Des administrateurs du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) ont animé une conférence de presse, vendredi, pour, soit disant, répondre au ministre de la Culture et de la Francophonie. Une manifestation qui s’est transformée en accusation sans fondement contre l’homme des lettres.
Leur audace frise l’irrespect. Mais leur tenacité cache une action souterraine. Celle de récupérer coûte que coûte des avantages qu’ils ont déjà perdus. Un dernier combat basé sur la délation qui ne saurait aboutir sous le régime du président Alassane Ouattara. Vendredi, trois administrateurs du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), (Ahmed Souané alias Dr Boris, Adama Coulibaly dit Arantes de Bonali et Tantie Oussou) se sont retrouvés dans un bar aux Deux-Plateaux, pour, selon eux, relever des irrégularités dans la démarche du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. A savoir, la mise en congé du Conseil d’administration (Ca), la nomination de Mme Irène Assa Anny épouse Viera comme directrice générale, la convocation d’une assemblée générale le 15 octobre prochain… Au moment où l’on s’attendait qu’ils donnent des réponses convaincantes sur les accusations de tentative de corruption avancées par Global search, structure chargée de l’appel d’offre, ils se sont adonnés à des invectives et des allégations graves contre le ministre-écrivain. Ainsi, le maire de Taabo a été présenté comme l’amant de Mme Viera, la nouvelle directrice. Pour certains, c’est une personne cupide qui ne cherche qu’à s’enrichir. Pour d’autres c’est un homme qui tente une intimidation afin de s’emparer des richesses de la maison orange. Comment peut-on aller si loin dans l’indiscipline alors qu’on essaie de faire croire qu’on ne veut que le bien de la maison ? Ces administrateurs doivent savoir que le processus enclenché est irréversible. Le Burida est déjà aux artistes et seule une gestion transparente et professionnelle lui permettra de sortir de l’ornière. Qu’Ahmed Souané et sa bande comprennent qu’avec ou sans eux, le Burida a été, est et sera. Et, c’est mal parier, s’ils se croient capables de changer la volonté du gouvernement à permettre aux créateurs de vivre de leurs arts. Pourquoi ce sont eux seulement qui s’agitent ? Où sont les 6.000 artistes dont ils disent défendre les intérêts ? Une bonne fois pour toutes, qu’ils comprennent que les artistes, les vrais, non pas ceux qui s’agrippent à des postes pour s’enrichir illégalement, ont déjà entamé la marche en avant. « Vous ne verrez aucun artiste aller faire un sit-in devant un quelconque bâtiment », a promis Ken Adamo, président de l’Union des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci) au ministre. Quant à la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci), elle s’évertue à trouver des fonds pour la construction d’une clinique pour les créateurs. Que proposez-vous, messieurs les administrateurs, à part des polémiques inutiles, pour le bien-être de vos compères ? La réponse se trouve sans doute dans les différents audits.
Sanou A.
Leur audace frise l’irrespect. Mais leur tenacité cache une action souterraine. Celle de récupérer coûte que coûte des avantages qu’ils ont déjà perdus. Un dernier combat basé sur la délation qui ne saurait aboutir sous le régime du président Alassane Ouattara. Vendredi, trois administrateurs du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), (Ahmed Souané alias Dr Boris, Adama Coulibaly dit Arantes de Bonali et Tantie Oussou) se sont retrouvés dans un bar aux Deux-Plateaux, pour, selon eux, relever des irrégularités dans la démarche du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. A savoir, la mise en congé du Conseil d’administration (Ca), la nomination de Mme Irène Assa Anny épouse Viera comme directrice générale, la convocation d’une assemblée générale le 15 octobre prochain… Au moment où l’on s’attendait qu’ils donnent des réponses convaincantes sur les accusations de tentative de corruption avancées par Global search, structure chargée de l’appel d’offre, ils se sont adonnés à des invectives et des allégations graves contre le ministre-écrivain. Ainsi, le maire de Taabo a été présenté comme l’amant de Mme Viera, la nouvelle directrice. Pour certains, c’est une personne cupide qui ne cherche qu’à s’enrichir. Pour d’autres c’est un homme qui tente une intimidation afin de s’emparer des richesses de la maison orange. Comment peut-on aller si loin dans l’indiscipline alors qu’on essaie de faire croire qu’on ne veut que le bien de la maison ? Ces administrateurs doivent savoir que le processus enclenché est irréversible. Le Burida est déjà aux artistes et seule une gestion transparente et professionnelle lui permettra de sortir de l’ornière. Qu’Ahmed Souané et sa bande comprennent qu’avec ou sans eux, le Burida a été, est et sera. Et, c’est mal parier, s’ils se croient capables de changer la volonté du gouvernement à permettre aux créateurs de vivre de leurs arts. Pourquoi ce sont eux seulement qui s’agitent ? Où sont les 6.000 artistes dont ils disent défendre les intérêts ? Une bonne fois pour toutes, qu’ils comprennent que les artistes, les vrais, non pas ceux qui s’agrippent à des postes pour s’enrichir illégalement, ont déjà entamé la marche en avant. « Vous ne verrez aucun artiste aller faire un sit-in devant un quelconque bâtiment », a promis Ken Adamo, président de l’Union des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci) au ministre. Quant à la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci), elle s’évertue à trouver des fonds pour la construction d’une clinique pour les créateurs. Que proposez-vous, messieurs les administrateurs, à part des polémiques inutiles, pour le bien-être de vos compères ? La réponse se trouve sans doute dans les différents audits.
Sanou A.