• Excellence, Monsieur le Président de la République,
Ce séminaire-bilan est l’occasion pour vous rendre, à nouveau, un hommage appuyé pour la confiance que vous avez bien voulu placer en moi et aux membres du Gouvernement, en cette période si particulière de l’histoire de notre pays, de même que pour votre précieux soutien dans l’accomplissement de ma mission.
C’est le lieu de vous traduire notre admiration pour l’immense travail abattu en si peu de temps, et qui a permis à la Côte d’Ivoire de remonter dans l’estime de la communauté internationale, de retrouver la joie de vivre et de reprendre le chemin du développement.
Merci de me faire l’honneur de partager et de vivre votre grande ambition de faire de notre pays un modèle de rigueur, de développement et de justice sociale.
Enfin, permettez-moi, Excellence, de vous remercier d’avoir mis la Côte d’Ivoire au travail. C’est à un véritable rythme de commando que vous avez soumis le Gouvernement, ces quatre derniers mois. En effet, pour la petite histoire, le Chef de l’Etat, outre qu’il est un bourreau acharné du travail, est un lève-tôt.
Ce qui oblige tous ses collaborateurs à en faire autant. En ce qui nous concerne, c’est dès 7h du matin qu’il nous appelle pour s’enquérir des urgences et donner les premières orientations de la journée. Ceci, vous vous en doutez, nous impose d’être levé suffisamment tôt pour préparer les questions sur lesquelles nous pourrions être interpelés. Aujourd’hui, les Ministres se rendent à leurs bureaux entre 7H et 8H, ce qui est une vraie révolution dans une Côte d’Ivoire où des hauts responsables pouvaient passer plusieurs jours sans se rendre à leur lieu de travail. La pression mise sur les hautes autorités du pays se répercute aussi sur leurs collaborateurs. Suivre ce rythme n’a pas été facile au début pour bien d’entre nous, mais tous commencent à s’y adapter. Et puis, ce qu’il faut dire, c’est que ce rythme a du bon. Le Gouvernement est soumis à une telle pression, nos collaborateurs aussi ; de
sorte que, après de dures journées de labeur qui se prolongent jusque tard la nuit, chacun n’a qu’un désir : chercher à rentrer chez lui pour prendre un peu de repos, en attendant les charges du lendemain.
Ce qui, à n’en point douter, est un facteur de stabilisation des foyers. Et si l’on considère que la stabilisation du pays passe par celle des foyers, alors nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que notre pays est en bonne voie pour sa stabilisation. Pour cela, la Côte d’Ivoire, les épouses, et particulièrement les femmes Ministres du Gouvernement vous disent MERCI.
• Monsieur le Président de la République,
• Messieurs les Ministres d’Etat,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
Au cours du premier séminaire gouvernemental tenu les 05 et 06 juillet 2011, nous avions ensemble, sur la base des grandes orientations données par vous-même, Monsieur le Président de la République, élaboré un Programme de travail gouvernemental pour les six mois à venir, et convenus de faire une évaluation trimestrielle de notre action.
Cet exercice nécessaire revêt, dans le cas d’espèce, un caractère tout à fait particulier, car il coïncide, avec la période que nous avons choisie pour marquer les cent (100) jours du Gouvernement.
En effet, comme nous le savons tous, les 100 jours stricto sensu du Gouvernement formé le 1er juin 2011, sont échus depuis le 8 septembre 2011. Cependant, nous avons décidé de marquer ces 100 jours par un séminaire, aujourd’hui 10 et demain 11 octobre 2011 ; ceci, à la fois pour tenir compte de la période d’installation des Ministres après la formation du Gouvernement le 1er juin, et saisir cette opportunité pour faire le bilan trimestriel de mise en œuvre de notre Programme de travail.
Le présent séminaire sera donc consacré à l’examen des actions menées et des activités réalisées par les départements ministériels respectifs au cours de ces cent premiers jours, ainsi que l’état d’avancement des actions et des activités inscrites au titre de la matrice d’actions.
Plus précisément, ce sera l’occasion, pour chaque Ministre, de présenter les actions qu’il a réalisées et qui ont eu un impact direct ou indirect sur la vie des Ivoiriens.
Le séminaire nous permettra également de nous rendre compte des difficultés et contraintes auxquelles les Ministres ont été confrontées, afin de proposer des solutions pour lever les obstacles.
Il sera, enfin, l’occasion de dégager les perspectives d’actions ; l’objectif étant de faire en sorte que nous puissions parvenir à réaliser intégralement les actions inscrites dans la matrice ou, à tout le moins, atteindre un taux de réalisation appréciable.
A ce stade de mon propos, je voudrais, Excellence, féliciter Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, pour les actions qu’ils ont pu mener, malgré des conditions de travail particulièrement difficiles, je dirais même désastreuses, du fait de la crise postélectorale. L’on se souvient des conditions dans lesquels ce Gouvernement a pris fonctions. Beaucoup n’avaient ni bureaux, ni moyens de travail, car les bâtiments publics, y compris la Présidence de la République et la Primature, avaient été détruits, dévastés ou pillés. Encore aujourd’hui, de nombreux Ministres n’ont ni véhicule de fonction ni dotation
en carburant. Malgré ces difficultés, tous se sont mis à la tâche avec courage et abnégation.
Il me parait important de rappeler que la tenue de ce séminaire a été précédée par des activités préparatoires qui ont porté sur l’élaboration du document-bilan des 100 jours et la préparation du séminaire proprement dit. Avant l’exposé des Ministres, je dirai un mot du contenu de ces documents et des règles qui ont guidé leur élaboration.
Pour l’heure, je tiens à féliciter le Comité technique qui a préparé, parfois dans des conditions très difficiles, les documents de travail, ainsi que le séminaire proprement dit. Je suis satisfait que les documents aient pu être disponibles trois jours avant le séminaire.
• Excellence,
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Après avoir ainsi fait le cadrage de notre séminaire, il ne me restait, en principe, qu’à permettre le démarrage effectif des interventions des différents Ministres.
Mais, à la demande de Monsieur le Président de la République, je me dois de faire un bref tour d’horizon des principales activités que nous avons menées.
En réalité, il ne s’agit pas à proprement parler d’un bilan, car, de toute évidence, il ne nous est pas possible de nous prévaloir d’un bilan qui soit différent de celui du Gouvernement. Je voudrais juste brosser, à grands traits, quelques unes de nos actions majeures.
L’une des priorités que nous nous sommes assignées après la formation du Gouvernement fut de dresser les lignes directrices de son action et de procéder à un état exhaustif des actions majeures à réaliser par les départements ministériels, pour les six mois à venir. C’est dans ce cadre que s’est tenu le premier séminaire du Gouvernement, qui a permis d’élaborer un programme de travail semestriel, adopté en Conseil des Ministres. C’est, du reste, sur la base de ce programme de travail que le Gouvernement fait aujourd’hui le bilan de son action.
Au titre de la coordination des activités des membres du Gouvernement, nous nous sommes efforcé d’imprimer une dynamique allant de pair avec la recherche de l’unité d’action et d’une synergie pour créer, dans un creuset fédérateur, les conditions d’une harmonie qui enrichisse et rende efficace le travail gouvernemental.
Nous avons veillé à impliquer, en amont, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement dans l’affinement des projets de communications et de textes devant être soumis au Conseil, en leur permettant de les enrichir par leurs observations. En agissant ainsi, notre but est de faire porter chaque texte ainsi que chaque communication, par l’ensemble de l’équipe gouvernementale qui, pour nous, constitue un tout indissociable.
Cela participe également de notre quête de l’efficacité et de la rigueur. En effet, ce système, tout comme la mise en place d’un comité chargé de l’examen des projets de lois, de règlements ainsi que des communications techniques, vise à aplanir les divergences tant dans la forme que dans le fond ; mais également à polir les aspérités des documents en vue de leur examen dans des conditions plus sereines au Conseil.
Toujours au titre du travail gouvernemental, et pour la Sécurisation des actes du Gouvernement, nous avons demandé et cela a été fait, que tous les imprimés officiels concernant les copies conformes, les attestations, les ordres de mission, soient renouvelés et sécurisés. Ceci constitue déjà un jalon dans la lutte contre la fraude sur les documents administratifs.
Instruits par Monsieur le Président de la République, nous avons élaboré et fait adopter un programme des séminaires mensuels du Gouvernement pour les années 2011 et 2012. Ces séminaires gouvernementaux sont de deux types : les séminaires portant sur un thème d’intérêt national et les séminaires, comme celui en cours, consacrés au bilan de la mise en œuvre du Programme de Travail Gouvernemental.
Nous avions également pu observer que les grands projets ne connaissaient pas de début d’exécution, souvent parce que les marchés y afférents n’étaient pas signés. Afin d’imprimer de la célérité au démarrage des grands projets, nous avons initié la signature groupée de 46 marchés publics estimés à plus de 12 milliards de Francs CFA, pour la construction, la réhabilitation et la rénovation d’infrastructures dans différents domaines socioéconomiques.
Cette procédure, qui nous fait gagner des délais d’environ deux mois dans l’exécution des marchés publics, se renouvellera aussi souvent que possible.
Le souci de promouvoir l’excellence et de garantir l’égalité des chances d’accès à de hautes fonctions aux ivoiriens, est à l’origine de notre décision de soumettre à la procédure d’appel à candidatures, la désignation de certains de nos collaborateurs ainsi que de Directeurs généraux de certaines structures placées sous la tutelle de la Primature.
Nous avons également eu pour souci de coller de près aux réalités du terrain en essayant, autant que faire se peut, de nous enquérir de l’ampleur des problèmes rencontrés par les différents services étatiques et constater de visu le vécu quotidien des populations. C’est ce qui nous a conduits à effectuer des visites régulières d’infrastructures d’établissements publics de sites insalubres et de services administratifs.
Certaines de ces visites, par l’effet de surprise qu’elles ont produit, ont eu pour avantage de mettre un terme au développement de situations déplorables. Ce fut le cas, notamment, avec les opérations surprises de démantèlement de barrages non réglementaires.
Je voudrais féliciter nos collaborateurs des actions menées dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat et du retour effectif à l’unicité des caisses avec, notamment, le redéploiement effectif des grands commandements de l’armée, de la Gendarmerie, de la Police, des Eaux et Forêts et des Douanes, pour lequel j’ai récemment effectué une mission dans les anciennes zones Centre Nord Ouest.
Enfin, la préparation des élections législatives, dont la date est fixée au 11 décembre 2011, a occupé et continuera d’occuper une place de choix dans la répartition de nos efforts au quotidien.
En effet, l’une des priorités du Gouvernement reste et demeure l’organisation des élections législatives à la date prévue, pour donner à notre pays un Parlement qui conforte la mise en place d’un Etat de droit.
Aussi ne ménageons-nous aucun effort, dans le cadre de la coordination des actions des structures en charge de l’identification et des élections législatives, en vue d’appuyer la Commission Electorale Indépendante dans la préparation desdites élections et également pour la mobilisation des ressources financières nécessaires à l’opération.
Voici, à grands traits, les principaux points qu’il nous parus important de vous exposer en introduction du séminaire-bilan du Gouvernement. Il reste bien entendu, que j’ai instruit le Ministre délégué à l’effet de présenter, dans son exposé, les activités menées au titre du second volet de notre mission.
Je vous remercie.
Ce séminaire-bilan est l’occasion pour vous rendre, à nouveau, un hommage appuyé pour la confiance que vous avez bien voulu placer en moi et aux membres du Gouvernement, en cette période si particulière de l’histoire de notre pays, de même que pour votre précieux soutien dans l’accomplissement de ma mission.
C’est le lieu de vous traduire notre admiration pour l’immense travail abattu en si peu de temps, et qui a permis à la Côte d’Ivoire de remonter dans l’estime de la communauté internationale, de retrouver la joie de vivre et de reprendre le chemin du développement.
Merci de me faire l’honneur de partager et de vivre votre grande ambition de faire de notre pays un modèle de rigueur, de développement et de justice sociale.
Enfin, permettez-moi, Excellence, de vous remercier d’avoir mis la Côte d’Ivoire au travail. C’est à un véritable rythme de commando que vous avez soumis le Gouvernement, ces quatre derniers mois. En effet, pour la petite histoire, le Chef de l’Etat, outre qu’il est un bourreau acharné du travail, est un lève-tôt.
Ce qui oblige tous ses collaborateurs à en faire autant. En ce qui nous concerne, c’est dès 7h du matin qu’il nous appelle pour s’enquérir des urgences et donner les premières orientations de la journée. Ceci, vous vous en doutez, nous impose d’être levé suffisamment tôt pour préparer les questions sur lesquelles nous pourrions être interpelés. Aujourd’hui, les Ministres se rendent à leurs bureaux entre 7H et 8H, ce qui est une vraie révolution dans une Côte d’Ivoire où des hauts responsables pouvaient passer plusieurs jours sans se rendre à leur lieu de travail. La pression mise sur les hautes autorités du pays se répercute aussi sur leurs collaborateurs. Suivre ce rythme n’a pas été facile au début pour bien d’entre nous, mais tous commencent à s’y adapter. Et puis, ce qu’il faut dire, c’est que ce rythme a du bon. Le Gouvernement est soumis à une telle pression, nos collaborateurs aussi ; de
sorte que, après de dures journées de labeur qui se prolongent jusque tard la nuit, chacun n’a qu’un désir : chercher à rentrer chez lui pour prendre un peu de repos, en attendant les charges du lendemain.
Ce qui, à n’en point douter, est un facteur de stabilisation des foyers. Et si l’on considère que la stabilisation du pays passe par celle des foyers, alors nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que notre pays est en bonne voie pour sa stabilisation. Pour cela, la Côte d’Ivoire, les épouses, et particulièrement les femmes Ministres du Gouvernement vous disent MERCI.
• Monsieur le Président de la République,
• Messieurs les Ministres d’Etat,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
Au cours du premier séminaire gouvernemental tenu les 05 et 06 juillet 2011, nous avions ensemble, sur la base des grandes orientations données par vous-même, Monsieur le Président de la République, élaboré un Programme de travail gouvernemental pour les six mois à venir, et convenus de faire une évaluation trimestrielle de notre action.
Cet exercice nécessaire revêt, dans le cas d’espèce, un caractère tout à fait particulier, car il coïncide, avec la période que nous avons choisie pour marquer les cent (100) jours du Gouvernement.
En effet, comme nous le savons tous, les 100 jours stricto sensu du Gouvernement formé le 1er juin 2011, sont échus depuis le 8 septembre 2011. Cependant, nous avons décidé de marquer ces 100 jours par un séminaire, aujourd’hui 10 et demain 11 octobre 2011 ; ceci, à la fois pour tenir compte de la période d’installation des Ministres après la formation du Gouvernement le 1er juin, et saisir cette opportunité pour faire le bilan trimestriel de mise en œuvre de notre Programme de travail.
Le présent séminaire sera donc consacré à l’examen des actions menées et des activités réalisées par les départements ministériels respectifs au cours de ces cent premiers jours, ainsi que l’état d’avancement des actions et des activités inscrites au titre de la matrice d’actions.
Plus précisément, ce sera l’occasion, pour chaque Ministre, de présenter les actions qu’il a réalisées et qui ont eu un impact direct ou indirect sur la vie des Ivoiriens.
Le séminaire nous permettra également de nous rendre compte des difficultés et contraintes auxquelles les Ministres ont été confrontées, afin de proposer des solutions pour lever les obstacles.
Il sera, enfin, l’occasion de dégager les perspectives d’actions ; l’objectif étant de faire en sorte que nous puissions parvenir à réaliser intégralement les actions inscrites dans la matrice ou, à tout le moins, atteindre un taux de réalisation appréciable.
A ce stade de mon propos, je voudrais, Excellence, féliciter Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, pour les actions qu’ils ont pu mener, malgré des conditions de travail particulièrement difficiles, je dirais même désastreuses, du fait de la crise postélectorale. L’on se souvient des conditions dans lesquels ce Gouvernement a pris fonctions. Beaucoup n’avaient ni bureaux, ni moyens de travail, car les bâtiments publics, y compris la Présidence de la République et la Primature, avaient été détruits, dévastés ou pillés. Encore aujourd’hui, de nombreux Ministres n’ont ni véhicule de fonction ni dotation
en carburant. Malgré ces difficultés, tous se sont mis à la tâche avec courage et abnégation.
Il me parait important de rappeler que la tenue de ce séminaire a été précédée par des activités préparatoires qui ont porté sur l’élaboration du document-bilan des 100 jours et la préparation du séminaire proprement dit. Avant l’exposé des Ministres, je dirai un mot du contenu de ces documents et des règles qui ont guidé leur élaboration.
Pour l’heure, je tiens à féliciter le Comité technique qui a préparé, parfois dans des conditions très difficiles, les documents de travail, ainsi que le séminaire proprement dit. Je suis satisfait que les documents aient pu être disponibles trois jours avant le séminaire.
• Excellence,
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Après avoir ainsi fait le cadrage de notre séminaire, il ne me restait, en principe, qu’à permettre le démarrage effectif des interventions des différents Ministres.
Mais, à la demande de Monsieur le Président de la République, je me dois de faire un bref tour d’horizon des principales activités que nous avons menées.
En réalité, il ne s’agit pas à proprement parler d’un bilan, car, de toute évidence, il ne nous est pas possible de nous prévaloir d’un bilan qui soit différent de celui du Gouvernement. Je voudrais juste brosser, à grands traits, quelques unes de nos actions majeures.
L’une des priorités que nous nous sommes assignées après la formation du Gouvernement fut de dresser les lignes directrices de son action et de procéder à un état exhaustif des actions majeures à réaliser par les départements ministériels, pour les six mois à venir. C’est dans ce cadre que s’est tenu le premier séminaire du Gouvernement, qui a permis d’élaborer un programme de travail semestriel, adopté en Conseil des Ministres. C’est, du reste, sur la base de ce programme de travail que le Gouvernement fait aujourd’hui le bilan de son action.
Au titre de la coordination des activités des membres du Gouvernement, nous nous sommes efforcé d’imprimer une dynamique allant de pair avec la recherche de l’unité d’action et d’une synergie pour créer, dans un creuset fédérateur, les conditions d’une harmonie qui enrichisse et rende efficace le travail gouvernemental.
Nous avons veillé à impliquer, en amont, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement dans l’affinement des projets de communications et de textes devant être soumis au Conseil, en leur permettant de les enrichir par leurs observations. En agissant ainsi, notre but est de faire porter chaque texte ainsi que chaque communication, par l’ensemble de l’équipe gouvernementale qui, pour nous, constitue un tout indissociable.
Cela participe également de notre quête de l’efficacité et de la rigueur. En effet, ce système, tout comme la mise en place d’un comité chargé de l’examen des projets de lois, de règlements ainsi que des communications techniques, vise à aplanir les divergences tant dans la forme que dans le fond ; mais également à polir les aspérités des documents en vue de leur examen dans des conditions plus sereines au Conseil.
Toujours au titre du travail gouvernemental, et pour la Sécurisation des actes du Gouvernement, nous avons demandé et cela a été fait, que tous les imprimés officiels concernant les copies conformes, les attestations, les ordres de mission, soient renouvelés et sécurisés. Ceci constitue déjà un jalon dans la lutte contre la fraude sur les documents administratifs.
Instruits par Monsieur le Président de la République, nous avons élaboré et fait adopter un programme des séminaires mensuels du Gouvernement pour les années 2011 et 2012. Ces séminaires gouvernementaux sont de deux types : les séminaires portant sur un thème d’intérêt national et les séminaires, comme celui en cours, consacrés au bilan de la mise en œuvre du Programme de Travail Gouvernemental.
Nous avions également pu observer que les grands projets ne connaissaient pas de début d’exécution, souvent parce que les marchés y afférents n’étaient pas signés. Afin d’imprimer de la célérité au démarrage des grands projets, nous avons initié la signature groupée de 46 marchés publics estimés à plus de 12 milliards de Francs CFA, pour la construction, la réhabilitation et la rénovation d’infrastructures dans différents domaines socioéconomiques.
Cette procédure, qui nous fait gagner des délais d’environ deux mois dans l’exécution des marchés publics, se renouvellera aussi souvent que possible.
Le souci de promouvoir l’excellence et de garantir l’égalité des chances d’accès à de hautes fonctions aux ivoiriens, est à l’origine de notre décision de soumettre à la procédure d’appel à candidatures, la désignation de certains de nos collaborateurs ainsi que de Directeurs généraux de certaines structures placées sous la tutelle de la Primature.
Nous avons également eu pour souci de coller de près aux réalités du terrain en essayant, autant que faire se peut, de nous enquérir de l’ampleur des problèmes rencontrés par les différents services étatiques et constater de visu le vécu quotidien des populations. C’est ce qui nous a conduits à effectuer des visites régulières d’infrastructures d’établissements publics de sites insalubres et de services administratifs.
Certaines de ces visites, par l’effet de surprise qu’elles ont produit, ont eu pour avantage de mettre un terme au développement de situations déplorables. Ce fut le cas, notamment, avec les opérations surprises de démantèlement de barrages non réglementaires.
Je voudrais féliciter nos collaborateurs des actions menées dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat et du retour effectif à l’unicité des caisses avec, notamment, le redéploiement effectif des grands commandements de l’armée, de la Gendarmerie, de la Police, des Eaux et Forêts et des Douanes, pour lequel j’ai récemment effectué une mission dans les anciennes zones Centre Nord Ouest.
Enfin, la préparation des élections législatives, dont la date est fixée au 11 décembre 2011, a occupé et continuera d’occuper une place de choix dans la répartition de nos efforts au quotidien.
En effet, l’une des priorités du Gouvernement reste et demeure l’organisation des élections législatives à la date prévue, pour donner à notre pays un Parlement qui conforte la mise en place d’un Etat de droit.
Aussi ne ménageons-nous aucun effort, dans le cadre de la coordination des actions des structures en charge de l’identification et des élections législatives, en vue d’appuyer la Commission Electorale Indépendante dans la préparation desdites élections et également pour la mobilisation des ressources financières nécessaires à l’opération.
Voici, à grands traits, les principaux points qu’il nous parus important de vous exposer en introduction du séminaire-bilan du Gouvernement. Il reste bien entendu, que j’ai instruit le Ministre délégué à l’effet de présenter, dans son exposé, les activités menées au titre du second volet de notre mission.
Je vous remercie.