YAMOUSSOUKRO (Côte d`Ivoire) - La Commission réconciliation chargée de panser les plaies de la crise post-électorale du début 2011 en Côte d`Ivoire, qui a fait au moins 3.000 morts, a été installée officiellement mercredi, a constaté un journaliste de l`AFP.
Présidée par l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a été intronisée par le chef d`Etat Alassane Ouattara dans la capitale politique Yamoussoukro, fondée par le "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny.
"Désarmons aujourd`hui nos haines, faute de quoi nous nous acheminons à grands pas vers une guerre de 100 ans", a averti M. Banny.
"Comment en sommes-nous arrivés à ce degré de barbarie et d`irresponsabilité?", a lancé le président de la CDVR, pointant réflexes ethniques et "dénis d`identité et de citoyenneté".
Selon lui, "la réconciliation est la seule issue à l`impasse dans laquelle nous nous sommes enfermés" et il faut un "dialogue franc et sincère, ouvert, inclusif, équitable".
"La commission n`est en aucun cas une instance dotée du pouvoir d`amnistie et d`absolution", a-t-il prévenu, dressant ce "programme": "ni vengeance ni impunité, mais repentance, réparation, restauration, pardon et paix pour la reconstruction".
"La priorité sera donnée à la justice et au processus de guérison par le pardon", a assuré le président Ouattara, promettant "réparation" aux victimes.
"Considérons le processus de réconciliation comme une thérapie nationale", en vue d`"une Côte d`Ivoire nouvelle" après les crises successives depuis le premier coup d`Etat en 1999, a-t-il exhorté d`un ton grave, visiblement ému.
Charles Konan Banny était accompagné des autres membres de la CDVR, excepté la star du foot Didier Drogba. L`ancien président du Ghana voisin John Kufuor était présent, comme l`ancien ministre Sébastien Dano Djédjé, représentant le parti de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI).
La décennie de tourmente en Côte d`Ivoire a culminé avec la dernière crise, conclue par deux semaines de guerre après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin du 28 novembre.
Présidée par l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a été intronisée par le chef d`Etat Alassane Ouattara dans la capitale politique Yamoussoukro, fondée par le "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny.
"Désarmons aujourd`hui nos haines, faute de quoi nous nous acheminons à grands pas vers une guerre de 100 ans", a averti M. Banny.
"Comment en sommes-nous arrivés à ce degré de barbarie et d`irresponsabilité?", a lancé le président de la CDVR, pointant réflexes ethniques et "dénis d`identité et de citoyenneté".
Selon lui, "la réconciliation est la seule issue à l`impasse dans laquelle nous nous sommes enfermés" et il faut un "dialogue franc et sincère, ouvert, inclusif, équitable".
"La commission n`est en aucun cas une instance dotée du pouvoir d`amnistie et d`absolution", a-t-il prévenu, dressant ce "programme": "ni vengeance ni impunité, mais repentance, réparation, restauration, pardon et paix pour la reconstruction".
"La priorité sera donnée à la justice et au processus de guérison par le pardon", a assuré le président Ouattara, promettant "réparation" aux victimes.
"Considérons le processus de réconciliation comme une thérapie nationale", en vue d`"une Côte d`Ivoire nouvelle" après les crises successives depuis le premier coup d`Etat en 1999, a-t-il exhorté d`un ton grave, visiblement ému.
Charles Konan Banny était accompagné des autres membres de la CDVR, excepté la star du foot Didier Drogba. L`ancien président du Ghana voisin John Kufuor était présent, comme l`ancien ministre Sébastien Dano Djédjé, représentant le parti de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI).
La décennie de tourmente en Côte d`Ivoire a culminé avec la dernière crise, conclue par deux semaines de guerre après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin du 28 novembre.