De retour des Jeux Africains de Maputo (Mozambique), Koné Oumar fait son bilan et jure que l’organisation n’était pas bonne. Même s’il n’a pas été médaillé, il a obtenu les minimas pour prendre part aux prochains Jeux Olympiques de Londres en 2012. C’est le plus important.
Quel bilan faites-vous des récents Jeux Africains de Maputo auxquels vous avez pris part ?
Le bilan est négatif. Mais cela peut se justifier par ma préparation trop courte (15 jours) mêlée au manque de compétitions. Ici, je m’entraîne sans compétitions. Ça ne pardonne pas. C’est comme une équipe de football qui s’entraîne sans adversaires… Et tout cela m’a desservi. Je constate que tous les médaillés ont participé à d’autres compétitions avant Maputo.
Peut-on avoir vos résultats ?
J’ai participé aux 400 et 800 mètres. Même le champion du monde (Algérien) a été éliminé en demi-finale. En finale du 400 mètres, j’ai terminé 4è avec 51’01. Aux 800 mètres, j’ai obtenu un chrono de 2’00 et la 5è place. Ce que je retiens, c’est que j’ai eu mon minima pour participer aux prochains Jeux Olympiques prévus en août 2012 à Londres. Certains ont certes eu des médailles à Maputo mais n’ont pas obtenu leurs minimas pour les J.O. 2012.
Comment jugez-vous le niveau des Jeux Africains de Maputo ?
Le niveau n’était pas trop élevé. J’ai déjà vécu des choses plus difficiles. A mon niveau, c’est le manque de compétitions qui m’a pénalisé. Dieu a décidé. Ça n’a pas marché. J’accepte la défaite.
L’organisation des Jeux Africains de Maputo était-elle bonne ?
L’organisation n’était pas bonne. Les programmes étaient mal faits. Je ne savais pas très souvent à quelle heure je devais courir exactement ni avec qui. Je ne savais pas dans quel couloir je devais courir, etc. Vraiment, c’était mal organisé. En demi-finale, j’ai fait un des meilleurs temps mais en finale, j’ai été mis dans le couloir 7. Pourtant, certains qui avaient fait de mauvais temps étaient dans de bons couloirs.
Les bons couloirs, c’est quoi ?
(Sourire) Les couloirs 3, 4 et 5 sont les meilleurs couloirs. Dans les autres couloirs, vous êtes devant sans pouvoir voir les concurrents qui arrivent derrière vous. L’organisation était nulle. En voyant les Mozambicains, on sentait qu’ils n’avaient jamais organisé de compétitions de cette envergure. C’est grâce aux Sud-africains et aux Maghrébins que certaines choses ont été sauvées…
Où en êtes-vous avec le problème de primes ?
Les premières primes ont été réglées. Il reste les primes d’objectifs et celles qui récompenseront les athlètes. Quelques amis m’ont appelé ce matin (Ndlr, hier) pour me demander quand les primes seront données. Je leur ai demandé de patienter. Le ministre des Sports et Loisirs a demandé d’attendre le retour du président de la République pour organiser une belle réception. J’espère que les plus méritants seront effectivement récompensés pour les encourager à travailler davantage.
Quel est votre prochain objectif ?
Ce sera les Jeux Olympiques de Londres en août 2012. Avant cela, il faut que je participe à des meetings et autres championnats d’Afrique. C’est important sinon mes résultats à Londres ne seront pas bons.
Jusqu’à quel âge comptez-vous courir ?
Depuis 16 ans, je cours. Cela n’est pas donné à n’importe qui. Et avec mes 60 médailles, je suis l’athlète le plus titré au monde. Je compte déjà 4 Jeux Olympiques et 4 Championnats du monde. Après les J.O. 2012, je verrai…
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Quel bilan faites-vous des récents Jeux Africains de Maputo auxquels vous avez pris part ?
Le bilan est négatif. Mais cela peut se justifier par ma préparation trop courte (15 jours) mêlée au manque de compétitions. Ici, je m’entraîne sans compétitions. Ça ne pardonne pas. C’est comme une équipe de football qui s’entraîne sans adversaires… Et tout cela m’a desservi. Je constate que tous les médaillés ont participé à d’autres compétitions avant Maputo.
Peut-on avoir vos résultats ?
J’ai participé aux 400 et 800 mètres. Même le champion du monde (Algérien) a été éliminé en demi-finale. En finale du 400 mètres, j’ai terminé 4è avec 51’01. Aux 800 mètres, j’ai obtenu un chrono de 2’00 et la 5è place. Ce que je retiens, c’est que j’ai eu mon minima pour participer aux prochains Jeux Olympiques prévus en août 2012 à Londres. Certains ont certes eu des médailles à Maputo mais n’ont pas obtenu leurs minimas pour les J.O. 2012.
Comment jugez-vous le niveau des Jeux Africains de Maputo ?
Le niveau n’était pas trop élevé. J’ai déjà vécu des choses plus difficiles. A mon niveau, c’est le manque de compétitions qui m’a pénalisé. Dieu a décidé. Ça n’a pas marché. J’accepte la défaite.
L’organisation des Jeux Africains de Maputo était-elle bonne ?
L’organisation n’était pas bonne. Les programmes étaient mal faits. Je ne savais pas très souvent à quelle heure je devais courir exactement ni avec qui. Je ne savais pas dans quel couloir je devais courir, etc. Vraiment, c’était mal organisé. En demi-finale, j’ai fait un des meilleurs temps mais en finale, j’ai été mis dans le couloir 7. Pourtant, certains qui avaient fait de mauvais temps étaient dans de bons couloirs.
Les bons couloirs, c’est quoi ?
(Sourire) Les couloirs 3, 4 et 5 sont les meilleurs couloirs. Dans les autres couloirs, vous êtes devant sans pouvoir voir les concurrents qui arrivent derrière vous. L’organisation était nulle. En voyant les Mozambicains, on sentait qu’ils n’avaient jamais organisé de compétitions de cette envergure. C’est grâce aux Sud-africains et aux Maghrébins que certaines choses ont été sauvées…
Où en êtes-vous avec le problème de primes ?
Les premières primes ont été réglées. Il reste les primes d’objectifs et celles qui récompenseront les athlètes. Quelques amis m’ont appelé ce matin (Ndlr, hier) pour me demander quand les primes seront données. Je leur ai demandé de patienter. Le ministre des Sports et Loisirs a demandé d’attendre le retour du président de la République pour organiser une belle réception. J’espère que les plus méritants seront effectivement récompensés pour les encourager à travailler davantage.
Quel est votre prochain objectif ?
Ce sera les Jeux Olympiques de Londres en août 2012. Avant cela, il faut que je participe à des meetings et autres championnats d’Afrique. C’est important sinon mes résultats à Londres ne seront pas bons.
Jusqu’à quel âge comptez-vous courir ?
Depuis 16 ans, je cours. Cela n’est pas donné à n’importe qui. Et avec mes 60 médailles, je suis l’athlète le plus titré au monde. Je compte déjà 4 Jeux Olympiques et 4 Championnats du monde. Après les J.O. 2012, je verrai…
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
