Activités réalisées ou acquises, contraintes, difficultés et perspectives. Voici ce qui va constituer l’épine dorsale du document narratif que les ministres auront à exposer. En termes de bilan, il s’agit pour les membres du gouvernement de décrire les activités majeures que le ministère a réalisées depuis le 1er juin 2011, en faisant ressortir celles qui ont été réalisées dans le cadre du Programme de travail gouvernemental (Ptg). A ce niveau, le ministère doit ressortir des éléments tels que les actions concrètes menées en faveur des populations ivoiriennes, les infrastructures et les travaux effectivement réalisés ou amorcés, les décisions prises ayant contribué à la résolution de certains problèmes majeurs. Eventuellement, ce sont les actions, outils et supports d’information et de communication déployés au cours des 100 jours et leur impact sur la lisibilité et la visibilité du bilan global des 10 jours du gouvernement. Au chapitre des contraintes ou difficultés rencontrées, les membres du gouvernement indiqueront les obstacles qui ont empêché ou freiné la mise en œuvre des activités programmées qui n’ont pu connaître un début de réalisation ou ont pris un retard dans leur mise en œuvre. En termes de perspectives, il s’agira, pour les ministres, d’exprimer comment lever les contraintes et difficultés en vue de permettre le démarrage des activités prévues et non réalisées ; les perspectives pour une reprise des activités connaissant des blocages et les perspectives pour une bonne poursuite de la mise en œuvre des activités prévues. Les actes du séminaire feront l’objet d’un document de travail qui sera soumis au Conseil des ministres spécial du mercredi 12 octobre. Ce document sera le résultat de la première évaluation du Ptg depuis la mise en place du gouvernement et fera l’objet d’un commentaire du chef de l’Etat, à la sortie du Conseil des ministres extraordinaire. Selon des sources bien introduites à la Présidence, il est fort probable que ce séminaire gouvernemental soit suivi d’un remaniement ministériel. Le président Alassane Ouattara n’hésitera pas à remplacer les ministres qui, pour des raisons non fondées, n’ont pu réaliser les projets prioritaires en faveur des populations, tel que prévu par le Programme présidentiel d’urgence (Ppu).
ADAYE KOUAKOU
ADAYE KOUAKOU