Le chef du gouvernement est allé, le jeudi 6 octobre 2011, s’enquérir des travaux, en cours, sur le site de l’Université de Cocody. Satisfait de l’état d’avancement desdits travaux, le Premier ministre Guillaume Soro a félicité le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Travaux de terrassement à l’ex-Blingué, future clôture à l’entrée des résidences universitaires, chantier du district d’Abidjan (construction de plusieurs salles de travaux dirigés, de bureaux,…), espace dégagé pour extension des UFR des sciences et techniques et des sciences médicales, construction de nouvelles entrées à l’Université vers le CHU de Cocody, sont, entre autres, les travaux qui s’effectuent, en ce moment, à l’Université de Cocody. A l’occasion de cette visite du Chef du gouvernement sur les chantiers, celui-ci s’est exprimé. « Quelques mois avant, nous étions ici pour voir le démarrage des travaux. Il était normal que je revienne pour m’enquérir de l’état et faire un point de la situation. Je note que les travaux ont effectivement démarré. Beaucoup de choses ont été déjà réalisées. Je voudrais donc féliciter le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Bacongo, et son équipe, pour la qualité du travail qui a été fait. J’imagine que cela n’a pas été facile de déguerpir des populations qui s’étaient installées sur les différents sites appartenant à l’Université d’Abidjan-Cocody. Il était important que nous prenions des mesures fortes qui contribuent à la salubrité de la ville mais de l’Université. Parce que l’enseignement ne peut pas s’accommoder de toute cette proximité qu’on observait sur ce site », a-t-il relevé. Travaux certes, mais à quand la reprise des cours dans nos Universités publiques ? Voici la réponse du Premier ministre : « Le plus important à notre avis, c’est de partir d’un bon pied. Il ne s’agit pas encore de faire du bricolage pour retourner dans le même cercle vicieux. Partir d’un bon pied nécessite beaucoup de travail, de planification, avoir des orientations claires. Le plus important pour nous c’est d’assainir notre Université pour que les étudiants qui viendront ici aient un enseignement de qualité, aient des diplômes crédibles, certifiés et que ceux-ci puissent, avec cette bonne formation, se mettre au service du pays. Parce que depuis quelques décennies déjà, les diplômes ivoiriens n’avaient plus la reconnaissance internationale. De sorte qu’on dépensait deux fois voire trois fois sur un étudiant. Il avait des diplômes dans cette Université et quand il partait en Europe pour poursuivre ces études, on lui faisait reprendre les classes antérieures. Nous ne devons pas investir en vain sur nos étudiants. C’est pourquoi, je demande au ministre de prendre le temps pour faire le travail comme il faut. Evidemment, on aura perdu des mois, mais on aura gagné dans le long terme. Puisqu’on aura une Université viable qui va former des étudiants de qualité. Il ne s’agit pas encore de tomber dans la précipitation pour sacrifier des générations et des générations qui ont donc des connaissances approximatives, qui ont des diplômes dévalués et qui se retrouvent à grossir le marché du chômage. Il faut un travail sérieux et de qualité ». Quant au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, en ce qui concerne la clôture (côté boulevard de France), il a fait savoir que le taux de réalisation des travaux est de 15 %. Puis d’informer que les travaux de réhabilitation des infrastructures et des équipements des Universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé, du Crou (Centre régional des Œuvres universitaires) de Cocody, de l’ex-ESIE (Ecole supérieure interafricaine d’électricité) de Bingerville et de l’IHAAA (Institut d’histoire, d’art et d’archéologie africaine) de Treichville s’élèvent à 35 milliards de F CFA. La construction d’un centre commercial, d’une station et d’un auditorium est prévue sur le site de l’ex-Blingué.
R.Dibi
Travaux de terrassement à l’ex-Blingué, future clôture à l’entrée des résidences universitaires, chantier du district d’Abidjan (construction de plusieurs salles de travaux dirigés, de bureaux,…), espace dégagé pour extension des UFR des sciences et techniques et des sciences médicales, construction de nouvelles entrées à l’Université vers le CHU de Cocody, sont, entre autres, les travaux qui s’effectuent, en ce moment, à l’Université de Cocody. A l’occasion de cette visite du Chef du gouvernement sur les chantiers, celui-ci s’est exprimé. « Quelques mois avant, nous étions ici pour voir le démarrage des travaux. Il était normal que je revienne pour m’enquérir de l’état et faire un point de la situation. Je note que les travaux ont effectivement démarré. Beaucoup de choses ont été déjà réalisées. Je voudrais donc féliciter le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Bacongo, et son équipe, pour la qualité du travail qui a été fait. J’imagine que cela n’a pas été facile de déguerpir des populations qui s’étaient installées sur les différents sites appartenant à l’Université d’Abidjan-Cocody. Il était important que nous prenions des mesures fortes qui contribuent à la salubrité de la ville mais de l’Université. Parce que l’enseignement ne peut pas s’accommoder de toute cette proximité qu’on observait sur ce site », a-t-il relevé. Travaux certes, mais à quand la reprise des cours dans nos Universités publiques ? Voici la réponse du Premier ministre : « Le plus important à notre avis, c’est de partir d’un bon pied. Il ne s’agit pas encore de faire du bricolage pour retourner dans le même cercle vicieux. Partir d’un bon pied nécessite beaucoup de travail, de planification, avoir des orientations claires. Le plus important pour nous c’est d’assainir notre Université pour que les étudiants qui viendront ici aient un enseignement de qualité, aient des diplômes crédibles, certifiés et que ceux-ci puissent, avec cette bonne formation, se mettre au service du pays. Parce que depuis quelques décennies déjà, les diplômes ivoiriens n’avaient plus la reconnaissance internationale. De sorte qu’on dépensait deux fois voire trois fois sur un étudiant. Il avait des diplômes dans cette Université et quand il partait en Europe pour poursuivre ces études, on lui faisait reprendre les classes antérieures. Nous ne devons pas investir en vain sur nos étudiants. C’est pourquoi, je demande au ministre de prendre le temps pour faire le travail comme il faut. Evidemment, on aura perdu des mois, mais on aura gagné dans le long terme. Puisqu’on aura une Université viable qui va former des étudiants de qualité. Il ne s’agit pas encore de tomber dans la précipitation pour sacrifier des générations et des générations qui ont donc des connaissances approximatives, qui ont des diplômes dévalués et qui se retrouvent à grossir le marché du chômage. Il faut un travail sérieux et de qualité ». Quant au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, en ce qui concerne la clôture (côté boulevard de France), il a fait savoir que le taux de réalisation des travaux est de 15 %. Puis d’informer que les travaux de réhabilitation des infrastructures et des équipements des Universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé, du Crou (Centre régional des Œuvres universitaires) de Cocody, de l’ex-ESIE (Ecole supérieure interafricaine d’électricité) de Bingerville et de l’IHAAA (Institut d’histoire, d’art et d’archéologie africaine) de Treichville s’élèvent à 35 milliards de F CFA. La construction d’un centre commercial, d’une station et d’un auditorium est prévue sur le site de l’ex-Blingué.
R.Dibi