Les artistes de Côte d’Ivoire pourraient voir en 2013, l’érection d’un musée en leur nom. Un projet qui rentre dans les actions de la Fondaci et qui a été annoncé par son président, Aimond William. Réunis au sein de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci), les artistes de Côte d’Ivoire ont procédé au lancement du ‘’Gala annuel de solidarité’’ et de la ‘’Nuit des mécènes culturels africains’’. C’était le samedi 24 septembre 2011 au restaurent le King sis à Angré. Accompagné de son vice-président chargé du social, Mawa Traoré, de Djabo Steck, Amani Johnny (président des artistes baoulé), Johnny la Fleur, le président de la Fondaci a expliqué que la 2è édition du gala (après 2010), a pour but – à travers une activité festive – la mobilisation de moyens financiers et matériels pour apporter une aide socio-médicale aux artistes. C’est-à-dire ceux qui sont reconnus par la Fondaci et le Burida. Si la première édition a eu le mérite de récolter dix (10) millions de francs CFA et «soigner plus de 30 artistes en 2010», la Fondaci entend cette année trouver des bailleurs de fonds pour la construction d’une clinique (estimée à environ 100 millions en dehors de l’équipement) en faveur des artistes malades. Ladite manifestation, de l’avis du président de la Fondaci, vient pallier le manque d’initiative pour l’assistance socio-médicale des artistes. C’est au-delà, redonner à la Côte d’Ivoire, soutient-il, ses lettes de noblesse car ayant permis l’ascension de nombreux artistes africains. Pour son soutien et la collaboration antérieure de l’Ong Save of children avec la Fondaci, la future clinique – dont la première pierre sera posée avant la fin du mois d’octobre prochain – sera dénommée «Clinique des artistes Dominique Ouattara». Selon Aimond William, c’est en retour le témoignage de la reconnaissance du monde culturel à celle qui a été antérieurement distinguée Grand mécène d’honneur. A la différence du gala, la Nuit des mécènes culturels africains est une cérémonie de distinction et de prestige avec une dimension continentale. La première édition a ainsi vu la présence de l’artiste gabonais Pierre Akendengué. Prévu le 22 octobre prochain, Aimond William a fait comprendre qu’il s’agit d’encourager les personnes physiques ou morales qui soutiennent, «sans rien attendre en retour», le monde culturel.
Koné Saydoo
Koné Saydoo