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Société Publié le jeudi 5 janvier 2012 | Le Patriote

Motus : Bâtisseur

Depuis le lundi dernier, le grand malheur s’est à nouveau abattu sur la presse nationale. Nady Rayess, le PDG du groupe « Olympe », éditeur de « Soir info », de « L’inter » et de « Star Magazine » a tiré sa révérence. Ce bâtisseur est décédé des suites d’un accident d’avion au large de Bassam, précisément à Vitré. Depuis quatre jours donc, la presse est en émoi et la tristesse à son paroxysme. Sous le soleil en proie à un brouillard qui a mis du temps à se dissiper, la nouvelle est tombée comme un couperet, laissant la corporation sans voix et sans voie de recours. Nady Rayess n’est plus ! Sa vie n’est plus datée mais signée à jamais. La désolation est à son comble chez nos confrères du groupe « Olympe » particulièrement éprouvés ces derniers temps. Après Criwa Zéli, le défunt président de l’UNJCI et Loss Zoromé, la mort, qui n’oublie pas, vient d’emporter le patron Nady Rayess. Le signe indien est manifeste et l’exorcisme salutaire, à opérer. « Quand un homme quitte le monde des vivants, le premier devoir des survivants est de parler de lui », disait si judicieusement cet autre grand qu’est Ahmadou Kourouma. Les témoignages que l’on entend et lit depuis sa disparition sont de grande éloquence. Nady Rayess était un bâtisseur, un entrepreneur et un travailleur infatigable. A juste titre, tout le monde accourt pour lui rendre hommage et pour saluer sa mémoire. Mort, Nady Rayess est plus vivant que jamais ! Il laisse un héritage colossal à la postérité et au monde de la presse. Il n’a pas vécu inutile et montre à travers ses actes et œuvres, que « la vie vaut la peine d’être vécue ». Même si le philosophe pense qu’elle est « l’histoire d’un échec », il faut bien en douter avec ce qui nous est donné de voir. Au-delà de la douleur et de la tristesse, nos confrères ont une tache importante à accomplir et doivent « reconnaître leur mission et la remplir pleinement ». A savoir, perpétuer l’œuvre immense du fondateur du groupe « Olympe ». Ce sera la plus grande reconnaissance à cet homme qui a cru à notre métier et qui a contribué à son rayonnement. Il mérite bien ses vers de Victor Hugo : « Heureux les morts qui se sont bien battus pour laisser à ceux qu’ils ne verront plus, une terre, un jardin, un soupçon d’espérance….»
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