En installant la Commission dialogue, vérité et réconciliation, hier à Yamoussoukro, le président de la République, Alassane Ouattara, a esquissé les sentiers dans lesquels les Ivoiriens et les Ivoiriennes devraient s’engager pour aboutir à la paix.
C’est effectif ! La Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), qu’institue le décret 2011 -167 du 13 juillet 2011, a été portée sur les fonts baptismaux, hier. La cérémonie officielle d’installation a eu pour cadre la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro. L’occasion de cette mise à flot du navire dont le cap est confié à l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a servi de tremplin au président de la République pour partager sa vision de la réconciliation nationale. Selon lui, seule l’entière volonté des Ivoiriens à "chasser la haine et les démons" prévaudra. D’où son appel libellé comme suit : « je demande pardon à chaque Ivoirien, à chaque ivoirienne de participer à ce processus ». En outre, chacun à son niveau, qu’il soit parti politique, entité militaire ou société civile doit, à son sens, apporter une « participation massive » à la réalisation de la paix et à l’unité nationale, perdues après les profondes crises qu’a connues le pays. Le dialogue et la vérité, a dit le chef de l’Etat, devront constituer les clés du succès du « vivre ensemble ». Mais alors, s’est-il réservé, cette denrée tant recherchée ne peut émerger sans introspection individuelle. C’est pourquoi, il a exhorté les uns et les autres à se demander pardon à soi-même et à demander pardon aux autres. L’humilité, a-t-il aussi conseillé, doit être de mise dans les quartiers, les associations, les familles… où il attend que les Ivoiriens accueillent « le processus de paix comme une thérapie ». Du mea-culpa et de la repentance prônés par le chef de l’Etat devrait fuser, comme il l’a espéré, « l’acceptation » de l’autre mais surtout la « vérité » sur l’implication de chacun dans la crise post-électorale qu’a connue le pays. Dans cet exercice, les victimes de guerre notamment gagneraient à « ouvrir les cœurs » afin qu’ils puissent obtenir « réparation » a aussi préconisé Alassane Ouattara.
Bidi Ignace, Envoyé spécial à Yamoussoukro
C’est effectif ! La Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), qu’institue le décret 2011 -167 du 13 juillet 2011, a été portée sur les fonts baptismaux, hier. La cérémonie officielle d’installation a eu pour cadre la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro. L’occasion de cette mise à flot du navire dont le cap est confié à l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a servi de tremplin au président de la République pour partager sa vision de la réconciliation nationale. Selon lui, seule l’entière volonté des Ivoiriens à "chasser la haine et les démons" prévaudra. D’où son appel libellé comme suit : « je demande pardon à chaque Ivoirien, à chaque ivoirienne de participer à ce processus ». En outre, chacun à son niveau, qu’il soit parti politique, entité militaire ou société civile doit, à son sens, apporter une « participation massive » à la réalisation de la paix et à l’unité nationale, perdues après les profondes crises qu’a connues le pays. Le dialogue et la vérité, a dit le chef de l’Etat, devront constituer les clés du succès du « vivre ensemble ». Mais alors, s’est-il réservé, cette denrée tant recherchée ne peut émerger sans introspection individuelle. C’est pourquoi, il a exhorté les uns et les autres à se demander pardon à soi-même et à demander pardon aux autres. L’humilité, a-t-il aussi conseillé, doit être de mise dans les quartiers, les associations, les familles… où il attend que les Ivoiriens accueillent « le processus de paix comme une thérapie ». Du mea-culpa et de la repentance prônés par le chef de l’Etat devrait fuser, comme il l’a espéré, « l’acceptation » de l’autre mais surtout la « vérité » sur l’implication de chacun dans la crise post-électorale qu’a connue le pays. Dans cet exercice, les victimes de guerre notamment gagneraient à « ouvrir les cœurs » afin qu’ils puissent obtenir « réparation » a aussi préconisé Alassane Ouattara.
Bidi Ignace, Envoyé spécial à Yamoussoukro