première réunion du Conseil, son mandataire est mis à l’écart : on lui indique que des instructions ont été données demandant d’attendre l’élection d’un nouveau Parlement pour que l’institution ait un représentant.
Koulibaly Mamadou n’apprécie pas cette façon de faire. Il voit dans autant d’agissements une volonté constante d’éteindre l’Assemblée nationale. La cessation de paiement du personnel et des députés conforte le nouveau président de parti dans la conviction que le Parlement n’est pas…à l’ordre du jour.

Rentré de New York, dimanche après-midi, le chef de l’Etat a affirmé une position qui était sue : le mandat du Parlement est venu à expiration depuis décembre 2005 (Cf. Soir info du lundi 26 septembre 2011).

L’ancien baron du FPI ne croit pas que sa présence à Yamoussoukro soit vraiment souhaitée.

Kisselminan COULIBALY
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