La Côte d’Ivoire occupe le 159ème rang au classement mondial de la liberté de la presse 2011-2012 en chute de 41 places par rapport au précédent classement, révèle mercredi Reporters sans frontières (RSF).
Selon l’organisation internationale de défense de la liberté de la presse, cette chute de la Côte d’Ivoire est due au "conflit postélectoral entre les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara qui a touché également la presse".
En ex æquo avec le Djibouti, la Côte d'Ivoire paie un premier semestre 2011, dramatique pour la presse qui a subi, pendant la crise postélectorale, "des pressions en tout genre sur les rédactions, des actes de violence et les assassinats d'un journaliste et d'un collaborateur des médias", souligne RSF.
"Pendant la bataille d'Abidjan, début avril, il était impossible pour un journaliste de sortir et de traverser la ville", ajoute l’organisation qui note qu’en Afrique, "les écarts se creusent entre bons et mauvais élèves".
En effet, si en 2011, plusieurs pays d’Afrique confirment l’enracinement de leur respect pour la liberté de l’information ou enregistrent des progrès notables en étant dans le top 50, à l’image du Cap-Vert (9è), Namibie (20è), Mali (25è), Niger (29è), etc., d’autres, tels que la Côte d’Ivoire, l’Ouganda (139è), le Malawi (146è), Guinée équatoriale (161è), ont fait une chute vertigineuse en raison de la "réponse brutale" apportée par leurs forces de police, promptes à réprimer sans discernement, déplore RSF.
Le classement mondial, publié chaque année, permet de mesurer les violations de la liberté de la presse dans le monde. Il reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les médias et les net-citoyens de chaque pays et les moyens mis en œuvre par les Etats pour respecter et faire respecter cette liberté, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Selon l’organisation internationale de défense de la liberté de la presse, cette chute de la Côte d’Ivoire est due au "conflit postélectoral entre les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara qui a touché également la presse".
En ex æquo avec le Djibouti, la Côte d'Ivoire paie un premier semestre 2011, dramatique pour la presse qui a subi, pendant la crise postélectorale, "des pressions en tout genre sur les rédactions, des actes de violence et les assassinats d'un journaliste et d'un collaborateur des médias", souligne RSF.
"Pendant la bataille d'Abidjan, début avril, il était impossible pour un journaliste de sortir et de traverser la ville", ajoute l’organisation qui note qu’en Afrique, "les écarts se creusent entre bons et mauvais élèves".
En effet, si en 2011, plusieurs pays d’Afrique confirment l’enracinement de leur respect pour la liberté de l’information ou enregistrent des progrès notables en étant dans le top 50, à l’image du Cap-Vert (9è), Namibie (20è), Mali (25è), Niger (29è), etc., d’autres, tels que la Côte d’Ivoire, l’Ouganda (139è), le Malawi (146è), Guinée équatoriale (161è), ont fait une chute vertigineuse en raison de la "réponse brutale" apportée par leurs forces de police, promptes à réprimer sans discernement, déplore RSF.
Le classement mondial, publié chaque année, permet de mesurer les violations de la liberté de la presse dans le monde. Il reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les médias et les net-citoyens de chaque pays et les moyens mis en œuvre par les Etats pour respecter et faire respecter cette liberté, rappelle-t-on.
(AIP)
kp