500 planteurs de la région de l’Agnéby ont bénéficié, samedi, de semences et d’intrants, lors d’une visite du ministre Coulibaly Sangafowa.
Le ministre de l’Agriculture a quitté son cabinet au 25ème étage de l’ex-Caistab au Plateau pour chausser ses bottes, gangs et sillonner, samedi, la région de l’Agnéby. Dans le cadre du projet d’appui d’urgence à la relance de l’agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, assisté de la représentante de la Fao en Côte d’Ivoire, Mme Marie-Laure N. et des responsables de l’Ocab, a remis des kits agricoles (semences, engrais et intrants) aux communautés rurales durement affectées par les destructions, les pillages, le Vih Sida et qui ont des difficultés d’accès aux semences et intrants de base. La population bénéficiaire de cet appui du gouvernement, au nombre de 500 dans la région de l’Agnéby, a pris d’assaut, samedi, la salle des fêtes de la mairie d’Agboville. Ce projet, a expliqué le ministre de l’Agriculture, est une opportunité pour 4.000 ménages de repartir sur de nouvelles bases de reconstitution de leur capital productif. En effet, pour répondre à l’urgence, mais aussi et surtout pour moderniser l’outil de production, assurer la sécurité alimentaire et créer des emplois, le gouvernement a mobilisé 43 milliards de Fcfa. La représentante de la Fao a rappelé, pour sa part, que le programme national d’urgence et de réhabilitation du secteur agricole qui fait partie du programme prioritaire du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, permet d’apporter une réponse aux besoins immédiats des populations affectées par la crise postélectorale. « (…) Financé sur les fonds du programme de coopération technique de la Fao, ce projet met en exergue la cohérence des interventions avec les priorités au niveau de la Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Promouvoir les secteurs créateurs de richesses
Le porte-parole des bénéficiaires, Yapi Assamoi, a fait la promesse que les kits seront utilisés à bon escient grâce à l’appui de la direction régionale de l’Anader. Faisant d’une pierre deux coups, Coulibaly Sangafowa et sa délégation ont mis le cap sur Azaguié pour toucher du doigt les difficultés des opérateurs agricoles et des producteurs villageois qui, il y a peu, tiraient la locomotive de la production fruitière (banane, ananas, papaye etc.) dans la zone.
Le président de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et de bananes (Ocab), Gnui Michel, a révélé comment les deux piliers de la production fruitière, l’ananas et la banane, ont permis de créer plus de 40.000 emplois, de réaliser un chiffre d’affaires annuel de 150 milliards de Fcfa et permettre à l’Etat de percevoir, au titre de la fiscalité, 10 à 12 milliards de Fcfa. Au début de l’année 2000, près de 2.000 petits producteurs produisaient et exportaient annuellement plus de 400.000 tonnes de fruits sur le marché européen. Malheureusement, « sur 80 plantations en activité en 1998, il n’en reste que 15 regroupées autour de quatre grands groupes d’exportation appartenant en majorité à des capitaux étrangers », a souligné le patron de l’Ocab qui attend beaucoup du gouvernement afin de relancer leur filière. Pour sortir les petits producteurs de l’ornière, le ministre Sangafowa a indiqué que la production, pour ne prendre que le cas de la banane, « ne doit plus être axée sur l’exportation vers le marché européen, mais elle doit prendre en compte les marchés nationaux, sous-régionaux et régionaux. » Une mission de l’UE s’est rendue au Burkina-Faso, au Niger, au Mali pour une étude de faisabilité sur le développement de la culture de la banane. La visite du ministre s’est achevée par des visites de parcelles (installations de Dosquet) et des plantations Eglin. Au dire du porte-parole des planteurs, Coulibaly Sangafowa est le premier ministre de l’Agriculture à fouler le sol d’Agboville depuis 1999.
E. A
Le ministre de l’Agriculture a quitté son cabinet au 25ème étage de l’ex-Caistab au Plateau pour chausser ses bottes, gangs et sillonner, samedi, la région de l’Agnéby. Dans le cadre du projet d’appui d’urgence à la relance de l’agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, assisté de la représentante de la Fao en Côte d’Ivoire, Mme Marie-Laure N. et des responsables de l’Ocab, a remis des kits agricoles (semences, engrais et intrants) aux communautés rurales durement affectées par les destructions, les pillages, le Vih Sida et qui ont des difficultés d’accès aux semences et intrants de base. La population bénéficiaire de cet appui du gouvernement, au nombre de 500 dans la région de l’Agnéby, a pris d’assaut, samedi, la salle des fêtes de la mairie d’Agboville. Ce projet, a expliqué le ministre de l’Agriculture, est une opportunité pour 4.000 ménages de repartir sur de nouvelles bases de reconstitution de leur capital productif. En effet, pour répondre à l’urgence, mais aussi et surtout pour moderniser l’outil de production, assurer la sécurité alimentaire et créer des emplois, le gouvernement a mobilisé 43 milliards de Fcfa. La représentante de la Fao a rappelé, pour sa part, que le programme national d’urgence et de réhabilitation du secteur agricole qui fait partie du programme prioritaire du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, permet d’apporter une réponse aux besoins immédiats des populations affectées par la crise postélectorale. « (…) Financé sur les fonds du programme de coopération technique de la Fao, ce projet met en exergue la cohérence des interventions avec les priorités au niveau de la Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Promouvoir les secteurs créateurs de richesses
Le porte-parole des bénéficiaires, Yapi Assamoi, a fait la promesse que les kits seront utilisés à bon escient grâce à l’appui de la direction régionale de l’Anader. Faisant d’une pierre deux coups, Coulibaly Sangafowa et sa délégation ont mis le cap sur Azaguié pour toucher du doigt les difficultés des opérateurs agricoles et des producteurs villageois qui, il y a peu, tiraient la locomotive de la production fruitière (banane, ananas, papaye etc.) dans la zone.
Le président de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et de bananes (Ocab), Gnui Michel, a révélé comment les deux piliers de la production fruitière, l’ananas et la banane, ont permis de créer plus de 40.000 emplois, de réaliser un chiffre d’affaires annuel de 150 milliards de Fcfa et permettre à l’Etat de percevoir, au titre de la fiscalité, 10 à 12 milliards de Fcfa. Au début de l’année 2000, près de 2.000 petits producteurs produisaient et exportaient annuellement plus de 400.000 tonnes de fruits sur le marché européen. Malheureusement, « sur 80 plantations en activité en 1998, il n’en reste que 15 regroupées autour de quatre grands groupes d’exportation appartenant en majorité à des capitaux étrangers », a souligné le patron de l’Ocab qui attend beaucoup du gouvernement afin de relancer leur filière. Pour sortir les petits producteurs de l’ornière, le ministre Sangafowa a indiqué que la production, pour ne prendre que le cas de la banane, « ne doit plus être axée sur l’exportation vers le marché européen, mais elle doit prendre en compte les marchés nationaux, sous-régionaux et régionaux. » Une mission de l’UE s’est rendue au Burkina-Faso, au Niger, au Mali pour une étude de faisabilité sur le développement de la culture de la banane. La visite du ministre s’est achevée par des visites de parcelles (installations de Dosquet) et des plantations Eglin. Au dire du porte-parole des planteurs, Coulibaly Sangafowa est le premier ministre de l’Agriculture à fouler le sol d’Agboville depuis 1999.
E. A