Le Conseil national de la presse (Cnp) a frappé sur la table. Il a mis en garde à travers un communiqué publié, mercredi, des journalistes qui par leurs écrits essaient de faire admettre à l’opinion que les autorités politiques seraient issues d’un coup d’État opéré contre leurs prédécesseurs. En effet, ces derniers présenteraient le chef de l’Etat « comme un président installé par un coup d’Etat, et que « son régime a été mis en place par la France. » Tandis que, selon eux, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo aurait été renversé par l’armée française. « Les auteurs de ces dérives et leurs organes de presse s’exposent à la rigueur de la loi », lit-on dans le communiqué. Et de rappeler que le président de la République de Côte d’Ivoire exerce son mandat actuel des suites d’élections démocratiques reconnues par la communauté nationale et internationale et pour lequel, il a officiellement été investi dans ses charges. L’organe d’Eugène Dié Kacou a prévenu qu’à compter de la publication du communiqué, il sera intraitable sur les écrits à caractère subversif et insultant non seulement pour les autorités en place mais également pour le peuple ivoirien.
M.G. (stagiaire)
M.G. (stagiaire)