Pas de doute ! El hadj Idriss Koudouss Koné a décidé de jouer pleinement sa partition dans le processus de réconciliation. De retour de Yamoussoukro où il a assisté, mercredi, à l’installation de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR), le Président du Conseil National Islamique a appelé, hier, au cours de son traditionnel sermon de la prière du vendredi à la mosquée Bilal de Yopougon Port-Bouët 2, ses fidèles à s’inscrire résolument dans la voie de la réconciliation. Et avec eux, l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire. Pour que le dialogue, la vérité et la réconciliation soient une réalité, il faut, a
vivement suggéré l’imam Koudouss Koné, l’implication de tous. Et la réconciliation, doit, à
ses yeux, passer par le devoir de vérité. «Avant de s’asseoir pour dialoguer, dire la vérité, il y a un préalable. C’est le pardon», a-t-il lancé, avant de s’interroger: «Si on ne se pardonne pas, comment pourra-t-on s’asseoir pour dialoguer, ou se dire la vérité»?
C’est pourquoi, a-t-il souhaité, «Acceptez le pardon d’abord, puis ordonnez le bien». Comme
pour joindre l’acte à la parole, l’imam Idriss Koudouss Koné a demandé, séance ténante,
pardon à tous les fidèles de la communauté Bilal. Aussi a-t-il réitéré avoir pardonné à tous
ceux qui l’ont offensé.
Du processus de réconciliation dépend, selon lui, la survie de la Côte d’Ivoire. «Il faut
qu’on se pardonne. Réconciliez-vous d’abord avec vous-mêmes, puis Dieu et ensuite vos
semblables», a professé le guide religieux, tout en exhortant la communauté islamique à
dissocier la politique de la religion. «Deux choses», a-t-il fait remarquer, «diamétralement»
opposées, mais «qui doivent travailler ensemble ». «Je voudrais que nous nous pardonnions.
A partir de ce vendredi (ndlr hier), chacun doit se débarrasser de la méchanceté, de la haine
dans son cœur. Si quelqu’un t’a offensé, pardonne-lui» a-t-il insisté.
Ensuite, l’imam Koudouss Koné a souligné que le chef de l’Etat demeure le «moteur de la
réconciliation». Il reste surtout convaincu que cette réconciliation doit se nourrir de vérité.
Et l’imam Koudouss Koné d’ajouter: «Je dois dire la vérité et accepter la vérité. La Côte
d’Ivoire, qui est devant nous, veut que nous disions la vérité, que nous soyons des frères et
sœurs». Pour lui, il est clair que les Ivoiriens doivent se donner la main pour construire la
future Côte d’Ivoire. «Nous avons les moyens intellectuels et financiers de le faire», a-t-il
conclu.
Y. Sangaré
vivement suggéré l’imam Koudouss Koné, l’implication de tous. Et la réconciliation, doit, à
ses yeux, passer par le devoir de vérité. «Avant de s’asseoir pour dialoguer, dire la vérité, il y a un préalable. C’est le pardon», a-t-il lancé, avant de s’interroger: «Si on ne se pardonne pas, comment pourra-t-on s’asseoir pour dialoguer, ou se dire la vérité»?
C’est pourquoi, a-t-il souhaité, «Acceptez le pardon d’abord, puis ordonnez le bien». Comme
pour joindre l’acte à la parole, l’imam Idriss Koudouss Koné a demandé, séance ténante,
pardon à tous les fidèles de la communauté Bilal. Aussi a-t-il réitéré avoir pardonné à tous
ceux qui l’ont offensé.
Du processus de réconciliation dépend, selon lui, la survie de la Côte d’Ivoire. «Il faut
qu’on se pardonne. Réconciliez-vous d’abord avec vous-mêmes, puis Dieu et ensuite vos
semblables», a professé le guide religieux, tout en exhortant la communauté islamique à
dissocier la politique de la religion. «Deux choses», a-t-il fait remarquer, «diamétralement»
opposées, mais «qui doivent travailler ensemble ». «Je voudrais que nous nous pardonnions.
A partir de ce vendredi (ndlr hier), chacun doit se débarrasser de la méchanceté, de la haine
dans son cœur. Si quelqu’un t’a offensé, pardonne-lui» a-t-il insisté.
Ensuite, l’imam Koudouss Koné a souligné que le chef de l’Etat demeure le «moteur de la
réconciliation». Il reste surtout convaincu que cette réconciliation doit se nourrir de vérité.
Et l’imam Koudouss Koné d’ajouter: «Je dois dire la vérité et accepter la vérité. La Côte
d’Ivoire, qui est devant nous, veut que nous disions la vérité, que nous soyons des frères et
sœurs». Pour lui, il est clair que les Ivoiriens doivent se donner la main pour construire la
future Côte d’Ivoire. «Nous avons les moyens intellectuels et financiers de le faire», a-t-il
conclu.
Y. Sangaré